LESOTHO

29 décembre : Départ pour Maseru ; Passage frontière RSA, impek. Passage frontière Maseru également avec un peu plus de bazar quand même ! A l’immigration on me demande combien de temps nous devons rester au Lesotho. Je demande combien de temps avons-nous le droit de rester !! 30 jours,  Ok mettez 30 jours sur le passeport !!! On ne va pas se faire avoir deux fois … la « douanière » me demande ce que je lui ai apporté de France ! Mais rien du tout mama, nous venons du Congo alors …. Tiens tiens, c’est la 1ere fois que l’on nous demande quelque chose.

Première impression à Maseru, hum hum, Ça se confirme,  ça ressemble beaucoup à une ville congolaise. La musique à fond et les klaxons tonitruants viennent agresser nos délicats tympans. Pagaille dans les rues, embouteillages avec deux voitures ! Bref, nous décidons de quitter la ville très vite.

Nous prenons la direction du nord par l’A1. Quelques kilomètres plus tard, nous faisons demi-tour par une petite piste car la route n’est pas agréable.beaucoup plus jolie

Nous nous arrêtons dans un lodge et je demande la permission de camper, permission accordée ! Négociation du tarif (like in congo !) et après 70% de réduction nous nous installons.  Une heure plus tard, nous voyons deux messieurs arrivés. C’est la police en civil (oui oui encore like in Congo) Nous sommes en train de prendre un petit verre, un des deux reluque mon verre et les cacahouètes. Très gentils mais très curieux et un peu pot de colle, vous venez d’où ? Vous allez ou ? Etc… comme je parle un peu mieux l’anglais que Yann, ils doivent converser avec moi et je sens que leur ego est un peu touché. Et comme je ne suis qu’une « simple » femme,  je ne peux pas me permettre de leur offrir à boire ou à manger, ça ne serait pas correcte, n’est-ce pas ! Ils repartent donc après 20  minutes, bredouilles. Le ton est donné, nous sommes au Congo.

30 décembre : Le lendemain matin nous partons faire le plein près de Maseru et retirer un peu de cash. Qui voyons-nous à la station ? Oui oui, un des deux policiers de la veille !

Départ  par l’A3 vers Thaba-Tseka au centre du pays et Ha Mensel pour le camp. La route est très belle. Les infrastructures routières sont impressionnantes (là c’est diffèrent du Congo !)Nous montons et descendons sans cesse, pas de lacet pour réduire les montées ou les descentes. C’est du 12, 16, 18 et 20% à chaque col. Nous arrivons au camping face au barrage, il fait froid et le vent est terrible. Le camp est moche, nous croisons un jeune couple allemand pas vraiment emballé par le site non plus. Nous décidons de chercher un autre endroit, nos jeunes allemands nous souhaitent bonne chance. Quelques minutes plus tard nous trouvons une rivière. Il y a quelques voitures de touristes déjà installées. C’est tout bon, nous trouvons notre petit nid, douche très rapide, vêtements chauds, diner et au lit de bonne heure.

31 décembre : Le lendemain matin, petit déjeuné tranquille,  enfin presque car très vite les bergers descendent de la montagne et s’installent à 2 m de nous et commencent : «  give me …. » Oh la la, oui oui c’est pareil !

Nous continuons notre route par la A 25(en direction de Khanyane, ensuite A1 jusqu’à Moteng top ou nous trouvons un gest house. Impossible de camper, il fait trop froid. L’endroit est au pied de la montagne et est très fréquenté en juin, juillet et aout pour le ski. Aujourd’hui nous sommes les seuls touristes. Accueil très gentils, prix très correcte (80$usd pour nous deux,  pour la chambre, le diner et le petit déjeuné). Nous terminerons la soirée à 3h du matin avec le personnel du guest. Inoubliables souvenirs.

1er janvier 2016 : Direction le mythique Sani pass, frontière entre le Lesotho et la RSA à l’Est. Le ciel est gris, il pleut, les cols sont raides, nous montons à 3240 m toujours sans lacet, pas chichi ici, c’est taillé dans la montagne, moteur poussif, s’abstenir ! La pauvre Toy, comment nous l’a faisons souffrir, le sec, le chaud, le très sec et le très chaud, les cailloux, la tôle ondulée, le froid, les grosses montées en 1ere réduite, les grosses descentes et tout ça chargée comme une mule !

Nous arrivons donc à Sani pass dans le brouillard. Impossible de descendre  dans ces conditions, pas à cause du pilote ou de la voiture mais passer ce col sans prendre de photos, pas question ! De toute façon nous sommes un peu fatigués alors on se pose dans le lodge. Il y a un poêle dans la chambre, température extérieur 8°, brrrrrrrr. Diner sympa et photo obligatoire sous la pancarte du plus haut pub d’Afrique.

Le sani pass sera pour demain

 

 

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