Du 30 sept au 9 oct  :  KARIBA – HARARE 

Samedi 30 septembre

Nous quittons Kariba et nous nous dirigeons vers Harare. Nous avions prévu d’aller à Mana Pools, le célèbre parc du Zimbabwe, mais nous préférons nous rapprocher du Mozambique et y faire une visite avant la saison des pluies. Mana Pools, ce sera pour un peu plus tard.

Nous prenons donc la route, qui n’est pas trop mauvaise pour le moment et même joliment bordée de  jacaranda . Aucun soucis non plus avec la police.

Cependant, il y a beaucoup de camions, et les bas-côtés ne sont pas toujours bien nivelés. Comme ces camions sont imposants et roulent vite, Yannick n’a pas le choix : il doit se ranger.

Nous continuons tranquillement.

Nous commençons à voir de grandes étendues de culture de céréales

Nous faisons une halte aux grottes de Chinhoyi, situées sur la A1. Une visite qui, semble-t-il, est incontournable pour quiconque visite le Zimbabwe. Il y a également un camp alors pourquoi pas .

Mais au fur et à mesure que nous nous approchons, une épaisse fumée se dessine à l’horizon. Les caves, oui ; le camp, non !

Un peu d’histoire sur ces caves :

Les grottes portent traditionnellement le nom de Chirorodziva, ce qui se traduit par « le bassin des morts ». Ça commence bien ! Cette appellation trouve son origine dans un événement tragique survenu dans les années 1830. À cette époque, lors de leur migration vers le nord, la tribu des Angoni a surpris des habitants vivant près des grottes et les a jetés dans l’eau. On croit également que ces grottes ont été utilisées comme refuge par un hors-la-loi du nom de Nyamakwere. Ce dernier s’est rendu coupable de nombreux crimes, jetant ses victimes dans ce que l’on appelle aujourd’hui la « Sleeping Pool ». Nyamakwere fut finalement vaincu par un berger nommé Chinhoyi qui est devenu le chef de la tribu Mashona, et c’est en son honneur que la ville voisine a été baptisée « Chinhoyi ». »

Les grottes sont un réseau de tunnels et de cavernes en calcaire et de dolomite. . La couleur bleue profonde ou bleue cobalt de l’eau est impressionnante avec une visibilité qui permet souvent de voir jusqu’à une profondeur de plusieurs dizaines de mètres.

Elles sont populaires pour les plongeurs en raison de la clarté de l’eau et de la profondeur de la « Sleeping Pool.

Notre avis : c’est joli et ça nous a permis de faire une halte sympa.

Bien, il nous faut maintenant trouver un camping. Je jette un coup d’œil rapide sur le GPS trouve au bord du lac Biri, le « Biri lodge » qui propose aussi des emplacements pour camp. Parfait. La piste est agréable avec un ciel commence à se montrer menaçant.

Un passage de pont ou il ne faut pas se louper !

Huit kilomètres avant le lodge, nous tombons sur un camping non répertorié ni sur Overlander, ni sur 4 × 4 Africa. Nous y faisons une halte et sommes accueillis par Albert. Nous nous installons face au lac : c’est tout simplement génial !

Soudain, ronnn, ron, ron, gronnnn… craaacc : le tonnerre gronde. Ça y est, le ciel va nous tomber sur la tête. Vite la bâche arrière et sur le côté.

Juste quelques gouttes et c’est fini.

Dimanche 1er octobre

Départ sous le soleil

Direction Harare, mais pas par la A1 (trop de camions). Nous optons pour une petite piste à ma façon, et c’est nettement plus agréable.

Nous arrivons à Harare vers 13h et c’est la douche froide concernant l’appartement que j’ai réservé sur Booking. Le jardin est agréable, mais l’appartement… un véritable cauchemar. La négociation commence pour ne pas payer et chercher ailleurs. Le propriétaire tente de nous faire changer d’avis en prétextant que je n’avais réservé qu’une chambre et non un appartement. Je lui montre la description sur Booking, appartement, cuisine, climatisation etc … Bref, nous finissons par nous entendre : je ne paie pas et il n’y aura pas de débit sur ma carte via le site. Maintenant, il faut trouver autre chose.

Nous trouvons un appartement un peu plus loin. Le jardin est moins beau (il n’y en a pas !), mais c’est une cour pavée : donc, pour Yannick, c’est idéal pour bricoler. L’appartement est simple, mais il y a tout ce qu’il faut.

Une fois notre installation terminée, nous devons accomplir une tâche essentielle, capitale, voire vitale pour Yannick : se rendre au Café de Paris ! Baguettes, croissants, pains au chocolat et autres délices nous y attend. Nous enfilons nos baskets (ces bonnes choses se méritent, n’est-ce pas ?) et traversons des avenues calmes bordées de jacarandas. C’est splendide. »

Nous y voici : No comment !

Retour encore avec Jaracanda, j’adore !

Enfin, nous restons une semaine. Nous circulons un peu dans Harare. C’est calme : pas un coup de klaxon, pas de hurlement, pas d’embouteillage, et ces grandes avenues bordées d’arbres. Vraiment chouette.

Le « Schizolobium parahyba » appelé aussi « guapuruvu » ou « arbre-parapluie brésilien. Il est originaire d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, en particulier du Brésil. Il est aussi magnifique.

Maintenant c’est la bricole :

« Remplacement des joints spis sur semi-axe arrière et réglage des roulements. »

« Contrôle des températures des roulements en ordre de marche : tout est en ordre. »

« Contrôle du jeu des roulements sur essieux avant : RAS. »

« Contrôle du jeu des rotules de direction : RAS. »

« Graissage des croisillons de transmission sur les arbres. »

« Contrôle et mise à niveau des niveaux des ponts AV et AR. »

« Réglage des bandes de freins arrière. »

« Vérification du serrage de l’ensemble des pièces mécaniques dépendant du châssis aux quatre roues. »

Coté gastronomie on ne se laisse pas abattre !

Oignons, chou braisé, patates douces et pousses de betterave, là c’était un festival de saveur.

Et bien sur …

Vendredi 6 octobre

Nous décidons de visiter les environs et après un passage au café de Paris nous allons voir le Kuimba Shiri Bird Park.

C’est un sanctuaire pour les oiseaux fondé en 1992 par Gary Stafford et situé sur les rives du lac Chivero, à 30 km près de Harare, C’est le seul parc ornithologique du pays et il abrite environ 400 espèces d’oiseaux indigènes et migrateurs.

Depuis sa création, le parc a aidé à la réhabilitation et à la remise en liberté de nombreux oiseaux blessés.

Certains oiseaux sont des résidents permanents du parc en raison de blessures ou d’autres circonstances qui les empêchent de vivre à l’état sauvage.

Pour les photos c’est quasi impossible, car le grillage des volières est très petit, mais nous avons constaté que les oiseaux étaient en bonne santé bien que ça soit toujours triste de voir les animaux en cage.

En voici quelques-unes, mais je sais elles sont plutôt nulles !

Les Cacatoès à huppe jaune et des jakou étaient à l’entrée.

Ainsi que des Cacatoès de Goffin

Faisan doré magnifique

Perroquet robuste

Des Canards mandarin

Un Messager sagittaire ou secrétaire ou serpentaire

Un marabou et tellement d’autres tous plus beaux les uns que les autres.

Le cadre est aussi très beau

Retour au flat plutôt content de cette visite. En rentrant, petit tour au supermarché. Nous sommes suffisamment impressionnés par le choix et la présentation pour prendre quelques photos.

Samedi 7 octobre

Voici ce qui est prévu:

Nous commençons notre matinée par l’incontournable « Café de Paris » ! Marc nous a trouvé un type de ventilateur d’ordinateur que nous cherchons pour la voiture : vous savez, ceux qui sont intégrés aux appuis-tête et qui nous rafraîchissent quand il fait trop chaud. Cependant, après inspection, il ne convient pas. Donc, après un cappuccino, un expresso et un croissant, nous partons à la recherche d’un autre ventilateur.

Nous finissons par atterrir dans une zone « artisanale-industrielle » au sud d’Harare. Nous y perdons beaucoup de temps à cause de la circulation dense, bien qu’elle demeure calme et surtout sans de tintamarre infernal de klaxons. Bref, après 1h30 de recherche infructueuse, toujours sans ventilateur, nous décidons d’abandonner.

En route vers les Balancing Rocks ou Rochers en équilibre

Résultat de millions d’années d’érosion, elles sont une formation géologique emblématique que l’on trouve à plusieurs endroits du Zimbabwe. Pour le peuple Shona du Zimbabwe, ces formations ont une importance spirituelle. Elles sont souvent considérées comme des lieux sacrés et ont été utilisées pour des rituels religieux et traditionnels.

L’une des formations les plus célèbres de Balancing Rocks se trouve au parc national de Matopos ( parc à l’Est que nous visiterons un peu plus tard ). Mais l’image la plus reconnue internationalement de ces rochers est celle qui figurait sur les anciens billets de banque du Zimbabwe.

photo de Wikipédia

Il est 11h30 lorsque nous arrivons sur place et nous sommes un peu fatigués et blasés par notre périple dans la zone industrielle. En plus nous nous égarons en chemin et, au lieu de faire 2 km, nous en parcourons au moins 3 ou 4. C’est donc un peu « bof » que je prends quelques photos. Cependant, certaines sont vraiment impressionnantes. Elles sont, à mon sens, un rappel du pouvoir de la nature à façonner le monde qui nous entoure de manière à la fois surprenante et magnifique.

Je vous avais prévenu : la photographe n’était pas très motivée ! Nous décidons finalement de rentrer directement, sans visiter les autres endroits prévus. En chemin, nous traversons le centre de Harare pour avoir un aperçu de la ville. C’est agréable et paisible.

En fin d’après-midi, nous décidons de faire une petite marche dans notre quartier. C’est vraiment agréable. C’est beau, ça sent bon, c’est calme et nous sommes à 3 km du centre.

Dimanche 8 octobre

Pour notre dernier jour à Harare, nous avons prévu une marche en direction du Jardin d’Harare et du jardin botanique

3km de marche plus tard nous sommes dans le jardin.

Vite fait le tour, direction le jardin botanique en passant toujours dans ces larges avenues bordées de Jacaranda.

Le jardin est, bien sûr, très sec, car nous sommes en fin de saison sèche. Malgré ce manque de feuillage, les arbres sont très beaux et impressionnants. Nous ne le visitons pas entièrement, car il faut préparer la voiture pour le départ de demain. Dommage, mais nous y reviendrons.

Fondé en 1962 il couvre 58 hectares. Il présente une riche collection de plantes indigènes et exotiques, reproduisant divers écosystèmes du pays, tels que les forêts de montagne et la savane.

C’est un espace vert paisible au sein de la capitale , mais aussi un centre important pour la conservation, la recherche et l’éducation botaniques au Zimbabwe.

Je n’ai malheureusement pas le nom de tous ces arbres.

Si une envie vous prend de grimper à un arbre, choisissez-en un autre !

J’ai trouvé pour celui là , un Brachychiton acerifolius

13 km plus tard ( ma montre est low bat à 10 !) nous rentrons très content de notre balade

Voilà c’est termine pour Harare et cet article. Demain direction l’est : Nyanga

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