Du 9 au 26 Fev : PRINCE ALBERT – MONTAGU – FRANSCHHOEK – HERMANUS – LE CAP

Vendredi 9 février

Nous commençons la descente du Swatberg Pass

Les paysages sont tout simplement magnifiques.

À un carrefour, nous quittons le Swartberg et prenons à droite vers le Gamkaskloof, également connu sous le nom de Die Hel.

Les paysages sont differents plus plat ( pour l’instant ! )

C’est ici que Yannick prend le vélo, c’est trop tentant !

C’est vraiment très beau.

J’avoue que par moments, je flippe un peu ; certains virages sont raides, des épingles à cheveux, piste abîmée etc. Heureusement, je suis du bon côté, près du mur, donc je rase, je rase de peur du dévers.

POUUUUU , ici je n’aime pas !! Lorsque je ne suis plus du bon côté, ça va… un peu ! La piste est beaucoup plus étroite que celle du Sani Pass, mais ça va, je me débrouille pas trop mal. Lors du retour, Yannick a effectivement constaté que certains passages étaient un peu chauds (surtout pour moi !!).

Quinze kilomètres plus loin, Yannick s’arrête et reprend le volant.

C’est ici que tout part en live .

Pourquoi ?

Je reprends donc ma place à droite et voilà, je me trouve du mauvais côté. La piste est franchement étroite et, dès que je jette un œil (pas les deux !), mon regard se perd dans le vide ; c’est haut, abrupt et insuportable

Je parviens à prendre quelques photos . Derriere l’objectif j’ai moins peur !

Je referme les yeux, ça ne va pas mais allez savoir pourquoi, je cligne un peu pour voir si c’est terminé. L’horreur, c’est de pire en pire. Je respire mal, je commence à pleurer en silence. Yann me demande :

– « Ça va ? » Impossible de répondre, j’ai envie de vomir, je sens même que tout tourne. Yann insiste :

– « gg, ça va, ? Non, ça ne va pas ! On fait demi-tour. »

Et moi :

– « Non, non », j’entrouvre un œil et là, j’éclate en sanglots et je pleure, pleure. Ça va un peu mieux, je respire doucement mais, en voyant la suite de la piste, Yann me dit :

– « Non, stop, on fait demi-tour, il y a juste un point de vue qui nous le permet. »

« Ok, demi-tour. »

Ouf, c’est terminé. Les photos ne rendent pas vraiment la réalité, mais c’était vraiment HAUT ! Le retour se fait très tranquillement et c’est vraiment agréable. J’ai repris figure humaine et tout va bien. En fait, je pense qu’il y avait effectivement des dévers et ces falaises abruptes, mais il y avait aussi le fait d’avoir conduit sur cette piste qui comportait certains passages un peu difficiles pour moi, donc voila, j’ai décompressé et pour ça …je pleurrrrrre !

Nous retrouvons le carrefour du Swartberg Pass. Piste large aucun soucis. Yannick reprend donc son velo et je reprend le volant , il faut soigner le mal par le mal , non ?

Nous trouvons un camp au bord de la route sans beaucoup d’interet.

Samedi 10 février

Direction Montague

Route sympa , très sympa !

Ronnies Sex Shop

Cette attraction de la Route 62 est certainement une histoire amusante. L’histoire raconte que Frank Ronald (Ronnie) Price a acheté une petite maison de fermier sur une section isolée de la R62. Son objectif était d’ouvrir un stand de ferme vendant des produits frais aux commerçants de passage. Il a peint le nom « Ronnies Shop » sur le côté du bâtiment, mais les affaires n’ont pas démarré sur un bon pied.

Puis un jour, ses amis ont décidé, pour rire, d’ajouter le mot « Sex » au nom, pour le faire lire « Ronnies Sex Shop ». Très vite, cette enseigne irrésistible a attiré de nombreux passants, et l’irritation initiale de Ronnie s’est transformée lorsqu’il a commencé à voir l’opportunité commerciale que présentait la nouvelle popularité de son établissement. Sur les conseils de ces mêmes amis, Ronnie a ouvert un pub… et le reste, comme on dit, appartient à l’histoire.

Aujourd’hui , Ronnies Sex Shop est l’un des pubs les plus populaires de la Route 62 , et les motards, les voyageurs et les vacanciers.

Quelques photos et deux croque monsieur plus tard nous reprenons la route.

Nous arrivons à Montagu. Les camps sont pleins sauf un, De Bos farm camp , un camp très simple et presque sans personne.

Dimanche 11 février.

Petit déjeuné avalé nous continuons notre route vers Franschhoek.et Hermanus.

Franschhoek.

Franschhoek signifie « le coin des Français » en néerlandais . Nous devions donc nous y rendre !

Son histoire est étroitement liée à celle des huguenots, des réfugiés français qui ont fui les persécutions religieuses après la révocation de l’Édit de Nantes par le roi Louis XIV en 1685. Cette révocation a mis fin à la période de tolérance religieuse et a déclenché une vague de persécutions contre les protestants en France.

En réponse à cette situation, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, qui contrôlait alors le Cap, a offert aux huguenots l’opportunité de s’installer dans cette région. En 1688, les premiers huguenots arrivèrent au Cap et se virent attribuer des terres dans la vallée, qui était alors connue sous le nom d’Olifantshoek (le coin des éléphants), en raison des troupeaux d’éléphants qui parcouraient la région. Les huguenots ont rapidement changé le nom de la région en Franschhoek, marquant ainsi l’importance de leur héritage et de leur influence sur la région.

Ils ont apporté avec eux leur expertise en viticulture et en agriculture, transformant la vallée en une région prospère pour la culture de la vigne. Aujourd’hui, Franschhoek est célèbre pour ses vignobles de renommée mondiale et sa cuisine raffinée, qui attirent des visiteurs du monde entier. La ville est également connue pour son patrimoine architectural, avec de nombreux bâtiments reflétant l’influence française sur la région.

Trop bon gateau

Un resto sympa, et nous descendons vers Hermanus pour voir les baleines qui ne sont plus là ! Eh bien, on ne sait jamais, s’il y en a une qui s’est perdue !!!

Lundi 12 au 26 février

Évidemment il n’y a de baleine à Hermanus juste quelques dauphins au large.

Nous longeons la côte jusqu’au camp de Froggy Pond, au bord de la baie de Boulders où il y a une colonie de pingouins.

Avant d’aller les voir, direction le fameux Cap de Bonne-Espérance et la pointe du cap.

La pointe

Vers le cap de bonne Espérance

Voila, c’est fait !

Retour vers la baie de Boulders.

Nous pensions aller voir la colonie de pingouins, mais en voyant quatre bus bondés sur le parking, nous sommes découragés et faisons donc demi-tour vers la côte où il y en a une douzaine qui ont aussi fui la foule ! Nous nous en contenterons, et ils nous ont bien gâtés en venant nous voir.

Nous repartons vers la côte ouest que nous trouvons plus sympa. Mais avant c’est petit dej et gym avec une belle vue.

De ce côté c’est la place des surfeurs, Yannick me fait remarquer que, lui aussi, il a une planche et encore mieux, il en a quatre !!

Le vélo nous suit toujours, encore crevé mais il suit.

Nous nous arrêtons dans un camp un peu moyen, mais nous faisons une superbe rencontre.

Une dame vient nous voir et nous explique qu’elle a perdu son chat. Elle propose, si cela ne me dérange pas, de me donner son WhatsApp pour que je puisse la prévenir au cas où il passerait par là. En regardant la voiture, elle voit qu’il y a des inscriptions en français et commence à parler un peu français. Sa maman était professeure de français, mais ce qui est incroyable, bien sûr, ce n’est pas cela, mais ce que cette famille a accompli. Ils ont voyagé pendant sept ans à travers l’Afrique dans un camion vert, utilisant de l’huile de friture comme carburant !

Voici le lien du blog. : https://africaclockwise.wordpress.com/blog/

Une heure plus tard, qui arrive près de nous ? J’appelle Rudy immédiatement, et tout le monde est rassuré et content.

Mercredi 14 février

Belle balade sur la plage. Un aller-retour riche en couleur.

Avec un demi-tour, pas envie de jouer les gros durs !

Et après l’effort …

Jeudi 15 février

Avant de rejoindre Cape Town, nous nous arrêtons pour voir Josette et Jacques de Harare qui sont installés dans un camp juste à côté. . Nous avions rencontré Jacques au marché à Harare.

Magnifique rencontre et magnifique échange pendant la journée et la soirée passée en leur compagnie. Ce sont de très grands voyageurs, comme nous, enfin non, pas comme nous ; ces deux-là sont vraiment d’une pointure au-dessus. Ils ont un camion que Jacques a légèrement modifié (!!) et ils ont voyagé dans toute l’Afrique depuis très longtemps. Quels pays ont-ils visité ? Plus facile de lister ceux qu’ils n’ont pas visité ! En fait, je crois qu’il n’y en a pas. Josette, corrige-moi si je me trompe.

Vendredi 16 février

Nous devons nous quitter car nous devons aller au garage Toyota. Comme dit précédemment, la Toy a un problème de flottement. Il faut donc vérifier le boîtier de direction. Nous allons y rester 8 jours.

Court récit historique sur le Cap :

La région qui englobe aujourd’hui Le Cap était principalement habitée par les peuples Khoïsan, un peuple autochtone composé des groupes Khoïkhoï (ou Khoi) et les San. Les Khoïkhoï étaient principalement des éleveurs, tandis que les San étaient des chasseurs-cueilleurs. Ces deux groupes avaient des modes de vie distincts mais partageaient certaines technologies et langues, et leur présence dans la région remonte à plusieurs millénaires.

Les Khoïsan étaient les habitants originaux et les seuls habitants connus de la région du Cap avant l’arrivée des Européens. Ils avaient des sociétés bien établies, avec des économies basées sur la chasse, la cueillette, et l’élevage pour les Khoïkhoï. Leur connaissance de la terre et des ressources naturelles leur permettait de vivre en harmonie avec l’environnement.

Avec l’arrivée des Européens, les Khoïsan ont été confrontés à des défis majeurs, notamment la colonisation de leurs terres, les maladies introduites, et les conflits. Cela a entraîné une diminution significative de leur population et une perturbation de leur mode de vie traditionnel. Les interactions et les conflits entre les Khoïsan et les nouveaux arrivants européens ont marqué le début d’une période de changement radical pour la région du Cap.

1488 : Bartolomeu Dias découvre officiellement le cap de bonne espérance.

Avant cette découverte la région était habitée par les peuples Khoïsan depuis des millénaires.

La découverte de Dias a marqué un tournant dans les routes maritimes car elle a ouvert la voie à un passage maritime vers l’Inde et l’Extrême-Orient,. Ce fut une étape pour le commerce maritime international.

1652 : Arrivée des Européens : Le Cap fut d’abord établi par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales comme un ravitaillement pour ses navires voyageant entre l’Europe et l’Asie. Jan van Riebeeck fut le premier gouverneur, et sa mission était de fournir de la nourriture et des soins médicaux aux navires de la Compagnie.

1795 : Colonisation britannique : La ville passe sous contrôle britannique.

1803 : La ville est brièvement reprise par les Néerlandais.

1806 : La ville est definitivement cédée au Royaume- Uni.

1860 / 1880 : découverte de diamants dans d’autres parties de l’Afrique du Sud

Au 20ème siècle  : Apartheid : avec l’instauration de l’apartheid en 1948, Le Cap, comme le reste du pays, fut soumis à une ségrégation raciale stricte. Cependant, la ville était aussi un centre de résistance politique contre l’apartheid.

1990 : Fin de l’apartheid . Début des négociations pour mettre fin à la ségrégation raciale.

1994 : Nelson Mandela est élu président lors des premières élections démocratiques ouvertes à tous les citoyens, quelle que soit leur race.

Aujourd’hui : Le Cap est connu pour sa beauté naturelle, son port, sa montagne de la Table qui domine la ville, et son mélange vibrant de cultures. C’est un centre touristique majeur ainsi qu’un hub économique et technologique important en Afrique du Sud.

Cette histoire simplifiée couvre les principaux événements qui ont façonné Le Cap, mais la ville possède une richesse culturelle et historique bien plus profonde, reflétant les complexités de son passé et de son présent.

Quelques runs

Lundi 26 février

Départ vers le nord ….

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