Du nord du Marienfluss à  Sesfontein.

16 février.

Nous quittons notre beau héron de la kunene au camp Syncro et nous redescendons par la vallée de Harman.

La vallée est tout aussi belle que sa voisine du Marienfluss avec en plus de belles autruches un peu partout.

Quand je vous dis qu’elles sont étranges et envoûtantes ces deux vallées, même mon appareil photo en perd son latin !

Et une espèce de champignon bizarroïde

Et malgré tout, des arbustes bourgeonnent avec ici et là quelques fleurs.

Et un marcheur épuisé.

Les paysages défilent , toujours aussi beaux.

Des villages hymbas un peu partout.

Nous stoppons avant Puros . Bush camp.

17 février

C’est reparti pour un lodge cette fois à Puros et à peine avons nous fait quelques mètres encore de belles autruches.

Et antilopes, oryx, girafe, voila aussi pourquoi nous aimons ce pays, les animaux ne sont pas uniquement dans les parcs.

Ha je l’avais oublié celui là , le pass Joubert !

Jan Joubert écologiste qui aimait passionnément la Namibie, a été assassiné en juin 2006. « Personne ne connaissait la Namibie mieux que lui. Il a donné sa vie pour l’écotourisme et l’élévation du peuple – il est ironique qu’il ait dû être assassiné là-bas », a déclaré son frère.

Là, on n’en peut plus ! Ras la casquette et les couettes !

Pour descendre de la voiture il faut être souple !

Enfin fini, vivement Puros et le beau lodge qui nous attends.

Le pass est vite oublié grâce à quelques Springboks.

La piste est vraiment top.

Mais très vite ça recommence, pas difficile, mais un peu fatiguant, des cailloux, des cailloux …

Celui là est un peu comme nous !

Ahhh un Oryx et la fatigue disparaît.

Enfin Puros, yes, à nous le repos bien mérité.

Pour le repos top, il faudra attendre, le lodge est fermé !! Nous nous posons dans un autre, mais pas de resto. Pas grave on se régale quand même.

18 février

1ere réflexion : j’espère de le Fort de Sesfontain n’est pas fermé sinon on est mal ! Nous passons faire le plein de carburant chez Collin comme en 2015 mais sans les tomates !

Mais Puros, Puros, il y a quelque chose à faire ici, mais oui, il est sur ma liste. Le canyon et peut-être les éléphants du désert. Ah si on doit le faire, ça serait trop bête, on est juste à côté. Bon c’est promis si c’est galère on n’insiste pas.

Nous traversons la rivière Hoarusib sans cesse et sans difficulté.

Et puis ici, stop. Les traces de voitures disparaissent. Yannick va sonder et effectivement c’est mou, mou mou, son bâton s’enfonce d’environ 70 cm .

Demi-tour, mais il y a une petite piste qui part vers le sud et remonte de l’autre côté. Ca ne doit pas être trop difficile et puis on va le regretter si on ne tente pas par là. et c’est parti.

Ça va, ça secoue un peu, mais on a eu pire alors ça passe et puis c’est super chouette avec de belles rencontres.

1 h de piste plus tard, nous y arrivons et malheureusement c’est pareil. Inutile d’insister et nous ne nous attarderons pas vu les traces fraîches que nous détectons au sol !

Aucun regret et direction Sesfontain et le lodge. Sur la piste nous nous arrêtons pour voir de plus près ces arbres violets accrochés à la montagne ainsi que ces trainées blanches.

Et toujours de belles surprises.

80 km de plaques d’Eternit nous arrivons enfin à Sesfontain et le fort est ouvert .

On aime beaucoup cet endroit . Il n’a pas changé, toujours aussi authentique et spécial, un peu comme nos deux vallées.

Le fort a été construit en 1896 par le gouvernement de l’ancienne Afrique du Sud-Ouest allemande pour lutter contre le braconnage, la contrebande d’armes et la peste bovine. Le Lodge est situé à l’intérieur du Fort qui a été restauré de manière authentique jusque dans les détails des ruines. Laurence d’Arabie aurait aimé aussi j’en suis certaine !

Bon ce soir on se lâche un peu !

20 février

Nous faisons un safari organisé par le lodge pour aller voir les éléphants du désert dans le lit de la rivière Hoanib

De vrais touristes, comme me l’a fait remarquer David. Ca fait du bien de temps en temps et puis les éléphants, je veux les voir! ( caprice N° 3)

Les paysages défilent encore

Et une quarantaine de kilomètres plus loin il y a en a 2 puis trois puis 10, c’est comme à la télé! Je retiens mon souffle et n’en reviens pas. Un couple allemand hier au lodge n’a pas eu cette chance. Quel spectacle

À 12 h 30 nous stoppons manger un repas préparé par le lodge. Sandwich, fruits, gâteaux eau, jus de fruits…

Et quelques minutes plus tard juste à coté de nous une maman et son éléphanteau. Impossible de s’approcher le guide ne veut pas . Oui, je sais, il a raison mais, bon juste un peu ! non , ok !

Nous continuons à descendre la rivière, car le guide nous a montré des traces de lions (ce sont bien les mêmes que l’on a vus vers Puros!)

Nous ne sommes pas dans un parc , c’est vraiment fabuleux.

Deux petites dernières et on rentre

Qu’ils profitent de cette végétations luxuriante car ça commence déjà à sécher.

Retour au lodge et nous restons un jour de plus. Yannick doit vérifier la voiture il y a eu des goujons de cassés. Nous faisons la connaissance de Christine et son mari avec qui nous échangeons agréablement quelques instants.

21 février

Yannick bosse sur la Toy. Il y a 6 goujons de cassés sur bolt du pont avant.

S’il ne trouve pas de goujons à Tsumeb, il fera souder ces petites plaques qu’il a découpées.

Nous faisons la connaissance d’un autre couple de Français Overlanders, Lulu et Flo. Ils sont partis depuis 6 mois à travers l’Afrique. Nous passons la soirée ensemble et partageons nos expériences . Lucille a augmenté ma liste de caprices et je l’en remercie du fond du cœur !

22 février

Départ pour 1 semaine de vacances à Etosha park. Mais avant, Yannick regarde la voiture de Florian. Il y a du jeu dans le volant. Et voila, ni une ni deux, une roue est démontée. Yannick lui explique tranquillement ce qu’il faut faire pour régler les roulements des essieux avant.

Florian se retrouve apprenti en quelques minutes sous l’œil expert de Yannick buvant une bonne tasse de café..

De notre côté, Lucille et moi, assises confortablement à l’ombre, supervisons discrètement les opérations !

Le pauvre !

Nous nous quittons et nous espérons nous retrouver avec grand plaisir vers swakop. C’est parti pour Etosha.

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