Du 16 au 20 nov: MALLOTJA –  PHOPHONYANE Falls – MLAWULA reserve – S.A

Véronique m’a dit de placer l’Eswatini sur la carte RSA… Voila Véro c’est fait !

 

 

Jeudi 16 novembre

Nous appréhendions ces quatre jours de mauvais temps, mais finalement, c’était chouette. Cela nous a permis de faire deux belles randonnées et de découvrir ainsi l’Eswatini rural. Le logement, simple, était très bien.

Départ ce matin sous le soleil vers Malolotja parc

Ce parc national de Malolotja est une vaste zone de conservation de 18 000 hectares Connu pour sa nature sauvage et accidentée . abrite la montagne Ngwenya, le deuxième plus haut sommet d’Eswatini, et les imposantes chutes de Malolotja, les plus hautes du pays. Les divers habitats vont des prairies aux forêts afro montagnardes, abritant une flore variée, notamment des orchidées et des cycadales anciennes, et une faune telle que des zèbres, des gnous et surtout des blesbok

Il offre 25 kilomètres de routes à explorer en 4×4, à vélo ou à pied. Le top !

Le camp est identique à 2016 sauf que nous sommes encore seuls!

Il est 10h40 et nous commençons notre trail.

Voici la rando en photo , sympa aussi

Voici l’exploit en Garmin . Vous pouvez clicker sur la photo pour plus amples infos .

Ce soir, nous sommes subtilement rincés ! Le dénivelé était plus important qu’on ne le pensait, surtout avec quelques printemps en plus au compteur. Quant au sentier de trail, il semblait avoir un faible pour les cailloux, qu’ils soient gros ou petits !

Quel spectacle encore ce soir ! Les petits courants comme des dératés et ont des pointes de vitesse impressionnantes.

Vendredi 17 novembre

Nous restons un jour de plus dans le parc ; il fait beau, alors un peu de gym et nous allons faire une petite marche pour dérouiller nos légères courbatures.

Réparation de …Oui oui il est encore crevé , les deux roues cette fois !

Une petite balade en voiture cette fois

Samedi 18 novembre

Nous quittons notre parc préféré en compagnie de beaux élans du cap, les zèbres et des blesboks.

À la découverte des chutes de Phophonyane qui se situent dans le nord-ouest d’Eswatini. Beauté pittoresque et cadre serein, ces chutes invitent indéniablement à une pause, n’est-ce pas ?

On dit que cette cascade est une merveille géologique, car elle s’écoule sur une série de roches anciennes et de formations rocheuses uniques.

Alors, allons-y !

La route est toujours très chouette

Pour cette randonnée également, préférons une vidéo plutôt qu’un long discours. Mais je vous préviens, si j’entends ne serait-ce qu’un rire, ma vengeance sera terrible !

Quelques images pour celles et ceux qui préfèrent.

Nous quittons ce charmant lieu, et je me mets en quête d’un campement en altitude, à la recherche d’un peu de fraîcheur.

Mt Grennwoods camp, un peu au nord, parfait . Aie aie, le GPS nous guide à travers un dédale de pistes, qui deviennent progressivement plus étroites et plus accidentées.

Ça monte, ça descend et voici la pluie …sur ces pistes en latérites on risque de faire un peu de patinage !

Après plusieurs demi-tours, nous trouvons enfin la bonne piste, mais la descente continue ! Pour un lieu nommé ‘Mt’, il ne semble pas si élevé, peut-être plus comparable à nos Monts d’Arrée ! Et maintenant, une rivière !

En examinant de plus près le nom indiqué sur le GPS, aie, aie, surprise : ce n’est pas ‘Mt’ mais ‘Mr’ ! Une petite méprise qui un léger impact sur la graduation du thermomètre ! C’est un sauna ! et trop tard pour chercher autre chose.

Lorsque le soleil se cache enfin, la température devient enfin agréable, ouf de soulagement. Quant au camp, il est très convenable : une salle de bain et une cuisine sont à notre disposition, et, évidemment, nous sommes à nouveau les seuls.

Dimanche 19 novembre

Nous quittons notre camp, qui, ma foi, a été fort agréable, en nous dirigeant vers l’est, en direction de la réserve de Mlawula.

La route est très sympa comme d’hab

La tentation est trop forte, je lance rapidement le drone pour un survol. Avec le soleil éclatant, il n’est pas facile de voir l’écran, donc je cherche constamment de l’ombre. Cette fois, je me retrouve courbée à l’arrière de la voiture. Soudain, nous entendons une voiture. Alors que j’étais en train de faire descendre le drone, je stoppe la manœuvre et attend. Yann me prévient : « Reste en l’air, ce sont des militaires ! » Oh non, pas encore (voir l’incident en Angola https://ggroadtrip.com/3-ggroadtrip-2023-angola/. Ouf , ils passent sans s’arrêter, je fais descendre le drone et zou dans la voiture. Bien que les drones ne soient pas interdits en Eswatini, mieux vaut être prudent.

Une fois arrivés sur la route principale, nous apercevons la police. Un agent laisse passer la voiture devant nous, puis nous demande de nous stationner sur le côté. C’est notre première rencontre avec la police dans ce pays. L’agent se renseigne de notre bien-être, une courtoisie que nous lui rendons. En d’autres termes, comment allez-vous ? Bien et vous ! Il nous interroge ensuite sur notre provenance et notre destination, une routine classique lors d’un contrôle.

Nous lui expliquons que nous venons du camp de Mr Greenwood et que nous nous allons à… aïe, comment prononce-t-on ce mot ? Hlane. Je lui montre la carte et tente une prononciation, qui le fait éclater de rire. « C’est ‘Chaiene’ », me corrige-t-il avec amusement. Ah, d’accord, merci. Il nous explique ensuite qu’ils nous ont repérés sur une piste non loin et voulaient simplement s’assurer que tout allait bien pour nous. Aucun contrôle de passeport ou de permis.

En réalité, nous ne nous dirigeons pas vers le parc de Hlane, car nous y étions déjà allés en 2016 et n’avions pas trouvé le camp particulièrement agréable, surtout par cette chaleur. Nous préférons donc explorer la réserve de Mlawula.

De part et d’autre de la route, s’étendent sur plusieurs kilomètres des champs de canne à sucre.

En effet, le sucre est l’une des principales exportations de l’Eswatini. C’est l’un des plus grands producteurs de sucre en Afrique. Le pays possède plusieurs grandes plantations de canne et des usines de traitement modernes.

L’Eswatini exporte une grande partie de sa production de sucre, principalement vers les pays de l’Union européenne, les États-Unis et au sein de la région de l’Afrique.

À la réception du parc, le garde nous conseille de visiter d’abord le camping et, si celui-ci nous convient, de régler lors de notre sortie. Ok ça marche

Nous sommes accueillis par des girafes

Nous arrivons au camping et il nous convient tout à fait. Comme vous le remarquez, nous sommes encore …

Juste à côté le panorama et plutôt sympathique

La soirée se déroule calmement. Ah oui, le vélo, savez-vous ce qu’il attend avec impatience ? Depuis janvier, il nous accompagne, mais le nombre de kilomètres parcourus sur ses roues est facile à calculer. Son grand moment est prévu pour le Sani Pass , ce fameux col du Lesotho. Yannick a prévu de le descendre cette fois en VTT. Vaste programme car il faudra que je suive en voiture !

Lundi 20 novembre

Ce matin c’est petite rando. Quelques beaux passages avec la vue sur la rivière Mawula, des fleurs….

Et une en particulier cette fleur. Hier soir, lorsque nous sommes arrivés en voiture, nous avons fait une petite marche parmi l’herbe et les fleurs. De retour dans la voiture, une odeur de noix de coco était si forte que j’ai cru que mon flacon d’ huile de coco s’était renversée. Après une recherche minutieuse, je constate que le flacon est intact. La source du parfum ? La voici : La Syncolostémon canescens ( sauge de noix de coco)! C’est incroyable, nous ne connaissions pas cette fleur, et quel parfum.

Après une marche de 11,66 km sous un soleil de plus en plus ardent, une bonne douche s’impose avant de partir pour le Blyde River Canyon.

Plusieurs itinéraires sont possibles pour s’y rendre, mais le plus tentant est sans doute de passer par le Parc National Kruger. Eh oui, pourquoi pas !

Nous quittons l’Eswatini, tout aussi enchantés qu’en 2016. Le passage des frontières est de plus en plus rapide à l’exception d’une petite particularité en Eswatini. Nous avons été choisis pour participer à un sondage ! Super … Bien que légèrement long, l’exercice s’est avéré être sympathique et convivial.

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