B.P. PLATJAN – PAN NXAI – MAUN

  

 

Mercredi 7 juin

En route vers le Botswana. Voici ce qui était prévu mais nos plans sont changés, car nous recherchons la chaleur !

  1. Plumtree border porst Zymbabwé / Botswana Ramokgwebana
  2. Francistown ( course, lave linge …)
  3. sud de tshesebe voir tantebane clubhouse possible camp
  4. Nata et Nata bird Sanctury
  5. Avant MABOLE entree vers Makgadikgadi si meteo OK
  6. Sortie du park par le ORAPA Game Park
  7. Mopipi vers entrée parc Kalahari MATSWERE GATE
  8. Kalahari
  9. Sortie parc Kalahari vers Maun
  10. Maun
  11. Moremi
  12. Kasane et Chobe park
  13. SOIT CAPRIVI ; SOIT CHUTES VICTORIA

Nous sommes au camp de Platjan et allons à Francistown pour faire du ravitaillement

Passage frontière à Platjan hyper tranquille des deux cotés. Tout de suite après le poste frontière c’est de la piste pour notre plus grand plaisir. Quelques kilomètres plus loin ce sont des zèbres qui nous souhaitent la bienvenue.

Nous passons au-dessus de la rivière Mothouste.

Et aussi à côté d’une très belle retenue d’eau le lac Thunes

Nous arrivons à Francistow et campons à Tati camp. Bof !

Jeudi 8 juin

Bon anniversaire Jacques ! Nous faisons rapidement les courses. Pour la carte sim c’est une autre histoire. Une fille d’attente chez Muscom d’environ 2 h nous attendait ! Hors de question de poiroter aussi longtemps nous allons chez Orange et le tour est joué. Nous quittons la ville vers 12 h avec plaisir même si c’est une ville qui semble bien agréable.

Nous nous dirigeons vers Nxai Pan NP en traversant la Pan. Nous stoppons au camp Moritiva wa Selemo, ( croix bleue) bien mais sanitaires très très rustiques !

Vendredi 9 juin

Direction le Pan. Nous passons devant la mine Tsha

Sable profond, beaux paysages et traversée de pan, c’est un régal.

Nous décidons de stopper au camp Lekhubu Island. Après une rapide inspection nous n’y restons pas, on n’aime pas trop. Nous allons voir plus loin le Makgadigadi camp, il est à l’abandon …

Nous continuons à la recherche de l ’emplacement top.

Nous avons la version, lac des cygnes, en mode autruches !

Ici ? Non trop de herbes sèches et de farine.

Nous y voila …avec de belles traces d’autruches

Croix rouge

LE camp idéal est ici ! Encore un wild camp haut de gamme, au diable l’avarice.

Soufflage obligatoire !

Venez , nous allons nous installer pour le couché du soleil

Avec une température délicieuse quel bonheur.

Alors, vous en pensez quoi ?

Samedi 10 juin

Nettoyage du frigo et démontage, car il y a un problème avec les connectiques. Quelques petits coups de soufflets et le tour est joué.

Le paysage est vraiment très chouette avec en plus des autruches et des chevaux , sauvages ? je ne sais pas mais, farouches , oui !

Arrêt course (eau et pain) à Gweta et en route vers le Nxai Pan NP. Yannick désensable le véhicule Marc un compatriote qui est bien mal engagé avec des roues gonflées à 4 kg100 !! dans du sable légèrement profond.

La piste est légèrement sablonneuse et beaucoup de tôles ondulées grrrr… Nous arrivons au camping Nxai sud, le ton est donné .

Une petite balade dans le Pan en fin de soirée.

Camping sympa, ouvert comme la plupart au Botswana.

Dimanche 11 juin

Balade dans le Pan à nouveau et beaucoup d’animaux au point d’eau.

L’aigle martial

Nous rentrons vers 12 h au camp. Nous nous installons et déjeunons. A 13 h je commence à m’installer pour trier les photos.

Soudain Yann me dit : «  gg un éléphant ! » oui ok, il était là hier à côté du bloc sanitaire. «  Non non, gg regarde, il arrive vers toi ! »  GLOUPSSSS… Je dégaine mon tel toujours dans la poche arrière de mon short et je recule doucement. Yann ferme doucement aussi les portes arrières de la Toy et je filme, je tremble, je …ne suis pas rassurée du tout du tout et Yann non plus. Babar s’approche, bouscule le fauteuil et…le plit délicatement. Je regarde le panneau solaire, non s’il te plait, pas le panneau. Il n’y touche pas, passe sa route calmement et va boire juste à côté. Nous descendons de la voiture. Je m’installe sur la table avec l’ordi face à Babar et je jette un œil toutes les 30 secondes, ce qui n’améliore pas ma cadence de triage de photos !

Et il revient, oh non il stoppe juste à côté de nous. A coté les autres personnes ramasse toutes leurs affaires et attendent.

Soudain il creuse le sol, aspire de la poussière et s’en fiche partout sur lui et… sur nous ! Cela dure 10 minutes. Enfin il avance de 2 m et pose sa tête sur un tronc d’arbre et, s’endort !! nonnnnnn, Babar, s’il te plaît. Il se réveille et recommence avec la poussière ! Enfin se décide à traverser le camp .

Jolie expérience.

Nous rencontrons Dorothée et Jean-François qui sont des environs de Grenoble. Soirée bien sympa.

Lundi 12 juin

Nous quittons notre camping en direction de baines baobab. C’est assez surprenant et le site a une histoire. Ces arbres sont même devenus monuments nationaux.

Lorsque les Européens commencent à explorer le Botswana, alors nommé Bechuanaland, à la fin du 19ème siècle, les baobabs sont utilisés comme points de repère par les premiers missionnaires du pays.

Thomas Baines est un peintre paysagiste britannique qui s’est rendu pour la première fois en Afrique du Sud dans les années 1850 en tant qu’artiste de guerre. Après avoir dessiné les champs de bataille de Bloemfontein, il s’installe dans la tranquillité de la nature, capturant les paysages de l’Afrique australe à l’aquarelle.

Baines est reconnu comme un artiste, naturaliste et géographe exceptionnel, et son travail est si bien accueilli que la Royal Geographic Society l’invite à rejoindre David Livingstone lors de son deuxième voyage sur le fleuve Zambèze en 1858.

Après avoir quitté Livingstone en mauvais termes, Baines décide de rejoindre James Chapman, un commerçant de bétail et d’ivoire, qui voyage en Namibie, puis aux chutes Victoria.

Ils quittent tous les deux l’Afrique du Sud dans les années 1860. Ils vont vers le nord en chariot à bœufs avant de se diriger lentement du désert du Namib vers l’énorme Mosi oa Tunya. En voyageant à travers le désert du Kalahari ils décident de faire une pause et de camper à l’ombre d’un groupe de sept baobabs.

Ses arbres qui soulagent Braines de la chaleur l’inspire au point où il en fait une l’aquarelle intitulée « Un groupe de baobabs sur le nord-ouest des casseroles de Mtwetwe, mai 1862 ». L’œuvre d’art originale est conservée dans les archives anglaises,

C’est vrai que voir ces 7 baobabs au milieu de ce vaste paysage salin et sans fin ça impressionne. De plus, le site n’a pas changeait depuis 1862 !

Mais, même si pendant la saison des pluies la région se transforme en une immense nappe d’eau Comment peuvent-ils survivre dans cet environnement car Baines baobab reste sec la majeure partie de l’année ?

Nous quittons ce parc en compagnie de quelques animaux, des Babars, des autruches … et surtout en étant très content de cette découverte.

Vers Maun

Tiens notre premier contrôle de police. Le policier est toujours sur la droite (conduite à gauche) je baisse ma vitre et il me demande mon permis de conduire. Yannick me tend son permis, logique c’est lui qui conduit.

Le policier le regarde et me dit : « mais c’est celui du monsieur ça, je vous ai demandé le vôtre » !! Je regarde Yann, je prends mon permis et lui le donne, il regarde, me regarde, et dit : «  OK, c’est bon »

Quelqu’un à une explication ? Parce que je vous assure, je n’ai pas de volant devant moi.

Nous nous installons dans le même camp qu’en 2016 et vers 18 h nous voyons un land tout vert qui arrive, c’est Marie et Rémi deux jeunes compatriotes overlanders.

Nous passons la soirée ensemble, vraiment top

Mardi 13 juin

Mon Dieu ça caille, car le vent c’est levé. C’est doudoune, bonnet et pantalon. L’internet ne fonctionne pas, grrrr , comment voulez-vous que j’avance sur les articles.

Yannick bricole et moi je tente de capter les bonnes ondes « internet » qui décident de se réveiller dans l’après-midi avec en prime une accalmie du vent , ouff

Ce soir nous sommes invités par nos charmants voisins.

Belle soirée et nuit très fraîche. À l’intérieur de la voiture fenêtres fermées ça va mais nos frenchis à côté ont un peu froid, ahhhhh s’il avait la petite couverture chauffante que Rémi a laissé en France (clin d’œil pour Rémi !!)

Mercredi 14 juin

Beau soleil, plus de vent et internet fonctionne, tout va bien. Yannick continue ses bricoles et je passe la 4eme sur les articles.

De leur côté Marie et Rémi ont un petit problème avec leur voiture. Joint de culasse ou radiateur ? C’est le radiateur, ouff. Le garagiste qui s’occupe de la voiture est très sérieux et tout rentre dans l’ordre.

Et ça discute bricolage en langage LandToy !

Ce soir c’est resto. Il fait encore bien frais lorsque l’on redescend au bord de la rivière.

Jeudi 15 juin

Nous restons une journée de plus, on est très bien dans ce camp. Ça bricole encore des deux cotés.

Ce soir les jeunes nous ont préparé un beau feu de bois, super soirée encore.

Vendredi 16 juin

Nous quittons nos amis et direction Maun et le fameux hélicoptère sans porte dont nous a parlé Lucille à Sesfontein et que j’ai inscrit sur ma liste des caprices.

Nous allons à Audi camp et ils resservent pour nous, 15 h 00 cet après-midi, super. Nous avions fait l’avion au-dessus de l’Okavango en 2016 cette fois les sensations sont, …OMG !

Nous arrivons à l’aéroport 30 minutes avant car il faut passer la douane, car nous survolons l’espace international. Tout se passe bien.

Et voici la bête et nous nous installons contents comme des gosses.

Mais au décollage je suis pétrifiée, mon vertige est en mode puissance 1000. Habituellement quand ça commence, je m’assieds et je pleure ! Là, eh bien, je suis déjà assise donc ça c’est fait, mais je ne pleure pas, impossible ça se sort pas. Par contre, je suis à la limite de l’évanouissement tellement j’ai peur. Je commence même à avoir envie de vomir. Non non, pas sur le pilote, ni sur les commandes, pas dehors non plus.

Je ferme les yeux, l’envie de vomir semble se calmer. Je me penche vers le pilote tellement j’ai peur d’être happée par ce vide qui me tend les bras. Yannick derrière moi me tient les épaules en tentant de me redresser, peine perdue je suis plus raide que la justice. Je lance un coup d’œil rapide autour de moi pour voir ou je peux me tenir en cas de virage sur la gauche . Il y a bien le manche de pilotage, mais je doute que le pilote apprécie cette audace. Yannick derrière n’a aussi qu’une crainte c’est qu’au cas où ça penche trop, je me jette sur le manche ! Je tente de me tenir au bord du pare-brise. Je tends doucement mais alors très doucement mon bras en direction du bord mais lorsque le bout de mes doigts passe à l’extérieur ma main est violemment entraînée vers l’arrière. Je trouve enfin un appui sous mon siège, j’agrippe les deux cotés solidement et je commence à me redresser légèrement (c’est le pilote qui doit être content!)

Je ferme encore les yeux, super ! c’est quand même pas top pour découvrir le paysage. Je réfléchis et me raisonne, je ne vais pas tomber, le pilote connaît son boulot etc … je respire doucement, profondément. Je commence à me détendre. Yannick me dit : «  regarde gg, des girafes » Euh, non, c’est encore trop tôt pour regarder en bas. Il m’aura fallu environ 20 minutes pour enfin apprécier le vol.

Quel spectacle, Yannick est très alaise, un pied à l’extérieur posé sur le support de l’hélico et il filme avec la GoPro.

Bien, il va falloir que je commence à prendre des photos. Mon Dieu encore une épreuve. Prendre l’appareil sans trop bouger (on ne sait jamais, ça pourrait faire pencher l’hélico!), le lever, viser… Voilà ça vient et c’est tellement magnifique. Nous ne sommes pas très haut donc nous voyons parfaitement les animaux. Des centaines d’éléphants, de buffles de gnous. …Le paysage est aussi sensationnelle

Et en prime , un beau léopard.

Retour au camp, Audi camp , quelle journée.

Ce soir la température est impeccable

Samedi 17 et dimanche 18 juin

En route vers la rivière Khwai , Savuti et Moremi …dans le prochain article

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