DE SOSSUSVLEI  à AUS – 

Jeudi 13 avril

Nous quittons les dunes et nos amis.

Direction Aus en empruntant la route 707 qui est sublime

Un autour à l’affut.

Et ici un très beau nid de Républicain Social en pleine construction . C’est impressionnant

Brindilles par brindilles c’est complètement fou.

Certains apportent des plumes. Et un autre une brindille plume !

C’est reparti , tient Picasso est passé par ici au dirait !

Nous stoppons au camp Kanaan.

Le camp est top. Yannick commence à contrôler une roue qui se dégonfle un peu trop souvent. Il est allongé sous la voiture et soudain j’entends : «  gg, gg, un suricate ! Regarde, viens… »

Vite, vite, appareil photo en main, mais ils sont tellement rapides et puis entre un seau et une voiture pas très facile de prendre une photo sympa.

Mon Dieu, comme pour les lycaons, c’était mon rêve de voir des suricates. En fait, ils me font penser à mes 3 loustics !

Je clic clac clic clac et nous retournons à nos occupations, Yann sous la voiture et moi en cuisine.

Nous papotons tranquillement trop contents d’avoir vu ces adorables petites bêtes quand tout à coup j’entends des petits bruits, comme des petits chiots à la naissance. Je me retourne et en quelques secondes nous sommes envahis de suricates. Toute la famille est là, papa, maman, papy et mamy, tonton et tantine, les cousins, cousines, les neveux et nièces et bien sur le beau-frère et la belle-sœur ils sont environs une vingtaine. En plus, il y a des tout petits bébés. Alors là mes amis, la roue n’a pas été regonflée et le riz a été trop cuit ! 3 heures à les observer, quel délice !

J’en surprend un entrain de boire dans le seau. Evidemment ils ont soif, nous déposons une gamelle avec de l’eau et un petit bout de pomme.

Yannick a un surveillant et moi aussi !

Certains avaient commencé à faire un abri, nous pensions qu’ils creusaient pour trouver des insectes. Non, c’était pour mettre les petits à l’abri. Dès que toute la famille est arrivée , hop les petits sont allés dans le terrier.

Un autre groupe est allé chercher à manger. Dès que les petits sortaient, deux sentinelles étaient postées et scrutaient dans tous les sens.

Soudain, un cri d’oiseau. Effectivement j’avais remarqué ce petit oiseau noir et blanc sur un poteau (je ne me souviens plus de son nom!). Aussitôt le signal donné tout le monde rentre et quelques suricates sortent et scrute le ciel. Nous faisons de même, 1 rapace est en train de tourner au-dessus de nos têtes. Incroyable, comme à la télé et franchement je ne pensais pas pouvoir le voir en vrai.

Entre-temps nous voyons deux personnes qui approchent timidement intriguées par nos positions, perche de caméra, etc… nous les invitons à venir voir le spectacle. Deux couples français émerveillés comme nous. Cette belle journée se termine autour d’un verre tous ensemble.

Allez 3 petites dernières

Vendredi 14 avril

Dernier petit tour aux environs du camp.

Cette fois nous allons à Aus. Rando et vélo en prévision. Nous allons vers le point de vue pour apercevoir les chevaux sauvages.

Nous allons vers le point de vue pour apercevoir les chevaux sauvages mais il est trop tôt. Nous en apercevons quand même au bord de la route .

Les plaines désertiques à l’ouest de Aus abritent quelques-uns des seuls chevaux sauvages au monde capables de vivre dans le désert.

Leur apparence osseuse ne reflète pas leur haute capacité d’adaptation aux rudes conditions du désert. Cependant, sans les efforts de quelques personnes ces chevaux auraient disparu. Ce groupe de personne dirigé par Jan Coetzer, agent de sécurité de Consolidated Diamond Mines (CDM) a réussi à collecter des fonds et creuse l’unique point d’eau pour sauver ces pauvres bêtes. Ce point est a Garud Pan.

Et l’origine de ces chevaux ? Eh bien, choisissez la théorie qui vous plait le plus, car il y ne a plusieurs.

– Il s’agirait de descendants des chevaux de la cavalerie de l’armée impériale allemande abandonnés durant l ‘invasion sud africaine de 1915.

– Ils auraient été amenés par des pionniers Nama se dirigeant au nord depuis le fleuve orange

– Ils proviendraient d’un troupeau d’animaux acheminés par un bateau europeens faisant route vers l’Australie

– Ils seraient issus de la réserve d’étalons du baron et capitaine Hans-Heinrich von Wolf 1er propriétaire du Duwisib castle (château Neo baroque au environ de Maltahôhe au milieu du désert) tiens, tiens une idée de prochaine visite !

Enfin toujours est-il que ces chevaux suscitent également un intérêt scientifique, car ils sont capables de vivre sans eau pendant 5 jours consécutifs. Ces adaptions permettent d’aider les chercheurs à comprendre comment les animaux font face au changement climatique .

Au point de vue nous aurons droit aux autruches, c’est déjà ça !

Petite balade de 3 km pour aller à un point de vue . Clic sur la photo Garmin pour voir le parcours plus précis.

600 m plus bas un magnifique cheval est dessiné au sol

Samedi 15 avril

Trail marche de 11,6 km à travers des monts rocailleux. La température est vraiment top et le vent pas trop fort. Depuis 2 semaines les températures ont un peu baissé dans la journée et c’est très appréciable pour faire nos ballades.

Et c’est parti, alors si vous pensez que c’est Yann qui porte tout, et bien …

Vous avez raison ! Enfin presque, j’ai quand même le téléphone et la montre Garmin !!

Après 6 km nous regardons le plan sur l’appli Trailforks que le patron du lodge nous a demandé de télécharger. Elle est top. Bref, un point à 6 km et il en reste donc 5 à faire. Humm, pas assez, nous décidons d’allonger le parcours jusqu’à 17 km et nous ne sommes pas déçus.

Les paysages sont sublimes. Un point de vue magnifique ou nous festoyons avec deux petits sandwichs fait rapidement au petit déjeuner (tomates, concombre, fromage et une entorse, petite tranche de saucisson)

Nous avons même Donald qui nous accompagne.

Et quand des kudus s’invitent dans ce splendide décor que voulez vous de mieux !

Allez il faut y aller, l’arrivée est encore à quelques kilomètres.

Et toujours des paysages magnifiques.

Avec encore et toujours des pistes légèrement rocailleuses !

Ouf , la vallée est en vue. Je n’ose pas regarder ma montre , ça ne sera pas 17km, ça c’est certain !

Enfin en bas et surprise une belle épave américaine, criblée de balles certes mais, très jolie.

On y est presque

Voici le Garmin

Arrivé enfin au point de départ, ça sera 26 km au moins car j’ai oublié à 2 ou 3 reprises de réenclencher la montre lorsque nous nous arrêtions donc 26 même un peu plus.

Nous nous précipitons au bar, Yann prend une grande bière et moi un litre d’eau. Nous commencions à économiser l’eau donc grandddde soif ! Ballade extra. Yannick veux faire du VTT demain, hum hum pas certain  !

Dimanche 16 avril

Yannick ne fait pas de VTT car y’a du taff sur la voiture ! rien à voir avec la marche d’hier ! De mon côté c’est articles articles en retard . Nous ne voyons pas la journée passer ni l’un ni l’autre. Dans l’après midi Yannick a une super idée. remonter au point de vue ou nous sommes allés il y a deux jours et y prendre l’apéro . Ah mais oui, excellente idée.

18 h 00 et c’est parti. Nous arrivons en heut après 3km 600 et c’est une fois de plus un spectacle sans fin.

Le cheval est bien sur toujours là

Nous redescendons vite vite car la nuit tombe vite . Titinne nous attend sagement en bas.

Demain, une destination qui n’était pas prévue et quelle belle surprise nous avons eue.

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