Du 22 janv au 2 fév. 

Lundi 22 janvier,

Nous quittons enfin le camp du golf. Jamais nous ne sommes restés aussi longtemps dans la même région. Il faut dire qu’avec le parc Kruger à notre porte, difficile de résister, d’autant plus qu’il nous a vraiment beaucoup gâté. Nous prenons la direction de l’Eswatini. Nous traverserons le pays rapidemant cette fois. 2016, 2023 et encore 2024 ça risquerait de faire un peu rechauffer mon affaire, n’est ce pas ?

Nous nous arrêtons au camp Maguga Dam. C’est très sympa.

Petite balade pour avoir une vue sur la barage.

Mardi 23 et Mercredi 24 janvier

Nous repassons dans le parc de Malolotja. Les pistes pour y aller sont vraiment très sympas.

Nous arrivons à Malolotja sous un ciel plutôt gris ce qui nous incite à mettre les chaussures de marche pour aller faire un petit tour.

Le lendemain matin nous nous réveillons dans un épais brouillard… Berk ! Nous quittons encore plus vite que prévu l’Eswatini en direction du Lesotho, passant par le légendaire Drakensberg.

Mercredi 24 janvier,

Nous arrivons en fin de soirée au camp de Mahai. Nous y restons trois jours et faisons de superbes balades, tantôt sous un ciel bien gris, tantôt avec un soleil éclatant.

Nous nous reveillons avec un peu de solleil ce qui est bien appréciable le matin .

Vers les Tugela gorge .

Le retour est toujours sous un ciel bien gris et arrivé au camp c’est encore pire !

Avec un invité surprise.

Le lendemain matin nous avons plus de chance avec la météo. C’est magnifique encore une fois .

Départ pour une autre rando autour du massif.

Hors de question de mouiller les chaussures ! Nous traversons donc le cours d’eau pieds nus, en mode « aventuriers des temps modernes »

Soirée tranquille et gros dodo après notre marche et un denivelé assez sympatique pour l’aller .

Samedi 27 janvier,

Nous continuons notre traversée du Drakensberg. Nous prévoyons de nous arrêter à Cathedral Peak, mais l’absence de camping nous pousse à poursuivre notre route tout en savourant des paysages grandioses.

Etrange, un village ou un complex abandonné.

Nous nous arrêtons au Mountain Splendour Camp et y restons deux nuits.

Séance de gym matinale dans un cadre plutôt motivant.

Révision minutieuse (une fois de plus) du vélo, car les choses sérieuses commencent : une grande épreuve l’attend au tournant, le Sani Pass ! Tout dépendra de la météo et de ma capacité à ne pas paniquer dans le premier virage de la descente au volant de la Toy !!!

Lundi 29 janvier

Nous continuons notre descente vers le Sani pass et faisons une halte au camp injisuthi.

Très chouette camp ; Nous faisons la connaissance de Jill et Georges qui nous donnent quelques conseils pour la suite de notre découverte du Drakensberg.

Quelques minutes après nous observons un étonnant spectacle entre deux oiseaux. Le grand se fait nourrir par le petit.

Explications :

L’oiseau le plus grand est un coucou geai. Il est connu pour sa pratique de parasitisme de couvée, où il pond ses œufs dans les nids d’autres oiseaux.

L’oiseau plus petit à côté est un monticole de roche. C’est ici que cela devient intéressant car il est tout a fait probable que le coucou geai a parasité le nid de ce monticole de roche, en y déposant ses propres œufs pour que les monticoles les élèvent comme les leurs.

En voyant le petit nourrir le plus grand nous sommes ici devant est un exemple type de parasitisme de couvée. Dans ce scénario, le coucou geai a probablement pondu son œuf dans le nid du monticole de roche, et l’œuf a éclos parmi ceux du monticole.

Les coucous sont des parasites de couvée obligatoires, ce qui signifie qu’ils ne construisent pas leurs propres nids mais comptent sur les parents hôtes pour élever leurs jeunes. L’œuf de coucou est souvent le premier à éclore, et le jeune coucou peut même éjecter les autres œufs ou oisillons du nid pour monopoliser les soins et la nourriture fournis par les parents hôtes.

Le parent hôte, dans ce cas le monticole de roche, est dupé par l’instinct de nourrir le jeune dans son nid, même si celui-ci est d’une espèce différente et est beaucoup plus grand que ses propres oisillons. Cet instinct est si fort que le parent hôte continue de nourrir le jeune coucou, souvent au détriment de ses propres petits. Le jeune coucou possède généralement des caractéristiques qui déclenchent l’instinct nourricier des parents hôtes, comme un bec grand ouvert ou un cri de demande de nourriture insistant.

C’est exactement ce qui nous avons observé. Des cris stridents et un bec vraiment grand ouvert.

Pas l’air très content !

Voici le petit monticole de roche avec une baie rouge au bout du bec.

Il goute et ….

…ça ne lui plait pas et il laisse tomber la baie! Le petit lui en donne alors une autre .

Délicatement posée au fond de bec.

Oh non, ça ne lui plait pas encore !

Le petit repart alors chercher autre chose.

Notre profiteur coucoule de plus en plus fort

Le petit monticole de roche raplique très vite et cette fois avec un insecte.

D’un peu plus près

Ah, enfin , cela semble lui convenir, parce qu’en plus d’etre profiteur il est difficile le stratège ! Très vite notre petit monticole de roche est reparti à la chasse et cela à duré un certain temps.

De l’autre coté. deux Tisserins du Cap

Mardi 30 janvier

Nous quittons le camp de bonne heure , Yannick à vélo car il doit tester les freins avant le Sani pass.

Arrêt ce soir à Lotheni camp. Nuit fraiche et reveil ensoleilé

Et on repart à vélo .

Nous arrivons enfin au pied du Sani Pass. Nous montons en voiture et je scrute sérieusement les endroits qui pourraient me faire partir dans le décor … à tout jamais !!

Pour l’instant ça va.

Ici, beaucoup moins !

C’est ok Yannick fait la descente à vélo et je descends la Toy après les épingles à cheveux et c’est parti …

Changement de pilote, attention ça ne rigole pas !

Et c’est parti …

Je rattrape la Land !

Et voila , vraiment aucune difficulté.

Jeudi 1er février

Nous remontons le Sani Pass pour traverser le Lesotho. Petit déjeuné avant le poste frontière de SA avec une vue assez sympa !

Comme pour l’Eswatini, nous y sommes déjà venus, donc nous le traversons d’est en ouest avec une pause café ici !

Dernier coup d’oeil sur le Pass et nous y allons.

Les paysages sont bien entendu fantastiques.

Nous nous arrêtons dans le même lodge qu’en 2016, toujours aussi sympa. Ici aussi, il y a des coupures de courant comme en Afrique du Sud ; ils ont l’application « Load Shedding » qui informe des périodes sans électricité.

Vendredi 2 février.

Vers le poste frontiere à l Est

Particularité cette année : un passage au poste frontière de Caledonspoort sans sortir de la voiture, les formalités sont faites comme à un péage. Première fois que nous voyons ce système ! quel plaisir.

Prochaine étape :

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