Brandberg – Messum crater – Henties bay – Spitzkoppe – Windhoek

 

17 mars

Nous quittons le Brandberg et sa Dame Blanche en direction du Messum Crater et un énièmes caprices : faire un running dans le Crater !

Le Messum Crater est né d’une gigantesque éruption d’un volcan des montagnes de Goboboseb. L’autre moitié est dans le Tsiseb Conservancy. On pense que cette éruption a été la plus grande éruption volcanique explosive de l’histoire de la Terre.

Il a été baptisé du nom du capitaine W.Messum, explorateur des régions côtières de l’Afrique australe, entre 1846 et 1848. C’est en 1939 que le géologue allemand, Martin Henno, a découvert le cratère.

C’est une cuvette d’environ 20 km de diamètre, entourée de collines en forme d’anneau et remonte à environ 130 millions d’années. L’endroit est tellement grand qu’il est difficile de se rendre compte que l’on est dans un cratère.

Nous faisons une pause avant d’y arriver.

Nous arrivons vers 16 h. Ma crainte la chaleur, en 2015 c’était un four. Cette fois la température est idéale, incroyable, quelle chance encore.

Nous trouvons un emplacement pour camper sans trop de problème !

La vue est aussi très sympa.

Et au couché du soleil , caille caille , on sort la doudoune ! 17h , robe coute, 17h30 +pantalon, 18h + pull 1, 18h30 + pull 2, 19h doudoune !

18 mars

Chose promise, chose due. On saute dans les baskets et à nous le crater !

Nous montons au sommet

1er circuit la montée

2eme circuit

La caractéristique de ce crater, en plus d’être une étendue sauvage, immense et magnifique, est le lichen abondant sur les pistes environnantes et dans le cratère même. Il est primordial de rester sur les pistes déjà utilisées, car le lichen, très vulnérable, joue un rôle important dans la stabilisation de la couche supérieure du sol, augmentant ainsi l’écosystème du désert du Namib.

Le taux de croissance de ces espèces fragiles et indispensables est extrêmement lent, seulement environ 1 mm par an. Il faudrait au moins 100 ans pour faire repousser du lichen détruit après le passage d’un véhicule.

Pas de faune , enfin presque bien sûr, car avec un peu d’attention . Une petite marmotte ici

Un beau lézard là, c’est suffisant pour commencer une belle journée.

Un dernier petit tour et nous partons vers la côte à Henties bay

Vers la côte

Henties Bay

C’est une jolie petite ville côtière. Il fait frais, froid et c’est humide. Nous passons une chouette soirée totalement improvisée .

20 mars

Nous quittons Henties bay dans la brume et nous allons au Spitzkuppe

Le Spitzoppe est un amoncellement rocheux de pics granitiques appelé Spitzoppe. 30 km après notre départ, il fait déjà 30° !

Il est situé au sein du Damaraland, entre Usakos et Swakopmund, dans le désert du Namib. La roche y est vieille de plus de 700 millions d’années, et le point le plus haut se trouve à 1 784 mètres d’altitude, 700 mètres au-dessus des plaines qui l’entourent.

Amateur d’escalade, cette montagne garde sa réputation d’imposer une escalade difficile de deux ou trois jours.

C’est reparti pour un petit footing . Nous commençons à reprendre notre rythme de croisière. 9 kms

La température est excellente.

21 mars

Yannick part découvrir cet endroit à vélo .

Mais avant , c’est un bon petit déjeuner.

À son retour nous allons voir l’arche de plus près. Je veux y monter, mais c’est haut et mon vertige est toujours d’actualité. Je prends mon courage à deux pieds et je me dis que si je ne le fais pas maintenant c’est fichu.

La montée est tout sauf élégante je vous l’accorde, mais j’y suis.

Yannick est très étonné, mais aussi inquiet. Monter, ça va, mais descendre elle va faire comment ? et bien avec la même élégance que pour la montée !

Voilà c’est fini pour ici. Nous partons vers Windoehk. Nous nous arrêtons à Tsaobis. C’est une ancienne réserve de léopard. Le camp est très simple mais sympa.

22 mars

Avant tout un bon anniversaire à mon dernier qui à 30 ans aujourd’hui. C’est parti pour Windhoek. On trouve le moyen de se taper encore un pass. Pas de cailloux cette fois mais assez vertigineux . Bosua Pass

Et alors un truc encore complètement déjanté, les toilettes ! Elles sont suspendues dans le vide… Autant vous dire que je me suis abstenue d’y aller !

Et à coté des chaussures accrochées sur la cabane.

Nous arrivons à Windhoek en début d’après-midi. Urban camp comme en 2015 ? Non , il a changé et beaucoup plus touristique, donc on se replie sur une chambre dans un hôtel juste à côté.

Notre première soirée est bien entendu pour Joe’s Beerhouse, un établissement à ne pas manquer. 

Nous partons nous balader à pied.

Windhoek, « le coin du vent » en afrikaans, a été fondé vers 1844 par Jonker Afrikaner.

Capitale de la république de Namibie depuis son indépendance en 1990, après avoir été celle de la colonie allemande puis Sud-africaine du Sud-Ouest africain, elle est située dans le centre de la Namibie à 1 700 m d’altitude dans une région semi-désertique.

Notre première visite est pour l’ambassade de France. Pourquoi ? Nous a-t-on demandés. Tout d’abord afin de remercier les personnes (qui ne sont plus là on le sait) qui nous ont aidés en 2015 lors de notre problème de visa un 24 décembre ! Et aussi pour dire tout simplement « bonjour, nous sommes en Namibie » Nous sommes reçus chaleureusement par Mme S.

Près de 20km de marche dans cette ville que nous apprécions particulièrement. C’est calme, tranquille, aéré….

C’est aussi le plaisir d’aller dans les magasins de camp et d’y découvrir des choses étranges  !

Chaleureuses retrouvailles le temps d’un déjeuné avec nos aventuriers de Kin , Elodie, Sven et Mila.

Un dernier petit repas sur les hauteurs de la ville

27 mars

Départ de Windhoek et cap à l’ouest vers Swakopmund

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