Du 9 au 15 oct  :  HARARE – NYANGA – VUMBA- MUTARE 

Lundi 9 octobre

Nous quittons Harare après une semaine de pause. De ce que nous avons vu d’Harare, nous avons beaucoup aimé. Nous nous sommes baladés en ville facilement. Certes, les piétons semblent plutôt invisibles pour les automobilistes, mais il suffit de faire attention , très attention !

Un dernier passage au café de Paris pour faire le plein de pain, puis nous empruntons la route en direction du parc de Nyanga, situé à l’est du pays.

La route est très jolie, en bon état .

Les paysages défilent toujours aussi sympa, il fait bon, bref c’est top.

Des tomates ici et là

Des balancings roches

Nous achetons des fraises locales en cours de route.

Et nous nous arrêtons au Hidden Rocks Camp. L’endroit est tout simplement superbe.

La vue est splendide.

Nous allons voir les quelques peintures rupestres juste à côté

Petit tour dans le camp

Et retour au bercail.

Feu de bois et au lit, car il ne fait pas très chaud

Mardi 10 octobre

Notre petit déjeuner continue à garder ses belles couleurs au milieu de cette nature.

Nous quittons notre bel emplacement en courant jusqu’à la route pour Yann et au volant pour moi.

Vers le Parc de Nyanga la route est encore , whouaa par ici, whouaa par là

Nous arrivons au camp du Parc ; L’endroit est génial : vaste, verdoyant, avec des zones ensoleillées et d’autres à l’ombre. Et pour couronner le tout il n’y a personne !

Ce parc est situé dans la province de Manicaland, dans les Eastern Highlands du Zimbabwe. C’est l’une des plus anciennes aires protégées du pays et il s’étend sur une superficie d’environ 47 000 hectares..

Il combine beauté naturelle avec des paysages grandioses, de la faune et une histoire.

Il est principalement constitué de paysages montagneux avec de vastes prairies, des cascades, des forêts de pins et des rivières.

Arrivés au sommet d’une piste, nous avons la chance d’observer un magnifique troupeau de gnous. Le parc abrite en effet une riche diversité d’animaux, notamment des élans, des koudous, des zèbres et plusieurs espèces d’antilopes. De plus, une multitude d’espèces d’oiseaux y sont répertoriées. Nous avons également eu l’occasion de croiser quelques zèbres.

Nous continuons notre balade.

Nous retournons au camp, une fois encore émerveillés par la beauté des paysages que ce pays a à offrir.

Au menu ce soir c’est « fondue » au coin du feu avec une ou un visiteur.

Mercredi 11 octobre

Nous avons quelques visiteurs à plumes ce matin: un Cap Robin-Chat ou Merle du Cap

Un Étourneau améthyste ou Spréo améthyste ou Etourneau à dos violet

un Martin-chasseur à tête brune

En route vers le sommet du Mont Nyangani. Toujours dans le parc de Nyanga, la plus haute montagne du Zimbabwe, le mont Nyangani, culmine à 2 592 mètres.

Notre guide, Takuzoua, nous explique que la montagne est sacrée et que, si nous voyons quelque chose, il ne faut pas pointer du doigt, mais montrer avec le poing fermé. Qu’il ne faut pas marcher en dehors du tracé .

En effet, dans la culture locale, le mont Nyangani est souvent considéré comme un lieu sacré. Il est associé à divers mythes, légendes et croyances. Certains locaux croient que des esprits ancestraux habitent la montagne et qu’il faut faire preuve de respect lorsqu’on s’y rend.

Au fil des ans, plusieurs histoires ont fait état de personnes disparaissant mystérieusement lors de la randonnée sur le mont Nyangani. Bien que la plupart de ces disparitions puissent être attribuées à des causes naturelles, comme se perdre dans le brouillard dense ou les terrains difficiles, elles ont renforcé les mythes et légendes locales qui entourent la montagne. Certains croient que les esprits ou forces mystiques de la montagne peuvent être responsables de ces événements, surtout si les visiteurs ne montrent pas de respect envers le lieu sacré. Autant dire que je vais talonner notre guide !! C’est parti pour, selon Takouzoua , 2h de montée et 1h de descente. La montée se fait en 6 étapes.

Step 2

Step 3

Maintenant le plus difficile .

Step 4 … il est chaud et surtout je pense à la descente, « mamma mia », ça va être terrible !

Step 5 …facile

Et c’est l’arrivée

Maintenant il faut redescendre ! Bon, finalement, grace aux batons, ça a été plus facile que prévu, enfin plutôt moins difficile que prévu !

Nous rencontrons Sylvain sur le parking. Sylvain est Belge et vit au Zimbabwe depuis quelques années ; il s’y plaît énormément.

13h, il faut repartir et traverser le parc pour aller voir les cascades de Mtarazi.

La piste est un peu chaotique à certains endroits, mais ça va.

Il faut toutefois être vigilant !

Nous remarquons surtout que de grandes surfaces de bois sont brûlées et coupées. En y regardant de plus près, on s’aperçoit que les étendues brûlées sont occupées par une espèce de mimosa. Ça sent pareil, la fleur est juste moins jaune que celles que nous avons dans le sud de la France.

On constate également qu’il y a une sorte d’invasion de cette plante dans les exploitations forestières. C’est sans doute une explication aux brûlis et à la coupe des troncs calcinés.

Nous nous installons au camp près des chutes. Il fait bon, voir même un peu chaud. Nous recevons la visite d’un ranger. J’en profite pour lui demander pourquoi il y a autant d’étendues brûlées. Il nous confirme ce que nous pensions : le « mimosa » est invasif et, d’une part, empêche l’herbe de pousser, mais surtout, étouffe les exploitations de résineux.

Au menu ce soir, grillades à ma façon et patates au feu de bois.

Ah oui, très important , j’ai changé de parfum !

Jeudi 12 octobre

En route pour les cascades de Mtarazi ! Elles sont les deuxièmes plus hautes d’Afrique, avec une chute vertigineuse d’environ 762 mètres.

Le spectacle est effectivement saisissant, même si le débit d’eau n’ est pas à son maximum.

De l’autre côté, deux passerelles suspendues surplombent les chutes. Nous nous approchons pour jeter un œil, mais ni l’un ni l’autre ne sont vraiment tentés de nous y aventurier !

Il y a aussi dans ce parc la Rivière Pungwe et les ruines de Ziwa un site du patrimoine mondial de l’UNESCO, témoignant de l’ancienne civilisation qui existait dans cette région il y a des siècles. Nous visitons cela une autre fois

En route vers Mutare et Vumba

La route est sympa encore une fois. et les moisson se terminent.

Nous nous installons au camp Seldom senn à coté de Mutare. C’est sympa, mais il y a une autre voiture et franchement l’emplacement ne se prête pas pour deux véhicules. Nos voisins, un couple anglais, semblent tout aussi surpris que nous de voir d’autres visiteurs. Nous faisons connaissance et afin de préserver l’intimité de chacun, nous trouvons un petit coin éloigné afin de ne pas les déranger.

La vue depuis le camp est splendide, bien que la brume persiste. Heureusement, la nuit s’annonce fraîche et agréable.

J’immortalise la dernière tartine du café de Paris !

Vendredi 13 octobre

Nous prenons la route de bonne heure en direction de la réserve botanique Vumba. Celle-ci est perchée sur les montagnes Bvumba, à la frontière du Mozambique, et fait partie des Eastern Highlands du Zimbabwe.

En raison de leur altitude, ces montagnes jouissent d ‘un climat frais et humide, donnant vie à une flore luxuriante.Forêts tropicales, jardins luxuriants et plantes endémiques peuplent ces terres.

Le jardin, s’étendant sur une dizaine d’hectares, est un refuge pour une multitude de plantes, qu’elles soient exotiques ou indigènes. La vue sur une vallée qui se poursuit jusqu’au Mozambique, est époustouflante. Malheureusement la brume épaisse nous prive de ce spectacle, ne laissant entrevoir que les silhouettes des reliefs. Mais qu’importe, nous nous promettons de revenir par un temps plus clément.

Nous arrivons à la gate, personne ! Je retire la chaîne et avançons tranquillement vers le camping ; nous allons bien rencontrer quelqu’un. Effectivement, 2 km plus loin nous croisons un ranger. Pas de soucis pour la gate nous paierons demain en sortant.

Le campement est idyllique : spacieux, ombragé, ventilé et, normalement, avec une vue à couper le souffle (que nous imaginons). Et deviné? Nous sommes encore les seuls occupants. Les sanitaires ? « Douche à la maison » me dit Yannick ! OK, je ne vais même pas voir !

Photo du lendemain matin , j’ai oublié d’en prendre en arrivant !

Sans tarder, nous enfilons nos baskets pour une randonnée prévue de 6 km. Bien, je ne sais ni pourquoi ni comment mais le GPS a encore bafouillé et la balade se termine par un 16 km avec son lot de dénivelés.

Des femmes qui brodent des nappes, tabliers, chapeaux au bord de la route

Et nous arrivons à Leopard Rock Hotel et Championship Golf Course : L’un des hôtels les plus célèbres de la région, avec un parcours de golf réputé.

Il faut payer pour marcher dans le parc mais nous n’avons pas pris d’argent. J’explique au maître des lieux que nous sommes au camping du jardin et que nous sommes à pieds. Ila eu sans doute un peu pitié de nous et il nous autorise à déambuler dans la jardin.

Picnic dans l’herbe juste à coté et c’est le retour mais cette fois il fait un peu chaud et ça monte ! Yannick trouve un raccourci ombragé . J’ai un léger doute au départ mais quand je vois cette route qui monte et ce bitume bien chaud c’est ok pour le raccourci.

Ouf, enfin le jardin et l ombre.

Vous voyez les petites oreilles qui dépassent ?

Samedi 14 octobre

Nous allons faire un tour dans le jardin en voiture mais devant un pont un peu bizarre Yannick descent et me fait signe que non , ça se passera pas.

Mozambique aujourd’hui ou demain ? Ça sera pour demain. À vrai dire, je ne sais pas pourquoi, mais j’y vais à reculons dans ce pays. Autant le Zimbabwe, j’y allais avec un enthousiasme débordant, autant là, pourquoi, je n’en sais rien, je ne le sens pas !Bon, au moins, je ne peux qu’être agréablement surprise, non ?

Nous allons donc dans un camp que j’ai repéré sur iOverlanders, le Madrugada Lodge-Camp. L’accès sans 4×4 est impossible. En fait, dans cette région, ça monte dur, ça descend dur, certaines côtes doivent être montées en 1ère courte.

Nous arrivons dans une oasis de verdure. Il y a une voiture, mais il y a de la place. Des overlanders, avec une Toyota immatriculée au Sénégal. Nous discutons tout de suite, c’est Ania et Jorg, un couple allemand parti en vadrouille comme nous, mais eux, cela fait 4 ans ! Ils ont acheté leur voiture au Sénégal.

Roger, le propriétaire, n’est pas là, il est allé à Mutare faire des courses. Nous continuons de papoter avec nos amis, et une autre voiture arrive. C’est le couple anglais qui était sur le petit emplacement d’avant-hier.

Roger arrive, pas de soucis pour nous installer.

Nous allons voir la chute Chinamata qui est juste à côté histoire de se taper encore un petit dénivelé !

Maintenant il faut remonter

Soirée tranquille mais la pluie approche donc vite au lit.

Dimanche 15 octobre

Départ pour le Mozambique dans le brouillard. Un au revoir à nos amis et en route.

Je ne sais pas vous, mais moi j’y vois rien !

Nous doublons 3 kilomètres de camions avant d’arriver au poste frontière, a un certain moment ils sont même en double file. C’est un peu la pagaille, mais ça passe. Trente minutes plus tard, nous sommes au poste du Mozambique.

Ici, ce n’est pas la même chose. Il fallait avoir une réservation pour obtenir le tampon sur le passeport. Les palabres commencent. Je dis au monsieur que ce n’est pas grave, nous allons retourner au Zimbabwe. Il sort pour téléphoner et revient en disant qu’il a réservé un hôtel. Deux heures plus tard, nous avons les tampons, maintenant ce sont les taxes pour la voiture (1 heure). Trois heures au total pour passer ce poste, même en RDC ça ​​n’a pas été aussi long !

La suite dans le prochain article …

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