Du 31 oct au 7 nov : ZONGUENE – MAPUTO – SANTA MARIA – PONTA DO OURO

 

Samedi 28 octobre

Nous quittons le l’Eco lodge Dunes de Dovela et faisons une dernière balade sur la plage.

Direction Maputo avec encore quelques pistes à se mettre sous les roues.

Mais après un coup d’œil sur le GPS, il faut se résigner et nous reprenons le bitume. Impossible de faire autrement

Les vendeurs de noix de cajou que l’on voit de loin.

Nos amis avec le radar que l’on ne voit pas de loin !

Une trentaine de kilomètres plus loin, nous empruntons la piste pour aller au Zongoene Camp qui nous a été recommandé par Louise et Hannes, de l’Island Rock Camp après Tofo.

Ah, le Concorde ! L’avion emblématique qui suscite encore aujourd’hui de la nostalgie chez certain !

Les ailes sont un peu en berne, mais avec deux ou trois coups de tournevis, cela devrait pouvoir s’arranger !

Nous sommes encore à 10 kilomètres du camp .

L’eau ici ne manque pas et tout est bien vert.

Nous arrivons au camping, mais tout est fermé ! Yannick Klaxonne, rien. Nous attendons un moment, puis décidons d’ouvrir le portail où il n’y a ni chaîne ni pancarte interdisant l’accès. Par expérience, nous savons que cela se produit parfois lorsque la réception est plus éloignée. Nous ouvrons, entrons, refermons et avançons… Toujours rien, c’est complètement désert. La réception est fermée, le lodge aussi. Nous nous dirigeons vers le camping qui est au bord de la mer.

Ah, d’accord ! Il n’y a plus de camping : la mer l’a envahie. Le bar beach est en ruines et c’est même flippant quand on s’y approche, car nous sommes en dessous du niveau de la mer. Voir cette masse d’eau à cette hauteur, brrr, ça donne des frissons !

Nous décidons de remonter vers le lodge et nous trouvons un petit coin pour nous installer. Quelqu’un viendra sûrement.

Une heure plus tard, un homme arrive d’un pas décidé, machette à la main ! Nous allons à sa rencontre, lui disons bonsoir, mais lui ne dit rien. Il tend les bras en avant, comme pour dire : « Qu’est-ce que vous faites là ? C’est interdit ! », puis pointe un doigt vers la sortie et nous sommes de partir.

Il parle quelques mots d’anglais et je tente de lui expliquer que l’on nous a donné cette adresse et qu’il commence à se faire tard, qu’il va faire bientôt nuit, et que nous sommes bien entendu prêts à payer quelque chose pour l emplacement. Mais rien n’y fait ! Je change de ton : « Ok, je vais appeler mon ami qui connaît le propriétaire », et là, par miracle, il dit « stop » avec un grand sourire et appelle une autre personne. Je lui réponds : « Non, non, nous partons et je vais faire un rapport (déformation congolaise !) », iI insiste : « No stop madam, wait »

Humm, ok, je pense que notre ami a compris, et nous réalisons aussi que quelqu’un est en faute, car il n’y avait aucun gardien. Bref, 30 minutes plus tard, un autre homme arrive, très aimable, et il nous propose d’ouvrir une chambre, etc. « Non non c’est inutile, nous sommes bien là » Nous apprenons que les propriétaires sont absents et reviendront en 2024.

Nous terminons nos patates avec fromage fondu tout ça froid et au lit.

Dimanche 29 octobre

Éclairs et tonnerre nous ont réveillés cette nuit et ce matin il pleut , là c’est pas top!Nous remballons tout et en route sans attendre. La piste est toujours sympa et trop mouillée pour l instant.

Mais on y voit rien du tout !

La piste est de plus sympa et encore une fois , pas de manque d’eau ici !

Et on devine d’où vient le vent . Ah oui le vent, mon dieu il souffllllllle … on se croitrait à la pointe du raz !

Nous arrivons à Coconut Bay. Nous n’aimons pas vraiment l’endroit, peut-être à cause du temps, je ne sais pas. Il y a par exemple un lodge qui a privatisé une partie de la plage. Le camp n’est pas très engageant non plus. Bref, nous nous arrêtons un peu plus loin et, entre deux averses, nous prenons un petit déjeuner.

Et c’est reparti.

Nous rejoignons le bitume et le vent continue de souffler avec des rafales dépassant le 80 /90 km/h

On se demande comment les cyclistes arrivent non seulement à tenir sur leurs vélos, mais aussi à se déplacer avec des ballots d’herbes !

D’autres penchent du côté où ils vont tomber ! Heureusement pour celui-ci, le vent est de son côté ! Ah , oui , nous revoyons le makala de ce coté.

A environ 20 kilomètres de Maputo, l’eau monte !

Nous avons réservé un Airbnb , vent + pluie, non merci  et la pluie est annoncée pour au moins 3 jours. Je recherche une maison car Yannick doit faire l’entretien de la Toy. J’en trouve une à Matola, juste à côté de Maputo. Aujourd’hui, c’est le résultat des élections, et certaines rues sont bloquées, notamment celle qui mène à la maison. Heureusement, c’est bien connu, tous les chemins mènent à…

La maison est top, rien à redire. Nous activons la climatisation en mode chaud, et c’est impeccable. Quelle chance d’avoir trouvé ce logement car il a plu sans arrêt pendant 2 jours. Pour la piscine nous attendrons un peu !

Jeudi 2 novembre

Ouf, le soleil est de retour ! Nous décidons de partir à l’assaut de la capitale du Mozambique : Maputo.

C’est parti ! Il semble qu’il y ait quelques monuments à voir : la Gare, la Maison de Fer, la Forteresse, la cathédrale de Maputo… Trop hâte !

Premier arrêt donc, la gare ? Eh non, ce sera : Builder’s ! Il faut remplacer les durites des réservoirs additionnels voir la vidéo sur les 4 réservoirs de la Toy ici, https://www.youtube.com/watch?v=u3VTwc6mbLQ

Oh il adore Builder’s ! En attendant de trouver le précieux sésame, je fais quelques recherches sur Maputo.

Commençons par le commencement si vous le voulez bien !

De l’âge de pierre aux Bantous, je ne sais pas trop (probablement des Khoïkhoï et des San). Ce qui est certain, cependant, c’est qu’avant l’arrivée des Européens, la région autour de Maputo était habitée par des peuples bantous. En 1498, cette même zone a été explorée par Vasco de Gama et, plus tard, par des commerçants portugais.

Au 18ème siècle, un comptoir commercial a été mis en place sur le site de l’actuel de Maputo par les Portugais. Son nom était à cette époque Lourenço Marques, d’après le navigateur du même nom qui a exploré la zone au milieu du 16ème siècle.

La ville a commencé à se développer de manière significative à partir de la fin du 19ème siècle, lorsque le Portugal a consolidé son contrôle sur le Mozambique, transformant la région en une colonie.

Avec la construction du chemin de fer qui relie le Transvaal en Afrique du Sud à Maputo, la ville est devenue un port important pour l’exportation de minérais sud-africains.

Au 20ème siècle, le Mozambique, y compris Maputo, a été le théâtre de luttes pour l’indépendance contre le Portugal, mené notamment par le Front de libération du Mozambique (FRELIMO).

Après la révolution des Œillets au Portugal en 1974, le Mozambique a acquis son indépendance en 1975, et Lourenço Marques a été rebaptisée Maputo.

La ville a ensuite souffert pendant la guerre civile mozambicaine qui a suivi l’indépendance, un conflit qui a duré jusqu’en 1992.

Aujourd’hui, Maputo est connue pour son architecture distinctive, qui mélange des styles modernes et coloniaux, sa culture et son front de mer.

Un autre aspect qui concerne le pays est son drapeau. Il est unique en ce sens qu’il arbore une image d’un AK-47 avec une baïonnette fixée sur la crosse. Ce n’est pas seulement le seul drapeau national à présenter une arme à feu moderne, mais aussi l’une des rares représentations d’armes sur un drapeau national.

Eh bien allons voir tout ça ; Ah, j’oubliais la ville compte environ 1 407 615 habitants et 347,7 km².

Nous arrivons à la gare.

Voici la gare, sympa non ? Elle est inaugurée en 1910, époque où le Mozambique était une colonie portugaise. Elle est également connue sous le nom de Gare des CFM (Caminhos de Ferro de Moçambique ou Chemins de fer du Mozambique).

C’est un mélange d’architecture victorienne et d’arts à la française. Avec ses grandes arches, ses tourelles et son dôme central, elle est souvent considérée comme l’une des plus belles gares d’Afrique.

Info ou intox ? (c’est à la mode !) concernant Gustave Eiffel : A-t-il été personnellement impliqué dans sa conception comme l’affirme certains. Il n’y a pas de preuves concrètes de cette affirmation. Il s’agirait probablement plus d’une légende urbaine que d’une réalité historique.

Dans de nombreux cas, de part le monde, des structures ont été conçues et même construites par des ingénieurs ou des architectes qui étaient influencés par Eiffel ou qui étaient professionnellement proche de lui mais cela ne signifie pas qu’Eiffel y était directement impliqué.

Eiffel ou pas, toujours est-il qu’elle est magnifique ! J’ai collé deux photos, c’est pas terrible mais ça monte un aperçu ! Impossible de prendre du recul sans avoir un bus devant.

Première machine utilisée sur le chemin de fer Lourenço Marques (Maputo) / Gaza (province nord de Maputo), inaugurée en 1910 et en service jusqu’en 1928.

La Maison de Fer, ou « Casa de Ferro » : C’est un autre exemple d’architecture ou l’implication directe de Gustave Eiffel est débattue. Elle a été construite dans les années 1890.

C’est un bâtiment entièrement réalisé en fer préfabriqué, qui malheureusement n’était pas adapté au climat chaud et humide de Maputo. ! Elle devenait extrêmement chaude, ce qui rendait la vie à l’intérieur presque insupportable. Conçue à l’origine pour être la résidence officielle du gouverneur du Mozambique pendant la période coloniale elle est maintenant un point d’intérêt pour les visiteurs et un exemple de l’architecture coloniale de la ville.

Juste un peu plus loin, sur la place de l’Indépendance, face à l’hôtel de ville, se dresse l’imposante statue du premier président du Mozambique, Samora Machel. Elle a été conçue par un sculpteur nord-coréen et inaugurée en 2011 pour marquer le 25e anniversaire de sa mort. La statue représente Samora Machel

Juste à coté également le Centre Culturel Franco-Mozambicain.

Encore à coté !

La cathédrale de Maputo, connue sous le nom de Cathédrale de l’Immaculée Conception, est également située sur la place de l’indépendance. Construite pendant la période coloniale portugaise, la construction de la cathédrale a commencé dans les premières années du 20ème siècle et a été achevée en 1944.

Avec son architecture néo-gothique et son clocher imposant, elle est l’un des exemples les plus notables d’architecture religieuse à Maputo.

Nous retournons vers la gare pour reprendre la voiture et aller vers le bord de mer. La promenade est plus agréable par le jardin de Tunduru , non ? Plus sympa certes, sauf qu’il y a une entrée et…entrée, nous devons faire demi-tour à l’autre bout !

Arrivée à la gare je me rends compte que nous avons totalement zappé la forteresse, zut , bon tant pis ça sera pour une autre fois !

Nous quittons le quartier

Direction vers un autre Maputo.

Ambassades, résidences haut de gamme, jardins paysagers, hôtels, restaurants, plages – c’est clair, ici, c’est plutôt paisible !

L’école Française y est installée, ainsi que l’ambassade de France.

Nous n’avons pas traîné et avons pris le chemin du retour, mais le GPS, ayant apparemment décidé de prendre des initiatives( si c’est lui!), nous amène sur une route à contre sens ! Génial ! Yann traverse, avec prudence mais rapidement, franchissant bien entendu la ligne blanche continue.

Ouf, mais en route, mais à peine 300 mètres plus loin, oh non, la police ! L’agent tend le bras et fait signe de se ranger… puis non, finalement ce n’est pas pour nous !, Yann accélère doucement, on le salue et on décanille vite fait !

Retour tranquille à la maison après une belle journée.

Vendredi 3 octobre

Ça « durite », ça « durite » !

Ca bricole

Ca soude …

Résumé de ce qui a été fait sur la Toy.

Le 03/11/2023 – 189 400 km :

Permutation des roues

Vidange

Vidange de la boîte de transfert.

Vidange de la boîte de vitesses.

Vidange des ponts

Graissage des croisillons de transmission.

Graissage des bols.

Contrôle du jeu de roulement des essieux avant : RAS (Rien

Contrôle du jeu de roulement des essieux arrière.

Contrôle du jeu des rotules de direction : RAS.

Réglage des bandes de freins arrière.

Démontage et remontage des deux réservoirs GO (Gazole) additionnels pour le changement de la durite de remplissage, de l’évent et remplacement du filtre.

Et maintenant repos bien mérité!

Samedi 4 novembre.

Vers Ocean Echo et Ponta do Ouro

Nous empruntons le pont de Maputo. Un peu d’histoire :

Ce pont, Maputo-Katembe, a été inauguré en 2018. Il relie Maputo à sa banlieue , Katembe.

Sa conception est inspirée du pont du 25 avril à Lisbonne. Elle fait partie du plan d’urbanisation financé par la Banque mondiale en 1989. Ce pont suspendu le plus grand d’Afrique, mesure 3041 mètres de long et 60 mètres de haut.Il possède une portée principale de 680mètres et se situe à 60 mètres au-dessus du niveau de la mer La construction, coûtant 785 millions de dollars, a été financée à 90 % par un prêt de la Banque d’Import-Export de Chine, le gouvernement mozambicain fournissant les 10 % restants​

Vers la pointe Océan Echo mais en passant par le parc de Maputo donc par des pistes évidemment !

Le Parc National de Maputo (anciennement connu sous le nom de Réserve Spéciale de Maputo) couvre une superficie d’environ 1 040 km² et est situé à proximité de la capitale, Maputo

La réserve offre une variété de paysages, des forêts denses aux zones humides, en passant par les plaines d’herbe.

Conservation : La zone a été initialement créée comme réserve de chasse dans les années 1930, mais a ensuite été reclassée comme zone protégée pour la conservation. Elle a souffert pendant la guerre civile au Mozambique, période pendant laquelle sa faune a été fortement touchée.

Yannick, en quête de réitérer ses prouesses de plongeur, se trouve cette fois face à un obstacle inattendu : obéir aux règles du parc, somme toute, plutôt précises !

Nous arrivons à Santa Maria et nous nous installons dans le camp de Bemugis qui est super et, quant au resto, un vrai régal !

Dimanche 5 novembre

Petit tour sur la plage avant de redescendre vers le sud. La traversée du parc est super agréable et paisible. C’est tellement chouette que nous décidons d’y passer une nuit supplémentaire.

Hum, et quelques invitées surprise que l’on préfère largement croiser sur le sable plutôt que nageant aux côtés d’un certain plongeur !

« Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle ? »

Traversée du parc vers le sud

Le camp de Ponta Membene est tout simplement incroyable .

Nous partons pour une balade sur la plage, toujours aussi déserte !

Et rentrons au camp admirer le coucher du soleil.

Lundi 6 novembre

Vers Ponto do ouro qui est une destination de plage très populaire à proximité de la frontière avec l’Afrique du Sud. Allons- y !

Nous zigzaguons à travers le parc avant d’en sortir définitivement. Une piste qui semble très sympathique, et qui l’est effectivement, se termine malheureusement dans les marécages ! Demi- tour . C’est clair qu’en saison des pluies, certaines pistes sont impraticables

petit picnic au bord de l’eau

Et nous repartons.

Nous arrivons à la porte sud. J’explique au gardien que nous devons payer le camping car il y avait un problème avec la carte Visa à la réception. Il était convenu que nous payions à la sortie.

Oui, mais voilà, nous ne sommes pas à la bonne sortie ! Nous aurions dû aller à celle qui est à l’ouest, mais personne ne nous l’a dit ! Le gardien refuse de prendre de l’argent ! Quid ! nous voulons payer et il ne veut pas ! Il est hors de question de sortir sans régler ce que nous devons. Je lui propose d’écrire sur un papier libre pour faire un reçu, mais il refuse et nous dit que nous pouvons sortir, que c’est une faveur.

Bon, je me dis que le camp a notre numéro WhatsApp, donc nous verrons plus tard.

Nous arrivons au camp de Gala Gala… mouais…

Selon l’application iOverlander, le restaurant est « exceptionnel ». Allons voir si nous avons le même dictionnaire ! La vue est très sympa, c’est un bon début, mais quant au resto, exceptionnel ? Non, pas vraiment !

Petit point avant de quitter le Mozambique :

En fait, mon appréhension de venir dans ce pays était liée à 3 choses :

L’état des routes : D’après ce que nous avions lu, le réseau routier était dans un piteux état. Nous avons effectivement parcouru 100 km au centre où il y avait des trous, mais depuis, rien ; les routes et les pistes sont tout à fait praticables. Bien sûr, nous ne sommes pas allés partout.

La police : Une fois encore, nous avions lu que c’était le cauchemar des automobilistes : contrôles à outrance et corruption. Il y a des contrôles, certes, mais 4 fois sur 5, ils ne nous arrêteront pas. Et lorsqu’ils nous arrêtèrent, c’est plus par curiosité. Jamais un seul policier ne nous a demandé quoi que ce soit. Par contre attention aux radars !

Le tourisme : J’imaginais les plages bondées de monde ! Vous avez vu les photos ! C’est un paradis sauvage.

Nous avons beaucoup aimé ce pays, avec le regret de ne pas être allés plus au nord. Peut-être une prochaine fois.

Mardi 7 novembre

Nous passons la frontière vers l’Afrique du Sud. Ce n’était pas prévu, alors pourquoi ? Yannick veut tout simplement retourner dans le Pongola parc que nous avions visité en 2016, à la frontière de l’Eswatini. Alors, en avant, par des pistes bien sur !

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