Du 21 au 25 oct : BARAZUTO – MORRUNGULO – TOFO

 

Samedi 21 octobre

Debout à 7 heures du matin, car notre départ est programmé à 8 heures, juste à côté de notre logement. Le bateau se profile lentement à l’horizon, zigzaguant doucement entre les filets des pêcheurs. C’est parti pour l’aventure, ou du moins, c’est ce que nous pensions, car à peine deux minutes après avoir embarqué, le bateau fait demi-tour, car nous ne sommes pas dans la bonne embarcation ! Qu’à cela ne tienne, plouf dans l’eau et nous retournons sur la plage pour attendre un autre bateau. Il arrive également à son rythme, mais cette fois, c’est le bon, en avant !

Petit rappel de l’article précédent sur cet archipel avant d’y arriver:

L’archipel de Bazaruto, situé au large de la côte sud-est du Mozambique, est un véritable joyau de la nature que l’on se doit d’explorer ! Il se compose de cinq îles principales : Bazaruto, Benguerra, Magaruque, Santa Carolina (surnommée l’île Paradise) et Bangue.

Ses plages sont renommées pour leur sable blanc immaculé et leurs eaux cristallines.

Il y a une grande variété de poissons tropicaux, de tortues de mer, de dauphins et même des requins-baleines pendant la saison appropriée.

De plus, la conservation de l’environnement est une priorité. Des efforts sont déployés pour protéger la faune et la flore de la région, en particulier les espèces menacées telles que le dugong mammifère étroitement apparenté aux lamantins. Ils sont parfois appelés « vaches marines » en raison de leur apparence physique.

Nous approchons de l’île.

Nous arrivons sur l’île après 50 minutes de traversée et nous voilà à escalader les dunes ! Nous qui pensions profiter tranquillement du soleil pour se relaxer nous nous retrouvons à enfiler nos baskets et à crapahuter dans le sable au lieu de savourer ce merveilleux farniente qui nous tendait les bras !

Et ça monte …

Mais une fois arrivée au sommet, quel spectacle ! Encore une fois, aucune photo ne peut véritablement représenter la beauté que nous contemplons. Les mots nous manquent également pour décrire ces paysages merveilleux.

Maintenant c’est la pause !!!

Il est 11h30, et nous remontons dans le bateau et allons vers le récif . Nous nous préparons pour une séance de plongée avec masque, tuba, et palmes, et c’est à ce moment que les choses se compliquent !

Yann plonge et me dit :  » gg, prends un gilet ,gloup gloup , y’a de la houle et, gloup gloup, beaucoup de courant …

Ok , je plonge à mon tour avec mon masque et tuba en place , prête à affronter les profondeurs de l’océan indien.

Je tente de respirer, j’avale de l’eau, je crache, je retire le tuba, je respire … on ne rigole pas please ! C’est parti, je commence à regarder . Tiens un requin : Si, c’est un requin !

Une petite tortue

Soudain, Yannick me dit : « Eh, gg, par ici ça ne va pas ! » En effet, il est blanc comme un linge. Je m’élance vers lui à contre courant en pataugeant avec ma caméra (oui, je ne l’ai pas fixé !) lui tend la main et direction le bateau. Eh bien, c’est à ce moment précis que mon gilet décide de s’ouvrir. Je patauge encore plus fort, et nous réussissons à revenir vers le bateau. Voilà comment j’ai sauvé le « soldat » d’eau douce .

Retour au calme

Nous repartons vers l’île pour prendre un bon repas bien mérité . Excellent, crabes et du poissons , on adore. Nous repartons à 15 h00 et faisons une halte sur l’île de Benguerra .

Nous sommes de retour à 16h, une fois de plus une superbe journée qui s’achève.

Les pêcheurs sont sur le retour aussi avec des raies dans leur bateaux.

Dimanche 22 octobre

Direction Tofo vers le sud. La route est en bon état, et la devise du « La raison du plus fort …. priorité… » règne en maître. Petite parenthèse sur la conduite : les BUS ! Mon dieu, ce sont de véritables casse-cou. Ils ne respectent aucune limitation de vitesse, même en traversant des villages, à tel point que nous nous nous demandons s’ils sont exemptés de ces règles !

Nous prenons avec plaisir la piste pour nous rendre au camping de Morrungulo.

La culture de la noix de coco au Mozambique remonte à plusieurs siècles et est devenue une culture commerciale majeure au cours de la période coloniale portugaise.

Au début des années 2000, le Mozambique a été touché par la maladie du jaunissement mortel de la noix de coco, qui a ravagé de nombreux cocotiers.

La noix de coco reste malgré tout une source importante de revenus pour de nombreuses familles, en particulier dans les régions côtières. Elle est utilisée pour sa chair, son eau, son huile, et la coque est également exploitée. D’ailleurs, il est assez impressionnant de voir tout ce que l’on peut faire avec ces coques.

Combustible : Séchées, elles sont idéales pour la cuisson grâce à leur combustion lente et à la chaleur intense qu’elles dégagent.

Charbon actif : Transformées, elles deviennent un absorbeur efficace, utilisé pour purifier l’eau, l’air et dans l’industrie.

Jardinage : Broyées, elles servent de paillis pour retenir l’humidité, lutter contre l’érosion et les mauvaises herbes.

Artisanat : Elles sont façonnées en objets divers tels que bols, instruments de musique ou jouets.

Écologie : Elles peuvent agir comme barrières anti-érosion, surtout en zones côtières.

Horticulture : Le coco de la coque est un substrat pour plantes, assurant aération et rétention d’humidité.

Industrie : Des recherches explorent l’usage des fibres de coco pour renforcer des composites, notamment en automobile.

L’arrivée au camp est formidable.

Nous nous installons tranquillement en cherchant l’endroit idéal. Nous avons l’embarras du choix : nous sommes seuls ! Ça sera ici . Mais il faut choisir la place avec soin, surtout ne pas se stationner en dessous d’un cocotier ! Une noix de coco qui pèse environ 1,4 kg et qui tombe de 30 mètres de haut peut causer des dégâts ! Sur nos têtes et sur la voiture ( panneaux solaire, pare-brise…)

Vite direction la place qui est 3 mètres ! C’est dingue, il n’y a presque personne alors que nous somme dimanche.

Tiens, qu’est-ce que c’est que ce truc ? De l’encre de seiche ? Une méduse ? Eh bien, en réalité, ce n’est rien de tout ça. Après quelques recherches, voici ce que j’ai découvert.

Après quelques recherches, voici ce que j’ai découvert.

« Physalia utriculus » ou aussi connue sous le nom de « bouteille bleue » ou « physalie »,. C’est est un organisme marin appartenant à la classe des hydrozoaires. Il se compose en réalité d’une colonie d’individus spécialisés, tels que les flotteurs, les polypes alimentaires et les polypes porteurs de tentacules.La colonie est caractérisée par un flotteur translucide en forme de ballon bleu ou violet qui flotte à la surface de l’eau et qui sert de voile pour se déplacer grâce au vent.

C’est ici que ça fait un peu la trouille car bien sur on y a touché !

Sous le flotteur, de longs tentacules minces et venimeux pendants dans l’eau, munis de cellules urticantes appelées nématocystes. Ces tentacules sont utilisées pour capturer des proies, principalement de petits poissons et du zooplancton.

Le contact avec les tentacules de Physalia utriculus peut provoquer des piqûres douloureuses et potentiellement dangereuses pour l’homme. Ah mais c’est sympa tout ça !

Nous continuons notre balade, et une fois de plus, qu’est-ce que c’est que ça ? Ce sont des espèces de tellines.

Tiens un bénitier ! Ou Tridacne géant

Après notre marche de 4 kilomètres, nous retournons à la voiture et enfilons nos baskets pour un run de 6 kilomètres. Au retour, deux petites filles et un petit garçon grattent le sable et ramassent des tellines. Une petite fille s’approche de moi et met une poignée de petits crustacés dans ma main, l’autre fillette fait de même. Lorsque le petit garçon vient également, j’essaie de refuser, mais en voyant son air tellement déçu, je prends aussi sa poignée.

Un petit verre de vin blanc s’impose pour accompagner les tellines

Nous avons aussi la visite d’un beau crabe .

Lundi 23 octobre

Brrrr ce matin c’est tout « grizouille »

Yann décide de laver la voiture, c’est vrai qu’elle est un peu dégueu ! 1 heure plus tard on ne la reconnait plus la Toy.

En route pour Tofo. Nous achetons des mangues ; 8 kg : 1,5 usd . 3 belles papayes : 1,2 usd Chacune ? Non, les trois !

Nous arrivons à Tofo, où nous avons loué un Airbnb, en partie à cause du temps incertain mais aussi parce que Yann veut dormir avec la clim ! C’est moite moite moite ici. Le logement promet une vue magnifique sur la mer, mais pour y accéder, il faut monter. En voiture ? Non, par un escalier ! Heureusement, Candido est là pour nous aider à porter nos bagages.

Nous avons vu nos premières baleines quelques minutes après notre arrivée.

Nous allons faire quelques courses à Tofo. C’est à 10 minutes à pied. Au menu ce soir .

Mardi 24 octobre

Le soleil brille ce matin nous décidons de faire une nouvelle balade sur la côte avant d’aller visiter la pointe vers Ponta Da Barra.

Cette côte ressemble beaucoup à l’Angola et au Portugal. Comme en Angola, il y a des maisons abandonnées ici et là.

Et la côte est fortement érodée.

Vers la pointe.

Le phare de Barra.

Avec encore une maison abandonnée.

Vers la pointe avec la piste qui passe sur la plage.

C’est marée basse semble t-il !

Il est 11h30, et un léger gargouillement se fait entendre : nous commençons à avoir un petit creux. Habituellement, nous mangeons rarement au restaurant le midi, mais ici, avec les odeurs de marée, impossible de résister ! Nous faisons une halte au Neptune Beach Bar and Restaurant. L’établissement est géré par un jeune Portugais très sympa, et là, le crabe décortiqué sur un lit de purée de pommes de terre : une véritable tuerie.

Retour à Tofo et passage au marché , il reste quelques langoustes !

Un petit tour sur la plage et nous rentrons au bercail

Et qui est le gourmand ?

Mercredi 25 octobre

Yann doit démonter tout l’arrière pour accéder à la jauge du carburant qui raconte n’importe quoi. Quel boulot !

De mon côté c’est « article 15 » ? non, article 31 !

Ce soir c’est resto à Tofo . Mais juste avant de partir, une autre baleine, tout simplement magnifique ! Nous avons bien vu sa tête, mais malheureusement, je n’ai pas été assez rapide pour la photo .

Délicieux repas : riz cantonais préparé devant nous à la façon de Tofo avec calamars et crevettes fraîches. Un régal encore.

Juste à côté de nous, nous entendons des francophones ( Français et Suisses). Nous remarquons qu’ils regardent la voiture et rapidement, la conversation s’engage et une visite s’impose !

Nous terminons la soirée avec Julie et Julien. Ils ont vécu 4 ans à Kinshasa ; le monde est petit ! Lorsque nous demandons à nos amis comment est la vie à Maputo et ses environs, le terme est unanime : « paisible ! »

Oui la photo est un peu flou !

Jeudi 26 octobre

Vers le sud mais je ne sais pas encore ou ! suite dans le prochain article.

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