TSUMEB – GROOTFONTEIN – MAHANGO – KHAUDUM – GROOTFONTEIN

 

1 et 2 mars

Tsumeb une bien jolie petite ville.

La toy est au garage pendant deux jours. Je ne vous explique même pas l’état de Yannick !! Il est toutefois rassuré, car le travail est fait comme il aime.

Remplacement des goujons du nez de pont, vidange moteur, changement roulements sur l’alternateur de réserve et changement des roulements de roue du côté gauche uniquement.

Nous allons courir pour passer le temps, enfin surtout passer le temps pour Yann car de mon coté je m’active sur le site.

Une antenne téléphonique camouflée !

Autre activité coiffeuse ! Yannick insiste, je le précise bien, il insiste pour que je lui coupe les cheveux. Paire de ciseaux en main, serviette autour de son cou comme chez le coiffeur, j’y vais. Cut cut cut à droite, puis à gauche. Ah, c’est plus long à droite, zut c’est plus long à gauche… M…. j’ai oublié de mettre mes lunettes ! 20 minutes plus tard c’est fini, c’est court, très court, mais, comme on dit : «  ça repousse ! » et puis avec un chapeau ça passe !

3 mars

Départ de Tsumeb

Nous stoppons à Grootfontein.

À quelques kilomètres il y a la fameuse météorite terrestre de Hoba. Découverte par hasard en 1920 par le chasseur Jacobus Brits, elle est la plus grosse visible au monde. Nous ne pouvions pas rater ça !

Elle pesait 66 tommes lors de sa découverte. Elle en ferait entre 50 tonnes aujourd’hui compte tenu des prélèvements scientifiques ou du vandalisme. En 1955, afin de la protéger, le site fut classé monument national.

Les circonstances qui ont permis que cette météorite parvienne au sol en aussi bonne condition restent encore aujourd’hui mystérieuses.

Elle est composée à 80 % de fer.

Direction Rundu nous faisons un camp avant le caprice de Yannick. C’est une assez grosse ville et l’ambiance y est totalement différente. Il y a de la musique un peu partout. Au camping on nous conseille de bien fermer nos portes, etc.

Nous y passons la nuit. Le camp est très moyen.

4 mars

Courses, eau, carburant et vite vite vers le caprice de Yannick en longeant l’Okavango. Nous stoppons dans un camp pour y déjeuner et sur les conseils du propriétaire, Ernest, nous changeons nos plans et allons visiter le parc Mahango et Buffalo parc.

Petit détour à Popa Falls. Il s’agit plutôt de gros rapides, mais l’endroit est vraiment très joli et reposant.

Nous stoppons, toujours sur les conseils d’Ernest, au camp de Nunda au bord de l’Okavango. Très sympa encore. Nuit fraîche et bercée aux grons grons des hippos.

5 mars

Réveil en fanfare avec les hippos. Petit déjeuné, un peu de ménage, admirer les hippos qui barbotent à quelques mètres de nous, voilà une journée qui commence bien.

Et celui ci , pas l ‘air de bonne humeur !

9 h, c’est parti pour le parc Mahango qui fait partie du Bwabwatwa NP. Il est assez petit et nous avons bénéficié, en tant que résident R D Congo, du tarif cadec comme dans beaucoup de parcs sauf Etosha !

Et le festival commence .

Le sitatunga, antilope des marais.

Et dans toute cette verdure, un troupeau d’éléphants qui s’en donne à cœur joie.

Nous prenons une petite piste pour nous rapprocher de l’eau. Je descends de la voiture pour être plus alaise pour prendre ce petit groupe en photo.

Au moment de remonter dans la Toy, sans doute déranger par le bruit, un hippo !!

Lorsque vous savez que ce gros tonneau de 1 à 2 tonnes qui se balade près de vous est considéré comme l’animal le plus dangereux d’Afrique, qu’il nage comme une anguille et court vite, qu’il s’agit peut-être d’un vieux mâle irascible autant vous dire que vous ne le quittez pas des yeux et hop dans la voiture rapidos. Bien qu’herbivore, il fait environ 300 victimes par an, mais c’est essentiellement pour défendre et protéger son territoire… Contre les hommes.

Il y a aussi des rêveurs poètes dans la nature.

Un mal kudu passe devant la voiture pour faire diverssion et protéger sa femelle et son petit.

Ses antilopes sont magnifiques.

Les éléphants continuent de s’ébattre dans l’eau.

En voici une qui ne souhaite pas être photographiée  !

Nous continuons notre ballade avec toujours autant d’émerveillement.

Phacochère

Il a toujours l’air pressé, le phacochère est un cochon sauvage de 100 kg pour les mâles et 60 kg pour les femelles.

Son comportement fougueux donne l’impression d’être un peu caractériel alors que c’est un animal très sociable, du moins avec ses congénères, il ne cherche pas à défendre son territoire. Il partage volontiers les ressources alimentaires, et même les terriers.

Toujours aussi élégantes

Nous campons, toujours sur les conseils d’Ernest, au Mahanga safari. Nous sommes seuls et comme dans beaucoup de camp nous choisissons notre emplacement. Il est Top

6 mars

Une nouvelle fois réveil hippos. Yannick l’a vu passé juste au bord de notre côté. Bon sang, impossible de faire la grâce mat avec ces bestiaux, il est 6 h. Appareil photo en main je saute de la voiture. Super, il est parti !

Nous allons à Buffalo parc, c’est pas mal, mais pas beaucoup d’animaux. Contrairement à novembre 2015, la sécheresse permettait de tous les voir très facilement. En ce mois de mars, la végétation est dense et il y a de l’eau, donc forcément, ils se font plus discrets et c’est tant mieux pour eux.

Il y a quand de beaux spécimens que nous n’avions pas encore vu. Ici un joli croco

Là un petit varan

Et tous les deux s’observent ou plutôt , nous observent !

Cette belle et puissante antilope, l’hippotrague noir.

Nous continuons notre piste tranquillement.

Nous voyons également des vautours, au sol et surtout dans les arbres. Il y en a partout.

Les mangoustes toujours aussi mignonnes.

STOPPP, gros coup de frein, une belle tortue qui traverse la piste. Nous descendons, clic clic clic photos et Yann la dépose dans les herbes.

Famille au complet.

Une belle étendue d’herbe, bien verte et qui regorge d’eau. Idéal pour des hippos que nous n’avons pas vu au premier coup d’œil !

Dans la série  » grandes gueules » on a la choix !

Et dans la série  » jolies petites têtes »

Une petite anecdote dans ce parc. Nous ne voyons rien depuis un certain temps. C’est un peu fatigant et mon appareil photo s’ennuie. Soudain j’aperçois un gros Baobab cassé, stoppppp, je descends le prendre en photo. Je m’avance encore plus près pour avoir un autre point de vue et soudain, un éléphant surgit du bush, puis un deuxième ! Non d’un chien, j’attrape mes claquettes à mon cou et je file dans la voiture. Caméra non en marche, vous devrez me croire sur parole, je l’ai juste activée une fois dans la voiture et l’on voit le 3e passer !

Impressionnant quand même, le baobab !

Nous quittons le parc et repassons le poste de police de Divundu pour la 4e fois et cette fois nous avons un contrôle du permis et il explique à Yannick que sa rampe LED devant la voiture est interdite en Namibie. OK, pas de soucis on démonte !

Camp à Okacuito au bord de l’Okavango, toujours aussi top et choix de l’emplacement 

Je réponds ici à une question très pertinente sur notre alimentation en produits frais. Oui nous trouvons ce qu’il faut sauf dans le nord-ouest. Nous sommes végétariens donc pas de soucis de viande. Exemple au dîné ce soir. Chou fleur, carottes, courge, tomates au curry. Accompagnement lentilles vertes du Puy.

7 mars

Au petit déjeuné ce matin nous avons, orange pressés maison (nous avons un presse), mangue fraîche à tomber par terre, toasts grillés, confiture, café et tout cela en admirant l’Okavango couler paisiblement. Un silence délicieux juste perturbé de temps en temps par les grons grons de hippos.

Nous y sommes, voici le caprice de Yannick : Le parc de Khaudum

Ce parc national est situé à l’extrême nord-est de la Namibie dans le désert du Kalahari. Il couvre une superficie de 1 483,4 milles carrés (3 842 km2). Il est traversé par trois rivières Hnoma, Cwiba et Khaudum ce qui contribue à la survie de l’écosystème pendant la saison des pluies de décembre à mars.

Les camps à l’intérieur ont été fermés en mai 2013 car ils étaient systématiquement détruits par les éléphants ! Il y en a un au nord et un au sud et c’est tout. Il faut donc prévoir des réserves de tout. Carburants, vivres et eau.

C’est aussi un endroit spécial servant de couloir pour les espèces sauvages, notamment l’éléphant, la girafe et d’autres grands mammifères qui migrent dans la région à la recherche d’eau et de nourriture. Les animaux traversent cette zone entre la Zambie, la Namibie et le Botswana.

Ce parc, qui n’est pas souvent visité, est réputé comme difficile à cause du sable profond au nord. Un challenge que Yannick veut absolument tester. Difficile, sauvage, pas souvent visité … bref, des mots qui sonnent bien à nos oreilles !

Il y a 46 km de piste avant d’arriver à la bordure du parc. Sur la carte 4×4 Africa il prévoit 3 h 20 pour le temps, de son côté toujours le même Ernest, nous a annoncé 5 h !!

9 h 30 entrée de piste et 3 minutes plus loin nous y sommes, sable à perte de vue, ça promet.

Quelques kilomètres plus loin, nous voyons une B-route. En fait, il y a deux pistes, une droite comme la justice avec sable profond et les B-route de temps en temps qui passent dans le bush et qui sont moins sablonneuses.

Si vous avez peur des griffures sur la voiture il faut oublier Khaudum.

1 h plus tard nous sommes à l’entrée du parc. Il reste ± 30 kilomètres à faire avec la gate. Aucune difficulté majeure, juste être prudent en passant dans le bush, car il y a des « n’zétés » balaises. En ce qui concerne le sable profond de l’autre piste, oui il l’est vraiment.

Arrivée à la porte du parc pour payer le permis, surprise ! Barrière fermée. Il n’y a personne ! Pip pip pip, coups de klaxon, toujours personne. Nous allons voir à pied et tout est fermé à double tour. Non ça n’est pas possible le caprice de Yann ne peut pas se stopper ici.

Nous voyons de superbes installations électriques à côté, il doit y avoir des personnes. J’ouvre la barrière et nous partons à la recherche d’une personne. Porte close encore une fois ! Et soudain un monsieur arrive en courant et nous fait signe de venir vers la réception. Il nous explique que la personne en charge du permis est allée à Rundu, mais que nous pouvons entrer, nous paierons en sortant. Aucune question sur nos appros alimentaires, eau, carburant. Pas d’obligation d’être à deux voitures. En avant direction le camp

Nous arrivons au camp. Je m’attendais à un camp dans le bush, chaud et rudimentaire et bien c’est tout le contraire ! Il y a 6 campsites et les emplacements sont très grands. Celui que nous choisissons fait +/- 700 m² avec plusieurs arbres pour avoir de l’ombre, les sanitaires sont impeccables. Sur le registre nous avons vu que les derniers visiteurs, 3 personnes étaient venues le 4 mars.

Petite visite du bloc avec l’astuce pour le papier toilette !

Le tissu ici ,devant le miroir, est placé pour que les animaux ne s’y voient pas ? Ils a des dizaines de traces d’antilopes sur l’emplacement.

Bien, après cette visite très intéressante du bloc sanitaire, nous mangeons notre salade de riz au thon, tomates et je vous emmène dans ce parc pour une premiere visite.

Les paysages sont somptueux et encore une fois je n’en reviens pas. Il y a une plaine gigantesque avec antilopes et girafes.

L’orage gronde et c’est tant mieux, car il fait chaud, nous longeons la rivière.

Et là de magnifiques oiseaux.

Ils semblent intrigués par quelque chose. A plusieurs reprises nous les voyons regarder dans cette direction.

Nous continuons encore un peu c’est tellement beau. Mais là-bas, à gauche sur la rive en face, non, un lion ? Yannick stop, non ce n’est pas un lion, mais 2 et puis 3 et puis 4 ils finissent par être 7. Alors là, vous imaginez notre plaisir, en plus il pleut, la température chute brutalement , le paradis !

Mon dieu quelles photos choisirent !!!

Vous voyez le petit filou caché dans les herbes ?

Nous roulons encore un peu, il pleut et les marécages se remplissent facilement ici alors demi-tour. Pas très envie de s’enliser à quelques mètres des 7 gros matous qui sont l’autre côté de la rive. Même s’ils n’aiment pas trop nager, entre 3 oiseaux et 2 bipèdes qui ne peuvent pas s’envoler, le choix pourrait être rapide ! Ils sont encore là et juste sur la plage . Nous sortons de la piste et nous rapprochons de ces magnifiques créatures.

Retour au camp.

Une autruche au loin et un éléphant solitaire.

Au camp. Il fait frais, pas d’insectes, pas de bruit sauf les quelques piafs qui se rassemblent pour dormir. Encore une bien belle journée.

8 mars

Départ sous un ciel très gris, mais une température de rêve. Sur le capot de la voiture, madame et monsieur Phasmes-Bâtons en pleine action.

Toujours solidement soudés

Quelques antilopes et beaucoup de gnous.

Chacal à chabraque

Méfiant, chapardeur et opportuniste, le chacal à chabraque ou à dos noir vit à l’Est et dans le sud de l’Afrique. Omnivore, il est réputé pour être meilleur chasseur que les autres espèces de chacal, car les couples gardent leur progéniture avec eux pendant un an pour les assister durant la chasse. Il mesure en moyenne 40 cm au garrot, pèse entre 7 et 12 kg et peut courir à une vitesse de pointe de 55 km/h. Sa longévité est de 14 ans.

Les oryx fidèles au poste.

De beaux bucorves du Sud

C’est une espèce de grosse dinde de la savane africaine. La femelle se distingue du mâle grâce à sa tache bleue sur la gorge.

Il ne fait vraiment pas chaud (j’ai même mis un sweat !) Vers midi, nous décidons de nous installer auprès de la plateforme de Leeupan au milieu du parc et d’y rester jusqu’à demain matin.
Deux gardes sont venus nous voir et nous ont demandé si tout allait bien.

C’est parfait !

Yannick est en train de se « soulager » et soudain je l’entends : « Oh Pu….gg un éléphant là, juste derrière » Effectivement l’animal est à quelques mètres de Yann qui recule doucement, tout doucement, vraiment très doucement ! Le pachyderme passe d’un bon pas et sans aucune attention à Yannick et se dirige tout simplement vers l’abreuvoir.

Et il repart

Quelques animaux se présentent, mais il ne fait pas chaud et il pleut de temps en temps donc pas vraiment le temps idéal pour observer la faune.

Quelques phacochères et antilopes et rien d’autre.

Une jolie hirondelle qui, lorsqu’elle chante, gonfle son gosier de manière impressionnante.

Un bel aigle palmiste

Vers 19 h 15 et un peu déçu de cette journée un peu maigre en animaux. Oh, serions-nous en train d’être blasés ? Il y a quand même eu beaucoup de choses alors stop ici les jérémiades ! C’était une belle journée avec une temperature idéale et un emplacement de rêve.

Nous sommes en train de dîner sur la plateforme. Yannick me dit soudain ; «  gégé, éléphants 1, 2, 3, 4. » Ils avancent d’un bon pas vers le réservoir d’eau. Quelques minutes plus tard ils en arrivent d’autres 5 ou 6. Ils boivent, beaucoup et longtemps ! Il fait presque noir et il n’y a pas de clair de lune, dommage, mais nous les entendons se baigner. Bien, il nous faut descendre de notre perchoir, nous n’allons pas y passer la nuit quand même ! OK, mais avec une dizaine de pachydermes à quelques mètres nous n’en menons pas large. Nous en avons entrevu 2 ou 3 partir puis revenir, ils se baladent un peu partout. Nous descendons à pas de félins (il manquerait plus qu’ils se pointent ceux-là !) et hop dans la voiture, fermeture des portes doucement, vérification de la porte opposée et clic clac à double tour, on ne sait jamais, s’il y en avait un que décidait d’ouvrir la porte ! Franchement nous ne dormons que d’un œil et pas question d’aller vers pipi pour moi ! Nous attendons avec impatience que le jour pointe son nez. les photos sont à la hauteur de la lumière !!

9 mars

6 h, hop debout. Nous rangeons la vaisselle qui est restée en plan hier soir. Petit déjeuné antilopes, un magnifique Kudu, un Oryx

Départ en direction du sud vers Tari Kora. Nous découvrons ce superbe point d’eau et sa plateforme avec douche ! Elle est protégée par une dalle faite de picots de bétons pour empêcher les éléphants d’y approcher. Les arbres sont également protégés.

Les paysages changent et la végétation plus sèche. La piste est également différente, plus dure et caillouteuse par endroit. C’est toujours aussi beau, mais avec peu de faunes.

Pas de faune, je prends la flore en photo et ces arbres torturés par la foudre et les éléphants.

À 11 h, dans un virage, un mini bourbier et une grosse hyène qui y patauge. Elle s’enfuit rapidement, trop tard pour la photo, elle est plus rapide que moi ! Yannick s’arrête pour voir s’il est possible de la choper avant qu’elle se disparaisse dans le bush, niet rien. Nous avons tous les deux les yeux braqués vers la droite et au moment de repartir Yannick me dit : «  gg, gg, regaaaarde , vous le voyez ?

Un lycaon, « ou ou », là,-devant.. oh mon Dieu, je n’en crois pas mes yeux. Je clique pour démarrer la caméra, je prends l’appareil photo sans le quitter des yeux, il est là à 3 ou 4 mètres de nous. Clac clac clac, et soudain un deuxième, un 3e puis 4, 5. J’ouvre la porte doucement et je prends l’autre appareil photo, Yannick prend le mien et clac clac clac.

Soudain, sur ma droite, j’entends du bruit, 3 autres sortent des buissons. Un peu plus loin encore d’autres, ils sont entre 10 et 15. Ils nous regardent et nous sommes restés ensemble une vingtaine de minutes.

Voir des lycaons, qui sont aussi appelés chien sauvage d’Afrique, chien-hyène, cynhyène, loup peint ou chien chasseur, était pour moi inespéré, car, il y reste juste 1400 individus adultes et ils sont classés comme en danger sur la liste rouge.

Je pensais en voir peut être avec un guide, car certains ont des colliers et sont donc plus facilement détectables ou alors dans une réserve privée ok mais, pas au milieu du parc le plus sauvage de Namibie certainement pas ! Et pourtant, quelle chance.

Vingt minutes d’extase. Nous les regardons partir tranquillement, nous en faisons autant des étoiles plein les yeux.

Nous continuons notre route sur un petit nuage, Kudus, girafes , éléphants, autruches…

Tout en douceur

Nous rentrons au camp au sud ou une charmante Kudu, un peu espiègle, nous accueille. Quel pays !

Camp tente super

10 mars

Yannick décide de changer la rotule droite. Je demande à la réception à quelle heure devons-nous libérer la tente. À l’heure que l’on veut ! OK

12 h direction la sortie du parc. Les rangers nous attendent depuis hier et nous demandent ou nous avons dormi. 1 camp au nord, 1 wild camp au centre et 1 camp au sud.

Je montre l’endroit sur mon tel. Parfait, donc ça fait 3 jours, yes. Tarif Cadec et c’est parti.

Notre avis sur ce parc.

Yannick avait visionné des vidéos et n’était pas très inquiet pour le sable, au contraire, il avait hâte de s’y frotter. Il l’était un peu plus au sujet des éléphants.

De mon côté j’avais également regardé des vidéos et lu les forums. J’imaginais ce parc entièrement dans du bush, sans vue et sous une chaleur écrasante. Des pistes avec un sable profond tout le temps ou, bien sur, nous allions nous ensabler comme dans le kuisep canyon. Une fois ensablé nous pourrions avoir la visite des éléphants et pourquoi pas des lions ! Bref un tableau pas terrible.

Quelle surprise ce parc, certes il y a du sable profond dans la partie nord, mais pas tout le temps. Les paysages sont magnifiques et variés tantôt de grandes plaines, bord de rivière, bush, forets. Les waterholes sont tout simplement extras. Dès les premiers kilomètres nous nous y sentons bien, il est sauvage, on se sent libre aucun problème pour le bush camp du moins en ce mois de mars. Bref, il nous va bien ce Khaudum !

ATTENTION : il faut toutefois avoir des connaissances de conduite dans le sable et autre. Le nord n’est pas à la portée de tout le monde. Réserves d’eau potable et nourriture et surtout de carburant obligatoire. Nous avons consommé entre 15 et 18L/100. Le sud est beaucoup plus facile et ne pose aucun problème. Je reprécise, nous sommes en mars et il pleut encore un peu donc le sable est sans doute moins profond qu’en juillet par exemple (saison sèche). Il est également interdit au +de 10 t au sud, nous n’avons vu aucune interdiction au nord !

En conclusion, ce parc est tout simplement, à nos yeux, une pépite qui mérite une deuxième visite !

Sur notre route nous faisons un petit détour pour voir le fameux gros Baobab dont j’ai entendu parlé. Effectivement il est gros !

Nous campons a Grootfontein au camp Pondiki rest. Très bien.

Prochain article: Rendez vous sur le plateau du Waterberg, un beau parc et un nouveau pass !

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