De Sesfontein à Etosha Park 

22 février.

Deux solutions :

– Une petite piste ( rouge )  qui coupe la montagne et qui doit être très jolie.

OU

– Une piste « route  ( bleue) très roulante mais plus longue.

Laquelle avons nous pris ?

Et c’est parti pour du rouge ! et pour être beau, c’est beau.

Ha oui , mais non ! encore des cailloux et en plus des ravines . Le raisonnable est plus fort , demi-tour.

Et puis avec des goujons en moins et des pneus pas vraiment faits pour ce style de piste , nous n’allons pas tenter le diable ! Go go go sur la piste « route » quelle piste magnifique.

Et en plus d’avoir des paysages splendides, une piste extra, dame giraffe vient nous saluer.

Nous arrivons au camp Hobatere à la Galton gate du park. Nous y rentrerons demain matin tranquillement. Etosha se savoure doucement .

On adore ce type d’emplacement. Douche et toilettes privés , top .

Du 23 au 28 février : Etosha Park

Un peu d’histoire .

L’étymologie du mot « Etosha » serait « grande zone blanche » ou « grand espace blanc » ou encore « le grand vide » selon les sources. Le marais salant « Pan » d’Etosha fut découvert en 1 851 par le suédois Charles Andersson et le Britannique Francis Galton accompagnés de commerçants d’Ovambos.

Sous occupation allemande, un fort y est construit en 1 899 dans la région de Namutoni. Détruit en 1904 par les ovambos, il sera reconstruit l’année suivante. Il se trouve aujourd’hui comme l’un des traits distinctifs du parc et un monument national.

Le 22 mars 1907, le nouveau gouverneur du « sud-ouest africain » (Namibie actuelle), confère le statut de réserve de chasse nationale à Etosha, qui couvre à cette époque près de 100 000 km². Il s’étend à l’ouest jusqu’à la Skeleton Coast, ce qui en faisait la plus grande réserve animalière du monde.

Dans les années 1970 et au début des années 1980, une grande majorité de la faune du parc a été tuée soit par la sécheresse soit sous le feu croisé de la guerre frontalière qui a englouti la Namibie, l’Afrique du Sud et l’Angola à l’époque.

En 1967, le Parlement sud-africain accorde à Etosha le statut du parc National.

Le 18 mars 2016, le pan d’Etosha est proposé à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial.

23 février

Nous entrons par la Galton gate au sud-ouest. Je ne sais pas trop comment vous présenter notre 3e visite dans ce sublime parc sans être ennuyante. Soit je poste par catégorie animalière, soit par jour. J’opte par jour, car les paysages ne sont pas les mêmes et les lumières sont différentes. Allez c’est parti…

Ils sont bien là. Beaucoup de zèbres.

C’est elle, le plus grand animal terrestre en hauteur, de 3,5 m à 5 m, le record étant de 5,9 m. Comme le zèbre sa robe lui sert de carte d’identité.

Elle marche à l’amble, c’est-à-dire qu’elle lève ensemble les deux pattes du même côté et lorsqu’elle galope, ses pattes avant se lèvent en même temps, très écartées pour que ses sabots ne s’entrechoquent pas. Son cou, qui peut atteindre 2 m, lui sert de balancier pour équilibrer son corps.

Il est environ 13 h et il fait très chaud. Pas beaucoup d’animaux, car la végétation est dense en ce mois de février. Totalement différent de novembre 2015 où la sécheresse sévissait dans le parc. Et puis juste en passant prés d’un petit arbrisseau, qui voila ?

Nous sommes à +/- 1.50 m de lui et c’est toujours aussi grisant de le voir. Contrairement aux autres félins, le lion est un animal grégaire. Il vit environ entre 7 et 12 ans pour le mâle et 14 à 20 ans pour la femelle. Vitesse de pointe 80 km/h sur une très courte distance c’est quand même pas mal !

Et puis juste sur notre gauche il y en a deux autres. Toujours regarder de chaque côté .

Qui attendent patiemment l’ouverture du resto !

et c’est malheureusement assez cruel .

Nous reprenons la route et après plusieurs kilomètres, sans voir beaucoup de choses, enfin les gnous arrivent.

Herbivore puissant, endurant et bruyant, le gnou se déplace généralement par dizaines de milliers lors des migrations à la recherche de pâturages et d’eau. Ils sont beaucoup plus nombreux qu’en 2016 mais rien à voir avec les déplacements migratoires du Serengeti au masaï Mara.

Deuxième « waterhole », il est là, tout seul, et quelle prestance.

Certain profite d’une douche gratuite ! J’adore cette photo.

Jusqu’à 100 kg, la trompe, dépourvue d’os, a entre 100 000 et 150 000 muscles et semble bien lourde pour certains.

Plusieurs oryx profitent aussi de cette végétation luxuriante.

Oryx ou Gemsbok

L’oryx est l’animal incontournable de la Namibie. On la trouve des dunes désertiques de la Namibie aux savanes arides du Kalahari.

Cet animal élégant a surtout une caractéristique plutôt intéressante. En plus d’avoir une jolie robe, elle a un système de thermorégulation remarquable qui lui permet de réguler sa température. Température interne à 45° et bien, un petit de coup thermorégulateur, et la température faciale descend à 38°. Très pratique avec les températures qu’il y a parfois en Namibie.

Mais plus remarquable encore, il économise l’énergie. Bien sûr, il ne s’expose pas en pleine chaleur, il se met à l’ombre et s’il n’en trouve pas, il se positionne de façon à présenter le moins possible son corps au soleil. Mais surtout, dans la journée, au lieu de transpirer et ainsi gaspiller de l’eau, il laisse sa température s’élever, fait office de récupérateur de chaleur et la nuit, il rejette cette chaleur accumulée, mais pas l’eau ! Grâce à cette technique, l’oryx peut rester sans boire pendant presque une année !

Nous laissons tout ce petit monde et rentrons au camp.

Un dernier petit détour et nous voici sous une belle construction de l oiseau républicain social. Il est vide.

Cette fois nous rentrons au camp, interdiction d’arriver en retard . La limte est le coucher du soleil et ça ne rigole pas !

Le ciel s’assombrit et une espèce de tempête de sable nous tombe dessus.

Et puis encore une belle surprise.

Camp Okaukuejo

24 février

A 300 m de la sortie du camp, une petite famille de mangoustes. Mauvais choix de mise au point sur l’appareil dommage.

Mangouste élancée commune. (ou à pointe noire ou à queue noire) est très commune en Afrique subsaharienne.

Elles sont adaptables et peuvent vivre presque n’importe où, mais sont plus communes dans la savane et les plaines semi-arides. Ils sont beaucoup plus rares dans les zones densément boisées et les déserts.

Une maman qui allaite.

Revoici les zèbres. Hartmann’s zebra et Plains zebra

Ha une Kori l’outarde. Silencieuse et peu craintive, elle se déplace lentement à la recherche de nourriture. C’est l’un des oiseaux capables de voler les plus lourds du monde.

Pas franchement l’air sympa l’autour des palombes ou autour chanteur. Rapace opportuniste il mange une grande variété de proies, notamment de petits mammifères, des lézards, des oiseaux, de grands insectes et des charognes.

Ils ne sont pas bien là c’est springbok ?

La Korhaan noir du nord et sa dame

Oh ,enfin notre petit écureuil fouisseur du Cap.

Et juste après un virage, les revoilà, ils sont 7 et semblent en excellente santé.

Une impala un peu inquiète.

Les paysages changent

Un Phacochère qui se carapate quand une Hyène tachetée vient prendre un bain.

Et tout cela sous la surveillance d’une jolie buse.

Nous nous arrêtons à un point d’eau. Zèbres, gnous, antilopes il y a du monde.

Notre regard est attiré par un zèbre qui est allongé et qui ne semble pas en pleine forme.

Et soudain des zèbres viennent à ses côtés et tentent de le faire bouger. Ils sont restés près de lui au moins 45 minutes. Impressionnant.

Et il semble se redresser , malheureusement pas suffisamment . Le groupe de zèbres quittera l’endroit sans leur ami.

Nous poursuivons notre route.

Avec toujours cette végétation abondante.

Mais qui voici, ça faisait longtemps depuis le Marienfluss.

Inutile de vouloir faire un sprint avec elle, car malgré son poids qui varie de 90 à 155 kg, cela l’empêche de voler certes, mais pas de courir. En effet, l’autruche africaine court jusqu’à 70 km/h avec des enjambées allant de 3 à 5 m.

Sa taille, de 1,75 à 2,75 m, lui permet de surveiller les alentours, de prévenir et de s’enfuir au cas où.

Un mâle Kori qui parade pour ses femelles ( que l’on ne voit pas). Il gonfle son cou jusqu’à quatre fois sa dimension normale. Ses plumes de la queue se dressent aussi de façon à exposer les sous caudales blanches, mais pas devant nous.

Canards et pintades

Nous nous dirigeons maintenant vers le camp.

Camp Halali

25 février

Nous avons un petit visiteur ce matin .

Un petit tour au waterhole du camping et bingo !

C’est reparti pour une belle journée.

Un beau Bubale rouge. C’est à cet endroit que nous croisons un guide avec des touristes. En passant près de la voiture j’entends «  Bonjour » hop, marche arrière. « Good morning, good morning …I think I heard « bonjour » hé oui, un jeune homme qui est né à Kolwezi. Il a quitté la RDC depuis quelques années et ne semble pas être déçu par sa nouvelle destination !

Un petit tour sur le pan

Des mirages ou de l’eau ?

Et au loin, un secrétaire ( ou serpentaire) sur un arbre !

Deux belles grues bleue

Journée un peu maigre, mais des paysages fabuleux et surtout cette découverte. Ce n’était pas un mirage, mais bien de l’eau dans le pan. Lorsque nous sommes passés en février 2016 il était totalement sec. Incroyable.

Et alors avec des flamants rose , non, nous n’en croyons pas nos yeux. Et des marabous au premier plan .

Très difficile d’avoir un bon rendu en photo.

De l’autre côté de la piste c’est encore une vaste étendue d’eau . Et ça patauge et ça barbotte . Quel plaisir de votre ces oiseaux dans ce milieu.

Vite vite il faut rentrer le camp n’est pas tout près . Nous arrivons à Namutoni. Nous y restons 3 nuits.

26 février

Nous retournons au bord du Pan tellement nous avons été émerveillés la veille. Les photos ne sont pas à la hauteur du spectacle que l’on a sous les yeux mais je vous les mets quand même!

Et parmi tous ces volatiles et encore les zèbres.

Les girafes au loin.

Ahhh le rollier à longs brins. Un petit oiseau de 120 g a un vol rapide et efficace surtout en période de reproduction pour impressionner sa belle ! Mais si vous passez sur son territoire, vous n’oublierez pas son chant ou plus plutôt ses cris stridents très désagréables pour nos oreilles.

Je m’acharne à la photographier en vol et c’est vraiment difficile, mais je persiste …je l’aurai un jour, je l’aurai !!

Le Calao à bec jaune du sud qui a toujours l’air de bonne humeur !

Ici et là des traces dans le Pan verdâtre par endroit

Et voici la préférée de Yannick une jolie petite ou petit Francolin (il me semble)

Encore raté !

Je n’ai pas trouvé son nom mais il est trop mignon.

Nous relongeons le Pan . Flamands rose et le flamant nain, canards de toutes sortes avec les gnous et les zèbres en arrière plan .

Tout le monde se régale

Nous repartons vers la savane et immédiatement les gnous sont partout.

Dans les hautes herbes un beau kori

Notre premier chacal

Les antilopes, toutes aussi belles les unes que les autres.

Sous une belle lumière, l’éléphant se régale aussi.

Nous ne sommes pas restés très longtemps devant ce rhino, car il semblait un peu agacé par notre présence. Je ne sais pas si c’est un blanc ( pas très agressif) ou un noir ( beaucoup plus agressif) . Certaines photos me font penser à un rhino noir mais je pense que c’est un blanc. Ce soir, blanc ou noir, on ne s’y attarde pas.

Quelques mètres plus loin un Autour

Nous terminons notre journée avec les girafes toujours très élégante.

Retour au camp.

27 février

6 h 00 nous partons avec un guide pendant 3 h. Nous ne sommes que tous les deux. Il fait nuit, Fatima notre guide à une grosse lampe infrarouge, mais pour être sincère, la nuit, bon ce n’est pas vraiment top. Avis perso bien sur

Le jour commence à se lever, et là par contre c’est extra. Soudain la voiture s’arrête et Fatima pointe le doigt vers la gauche. Là,au milieu de la prairie, 2 lionnes et 1 lion.

La suite est fantastique. Ils passent juste à côté de la voiture et comme elle n’est pas fermée l’impression est tout autre que lorsque nous sommes dans la nôtre.

Nous continuons notre ballade des étoiles plein les yeux. Au point d’eau des dizaines d’antilopes complètement euphoriques. Elles sautent et courent dans tous les sens. Notre guide nous explique qu’elles sont tout simplement folles de joie car il y a à manger, de l’ eau et qu’il ne fait pas chaud ( le matin).

Quel Etosha toujours surprenant et nous ne sommes pas au bout de nos surprises ! Au point d’eau suivant, alors là c’est Byzance ! Nous ne les avions pas vus en 2015 et ni en 2016. Quelles photos vous présenter , sur les +/-150 prises, pas facile de faire un choix .

Après avoir étanché leur soif, ils partent tranquillement et se positionnent prêt à intervenir au cas où !

Effectivement d’appétissants gnous viennent se désaltérer. De chaque coté on s’observe.

Les guépards finissent par s’allonger et se dissimuler sous un arbuste pour un et l’autre entre des cailloux pour l’autre. Impossible de retrouver le troisième.

Retour sur les pistes vers le Pan et bien sûr un petit nuage. Certaines girafes ont des difficultés à traverser le pan, car il est encore gorgé d’eau.

Alors que d’autres galopent.

Encore raté!

Nous continuons tranquillement, c’est un défilé en terminant par3 beaux rhinos blancs.

Mais non ce n’est pas fini, voici maman autruches avec ses ados.

L’après-midi est tout aussi magnifique. Antilopes, éléphant, encore un rhino, hyènes et même un léopard.

Je sais, vous attendez le léopard, un peu de patience!

Le léopard ou est-il ? Trop loin pour être pris en photo ? Non pas vraiment, il était tout simplement beaucoup trop près. En voyant les hyènes sur la piste, Yannick se place légèrement en travers pour me faciliter la prise de vue. Le léopard est au pied de sa porte et nous ne l’avons pas vu !! Ce sont des personnes qui étaient devant nous qui nous ont montré la photo au camp !

Par contre les hyènes, je les ai photographiées, les photos sont nulles, mais je les mets quand même, histoire d’imaginer le léopard à notre porte !

Retour au bercail pour notre dernière nuit.

28 février

Encore une surprise!

Un dernier petit tour avant de quitter ce parc. Nous ne nous pressons pas , et puis c’est beaux les canards , non ?

La gymnastique canard , pas mal non plus

Amerrissage canard

Un autour qui déguste un mulot attrapé juste devant nous sur la piste.

Et en bordure de piste, un magnifique lion qui défend son territoire car il y en a un autre à environ 300 m.

Une dernière antilope et nous quittons Etosha.

Direction Tsumeb pour aller au garage Toyota et remplacer les goujons du nez de pont cassés.

Mais avant, c’est sur notre route, petit arrêt au lac Otjikoto.

Situé à 1250 m d’altitude, c’est un lac ( trou profond )d’environ 100m de diametre Sa profondeur est de 58 m a ce jour sans que son fond soit connu.

Il a été découvert en 1851 par Francis Galton et Charles John Andersson.

Durant la Première Guerre mondiale, les troupes coloniales allemandes jetèrent dans le lac, le 9 juillet 1915, leurs armements (canons, fusils, munitions) avant de se rendre aux troupes britanniques et sud-africaines. Une grande partie fut récupérée en 1984 et exposée depuis au musée de Tsumeb, mais il reste toujours deux canons dans ses eaux, que les plongeurs peuvent approcher avec autorisation

Tsumeb, nous prenons un lodge car la Toy sera au garage des demain. Ici , tout va bien les canards font leur longueur dans une belle piscine.

Prochain article  » le caprice de Yannick ! »

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