ITINÉRAIRE PRÉVU

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  1. Poste frontière Namibie/RSA Mata-mata
  2. Kgalagadi transfrontalier NP 4/5 jours
  3. Kgalagadi transfrontalier NP sortie parc : 3a) chutes d’Augrabies
  4. Springbok et Goegap nature réserve chalet ( fleurs et rando si bonne saison)
  5. Parc national Namaqua ( fleurs si saison)
  6. Cocy Mountain
  7. Kamieskroon
  8. Pymaker se poort ( mountain pass)
  9. Bitterfontein
  10. Col de vanrhyns ( R27) Nieuwoudtville, Nieuwoudtville waterfall et parc
  11. Karu Kared NR et Cederberg WA entre Clanwilliam et Citrusdal
  12. De : Cistrudan ; Prince Albert ( en longeant la N1 au sud)
  13. Route 62 : calitzdorp ; ladismith : Montagu
  14. route 60 : Robertson ; Worcester ; Franschhoek ; stellenbosh R310 plein sud Simon’s Town,
  15. Cap de bonne espérance
  16. Robben Island de Victoria et Alfed waterfront au Cap remonter par la côte ouest
  17. Demi tour vers Betty’s bay ( manchots) ;Hermanus (baleines)
  18. Vers Mossel Bay, Route des jardins
  19. Col de Outeniqua Pass
  20. Wilderness
  21. Knysna
  22. Plettenberg et Robberg nature resreve
  23. Bloukrans bridge
  24. PN de Tsitsikamma
  25. St Francis Bay
  26. Addo ; Addo elephant NP
  27. Graaff-Reinet; Camdeboo National parc
  28. Cradock ; Montagne zebra
  29. Quenstown ; Nqanqarhu ; poste frontière Quacha’s Nek Lesotho
  30. Sortie Lesotho
  31. Sortie Drakensberg
  32. Entrée Eswatini à Golela
  33. Sortie Eswatini Jeppas reef
  34. Kruger parc
  35. Graskop ; Gorge LiO ;Chutes de le Mac-Mac ; Lisbonne Falls ; Berlin Falles
  36. God’s Window ; Bourke’s luck potholes ; Three Rondavels view point
  37. Forever Resort Blyde Canyon Blyde river canyon
  38. Parc Kruger
  39. Poste frontière Giriyondo RSA/MOZAMBIQUE

KALAGADI PARK – AUGRABIES- RIEMVASMAAK CC 

Dimanche 30 avril

Passage de frontière à Mata Mata. Du côté namibien on me demande si nous avons réservé un camp au Kalagadi. Non, on ne booke jamais. OK, il nous faut alors passer une frontière à pied (300 m) et aller au bureau du parc en Afrique du Sud. En fait non, ce n’est pas encore officiellement l’Afrique du Sud, mais ce n’est plus la Namibie ! Le parc est un genre de no man’s land.

Il reste une place dans un chalet à Mata Mata, OK c’est tout bon. Je remplis la fiche habituelle. Nom, prénom, adresse de résidence, N° passeport, plaque de la voiture etc … Lorsque la personne de l’accueil prend la fiche elle me regarde et me dit :

« vous avez oublié un chiffre dans le numéro de la plaque »

Je regarde

« non, non c’est bien ça »

Elle va voir les deux policiers qui sont à côté et montre ma fiche. Un des policiers lui dit d’aller voir la voiture. Elle sort et revient avec un grand sourire :

« This number is very strange, I’ve never seen it ! » Hé oui !!

Tout rentre dans l’ordre, un policier vient inspecter la voiture. Il en fait le tour et termine en disant « Awesome car !! » et avec un grand éclat de rire il termine avec : « But be careful, no bikes in the park, the lions run very fast »

Le parc national transfrontalier de Kgalagadi se partage entre l’Afrique du Sud et le Botswana. Il regroupe deux anciens parcs nationaux, le Kalahari Gemsbok NP en Afrique du Sud et le Gemsbok NP au Botswana. Depuis 1999 le parc s’étend sur 38 000 kilomètres carrés. Approximativement les trois quarts du parc se trouvent au Botswana et un quart en Afrique du Sud.( Wikipédia image de kalaharitour)

Nous nous installons rapidement dans le chalet qui est simple, mais il ne manque rien, grande chambre, kitchenette bien équipée, eau chaude… très bien.

Direction le parc, nous n’avons pas beaucoup de temps avant la fermeture au couché du soleil.

Une girafe sur le haut de la dune, encore un spectacle inhabituel pour nous.

Un beau rapace en haut d’un arbre qui est rejoint par son ou sa partenaire. La suite est incroyable. L’accouplement est court et bruyant.

Des oryx, mais que mangent-ils ? En fait ils lèchent les cailloux et le sol pour en extraire des minéraux.

Un chacal entrain de déguster un petit rat ou un mulot

Un Bubale roux

Un autour

Je ne fais pas les présentations, vous connaissez.

Sauvetage d’une autre tortue Léopard

Il est l’heure de rentrer, un peu maigrichon mais ça sera mieux demain ..may be !

Lundi 1er mai

Première chose à faire ce matin, réserver un autre camp ou chalet. Les camps sont pleins ça sera un autre chalet à Nossob. Super

Ce qui est nettement moins « super » c’est la couleur du ciel, gris, blanc, pisseux impeccable pour faire de très nulles photos, grrrrr

Voyez cet Autour et imaginez un beau ciel bleu derrière.

Un beau troupeau de gnous

Belle bête, n’est ce pas .

Le paysage est très chouette mais pas beaucoup de bestiaux

Deux autruches et deux Oryx en 2 h ! super non ?

Nous stoppons sur un air de picnic et nous rencontrons Michèle qui vit au cap depuis tout le temps. Trop contente de pouvoir parler Francais nous bavardons ensemble pendant un moment. Elle nous explique un peu la situation en RSA. Les coupures de courant et d’eau, la corruption, etc. Un pays qui selon elle, part à la dérive. Elle nous fait part également de son intention de quitter le pays pour s’installer définitivement en Europe et en France en particulier.

Juste à côté un couple sud d’af vient voir la voiture et nous demande d’où nous venons. Pour la petite histoire, il ne se passe pas un jour sans que l’on nous le demande avec souvent des prises de photos de la Toy et de nous !

Nous avons des visiteurs sur la table. Une espèce de mangouste.

Choucador à oreillons bleus

C’est un petit passereau bleu-vert irisé de taille moyenne que l’on trouve dans de nombreux endroits. Sa belle couleur métallisée et ses yeux d’un jeune perçant ne laissent pas indifférent.

Il se nourrit au sol et dans les arbres de fruits et d’insectes.

Les touristes sont aussi une source d’approvisionnement intéressant et pas trop fatigant !

Nous repartons 1h plus tard. Tiens, il y a 3 voitures d’arrêtées là-bas. Ils regardent quoi ? Voyons voir par ici.

Ahh oui d’accord, mais c’est sympa tout ça. Vous voulez voir ?

Il semble intéressé et se redresse légèrement et puis, pouf il s’allonge entièrement. Nous attendons depuis 45 minutes, heureusement la température est top.

Hé hé hé, il se redresse cette fois, notre patience va-t-elle être récompensée ?

Quelle bête magnifique.

Vous n’en verrez pas plus et nous non plus. Il y a maintenant une trentaine de voitures et il est passé de l’autre côté de la piste dans du bush donc c’est fini. Nous sommes bien sur aux anges quand même. Hop, au camp, il est l’heure de rentrer.

Tiens ils sont levés.

Près de notre chalet un monsieur Sud africain vient nous voir et nous interroge sur la voiture, d’où on vient, etc. Nous lui racontons que nous avons vu un léopard. Une autre personne se joint à nous (rebelote voiture, etc.) c’est un tour opérateur. Il nous affirme que nous avons eu beaucoup de chance de voir un léopard. Il lui arrive de passer 4 ou 5 mois et ne jamais en voir. On est donc lucky alors c’est cool !

Une autre personne vient me voir et me signale qu’il y a une chouette juste à coté de nous. D’après mes recherches c’est une chouette de verreaux.

Juste à côté c’est conseil de famille. Ils sont trop !

En fait ils captent les derniers rayons de soleil.

Dans un autre arbre une autre chouette, plus petite cette fois.

Belle journée finalement. J’ai réservé pour demain un autre chalet au sud à Twee Rivieren, ouff

Mardi 3 mai

C’est reparti et cette fois c’est à la recherche du lion à crinière noire. Ca sera d’abord des jolies antilopes.

Toujours les autruches

Une dik dik

Monsieur et Madame Outarde à miroir blanc

Cette petite outarde n’existe que dans quatre pays d’Afrique australe (Namibie, Botswana, Afrique du Sud et Lesotho) où elle est assez commune. Elle fréquente les milieux ouverts les prairies naturelles plus ou moins hautes avec ou sans buissons. Le mâle est bruyant dès que l’on s’en approche, à l’inverse la femelle est discrète et silencieuse.

Au fait le lion, vous l’avez vu ? Non ? … nous n’ont plus ! Allez, venez, il faut rentrer, c’est l’heure.

Nous retrouvons Sylvain et passons une excellente soirée et lui, il a vu les lions ! Il nous explique que ce parc se découvre différemment des autres parcs. Ici tout est dans le détail aussi infime qu’il puisse être. C’est compris, la prochaine fois nous serons plus attentifs et je réserverai . Nous devons quitter le parc, car cette fois plus de place nulle part.

Mercredi 4 mai

C’est le départ et le passage de la frontière avec la RSA. Avez-vous quelque chose à déclarer ? Alcool ? Drogue ? Heu… on a une bouteille de vin blanc et de rouge, ils ne vont pas nous les piquer quand même.

Avez-vous de la viande ? Non Avez-vous un lion ? Il éclate de rire en voyant ma tête, mais je ne me démonte pas et je lui réponds « Not a lion, but two, sir , but chutttt ! » Il éclate de rire encore plus et il nous ouvre la barrière.

Nous voici en Afrique du Sud direction Upington

Nous arrivons en ville et remarquons qu’il y a des petits groupes électrogènes sur les trottoirs devant les magasins. Coupure de courant. Jamais vu ça en Namibie. Nous stoppons au shopride pour maxi 15 minutes de courses et à la caisse Yann me dit :

– « Je vais aller à côté de la voiture, je ne le sens pas ici »

je lui réponds : « mais non, faut pas exagérer quand même » J’ai l’air tellement sûr de moi qu’il n’y va pas.

Soudain une dame me tape sur l’épaule et me dit : « a man got on your car and steals » merde, je dis à Yann « vite à la voiture y’a un type qui est en train de voler des trucs ». Trop tard, le casque du vélo qui n’était pas cadenassé est parti. Bienvenu en RSA, le ton est donné. Nous déconnectons notre mode Namibien et repassons en mode vigilance renforcée.

Bon le type n’a pas fait une bonne affaire et, finalement je suis contente, Yann va devoir s’acheter un casque plus sécurisé. Comme quoi j’avais raison, non !

Nous campons à Oranjerus camp à quelques kilomètres de la ville au bord de la rivière Orange. Très sympa.

Le lendemain nous allons au Mall pour faire d’autres courses. Coupure de courant une nouvelle fois et ici les magasins n’ont pas de groupe, ils sont dans le noir, les caisses ne fonctionnent pas ceux qui le peuvent ferment mais certains n’ont pas système manuel pour baisser le rideau donc ils attendent.

Nous sortons et sur le parking, devinez ? « j’ai vu le drapeau de mon pays alors je viens vous saluer ! » John nous explique qu’il est du Sud Kivu et que sa famille vit là-bas dans la peur. Cela fait 10 ans qu’il est en RSA et ne compte pas retourner au pays. Il travaille comme livreur en moto et gagne bien sa vie. A bientôt peut être John.

Vendredi 5 mai

Vers les chutes d’Augrabis (point bleu) mais avant nous allons voir Khi Solar One (KSO) ( point orange) Nous l’avons vu en descendant vers Upington.

C’est une centrale électrique à tour solaire thermique d’une puissance de 50 MW. C’est la première centrale à tour solaire d’Afrique du Sud.

La société Abengoa, un groupe industriel et technologique espagnol du secteur énergétique a développé le projet. C’est une évolution des centrales PS10 et PS20, qui fonctionnent depuis 2007 et 2009 en Espagne.

Le champ des miroirs solaires comprend 4 000 unités et couvre 57,68 ha. ils concentrent l’énergie solaire vers le sommet d’une tour de 205 m de hauteur. KSO utilise un dispositif à vapeur surchauffée qui lui permet d’atteindre une température de 530 °C. La vapeur surchauffée accumulée fournit deux heures de stockage thermique. Elle est refroidie par un système de condensation à sec, à tirage naturel, qui utilise des tours pour dissiper la chaleur.

En novembre 2014, une grue s’effondre durant la construction, tuant deux personnes et en blessant sévèrement sept autres. Cet accident est largement responsable du retard de quatorze mois de la mise en service opérationnel. Voilà pourquoi nous ne l’avions pas vu en 2015.

Au début de l’année 2016, Khi Solar One a démontré sa capacité à produire durant vingt-quatre heures consécutives. Intéressant, non ?

Bien c’est bien notre veine, il n’y a pas de soleil ce matin , c’est malin ! Nous y allons quand même. On aperçoit les panneaux solaire, effectivement y’en pas mal.

Quand un rayon de soleil pointe c’est quand même plus sympa.

Nous prenons la piste environ 10 km. À l’arrivée au centre évidemment une barrière, nous nous y attendions un peu ! Et, évidemment il faut une autorisation. Les gardiens me laissent prendre des photos mais une tour solaire sans soleil et bien, ça ressemble à un poteau en ciment !! Pas grave voici 2 superbes photo d’un poteau .

Allez, suivez-nous, nous allons aux chutes d’Augrabis, vous verrez c’est très chouette.

Les débits records furent de 7 800 m³/s en 1988 et de 6 800 m³/s en 2006. En 2023 cela a dû également atteindre un débit important car en janvier elles étaient énormes. En ce mois de mai c’est une chute comme Zongo et une autre chute plus fine et plus haute. mais le cadre est très beau et invite à la rando.

Avec un peu partout le Daman des rochers.

Ce soir au camp nous avons une belle visite, une genette commune.

D’origine africaine, la genette commune a profité des invasions sarrasines pour s’installer en Europe au VIIIe siècle. Ce petit mammifère à longue queue est apparu il y a environ soixante millions d’années alors Genette oui, mais jeunette n’est-ce pas ! (je sais c’est facile) C’est un animal territorial, nocturne, solitaire et carnivore. C’est pourquoi, lorsque je lui propose au menu des brocolis elle/il n’a pas aimé !

Samedi 6 mai

Le ciel est couvert, température impek pour une rando dans des cailloux.

miam miam

Alors voyons, 2 km ? 8 Km ?

Ca sera ça !

On y va . Ah, oui j’allais oublier. L’indispensable en cet saison le chapeau moustiquaire. Les moucheronnes et rons sont insupportables . Sans ce précieux accessoire impossible de faire la rando , enfin pour nous. Hier en sortant de l ‘accueil du camp, un groupe d’Italiens nous a demandé ou ils pouvaient s’en procurer ! et plusieurs autres personnes nous ont demandé la même chose. Ce chapeau nous servira pendant plusieurs jours.

je’n suis pas douée en selfie, n’est ce pas !

Ok on y va cette fois, les premiers kilomètres sont faciles et sympas.

Mazette, un peu plus loin ça se corse avec mon satané vertige. Yannick escalade ça comme un cabri et moi comme grosse larve ( désolée pour la larve).

Yann est tout prés de moi et me fait avancer millimètres par millimètres et je n’exagère pas. Mais soudain STOP, je suis assise, je tremble, je pleure et ne bouge plus. Il n’y a pas vraiment de précipice visible mais, tout à l’heure Yann lance :

– « oh la vache, il y a des lunettes, un sac, des bouteilles au fond ! » Au fond, au fond de quoi ? Et voila je me fais un film, il y a un énorme trou et je vais tomber dedans. Donc STOP je n’avance plus.

Yannick, patiemment et doucement me fait remarquer qu’il y a plus de distance en marche arrière que en avant. OK, je me relève et lui sert la main comme une pince à étau.

Ca y est, je suis passée. Ouf que… !

Il n’y a pas de photo du chef d’oeuvre en péril mais voila la traversée et il y a un gros trou à droite, Yann me l’a dit après c’est pour cela qu’il m’a fait longer le plus possible sur la gauche .

C’est reparti et plus facile malgré des ponts , humm humm !

Ici nous devons passer entre deux arbres et Yann reste coincé avec la sac à dos. mdr

Nous montons au Moon rock. Des plaques qui se dilatent un peu partout et un paysage désertique .

Nous redescendons et empruntons une piste normale. Ça fait du bien !

C’est reparti pour les rochers.

Nous continuons inlassablement, c’est vrai nous n’avons pas vraiment le choix mais le soleil est là de temps en temps et quand il se pointe, il pique.

Nous arrivons au point de vue sur les gorges.

Les couleurs sont très étranges.

Pause mandarines. je réfléchis au dîner, choux fleur vinaigrette, aiguillettes végées faites maisons et pommes de terres sautées, salade.

Il faut repartir et nous ne savions pas que l’on avait fait le plus facile. Ce n’est plus de la rando mais de l’escalade.

Vous voyez une piste ?

Le soleil est de plus en plus présent. Chou fleur vinaigrette ? Ça sera pour demain.

Nous avions pris 4 litres d’eau, pas assez, nous ne prenons que des petites gorgées. Ouff, la piste, il nous reste que 3 km à faire et c’est plat. Très belle balade.

Au menu ce soir, 2 petites boîtes de lentilles et du riz que l’on partage.

Dimanche 7 mai

Nous faisons une autre boucle mais en voiture. Petite visite ce matin d’une Yellow mongoose . Pas très envie de me faire mordre par cette petite bestiole.

Avec toujours des observateurs.

La visite dure normalement 5 h un peu trop pour nous, nous y passons 2 h. Le paysage est beau mais ce sont surtout ces belles créatures qui nous ravissent.

Voilà, c’est terminé pour Augrabis et on a beaucoup aimé.

Lundi 8 mai

A la découverte de Riemvasmaak. En premier, la source d’eau chaude. J’étais un peu sceptique car en Namibie nous étions alles voir celle près de Sesfontein et bof. Et bien ici …c’est pareil ! Franchement c’est un petit bassin avec de l’eau tiède.

La descente est sympa par contre

Il y a par contre une rando à faire , on y va

Demi-tour, la piste n’est pas entretenue mais, faites nous confiance nous allons en trouver une autre et qu’elle rando encore .

Oui l’allure est nulle mais, pour de l’escalade c’est bien !

Nous commençons dans le lit de rivière car à côté c’est impraticable 

Oh, là-haut, on devrait avoir une belle vue. Rester dans le lit de rivière, c’est un peu ch… non ?

Chef-d’œuvre en péril en action et quelle élégance !

Yann me dit « mais non gg, ne passe pas par là » mais si mais ça va passer et pas de vertige tant que je ne me retourne pas. On verra à la descente !

Et alors, ça passe non ! C’est vrai je suis restée un peu coincée sur la pierre, mais j’ai réussi. Prête pour aller faire de l’escalade avec nos petits enfants qui s’entraînent toutes les semaines à Grenoble. Maxime, Tristan, Mamy est prête, j’arrive !

Il faut descendre maintenant. Finalement c’était assez facile, sur les fesses et c’est tout

Retour au camp qui est aussi , mwais, mais bon, il y a de l’eau chaude c’est déjà bien on ne va se plaindre.

Et Geronimo veille sur nous donc tout va bien.

Mardi 9 mai

Nous régalons quelques petits oiseaux avant de partir.

Nous allons sur la piste que j’avais prévue au départ mais après quelques kilomètres elle est très abîmée donc, demi-tour mais, bien sur, nous en trouvons une autre. C’est superbe. ( bleue)

La remontée depuis le camp est très belle

Un peu d’histoire sur Riemvasmaak.

En 1973, le gouvernement de l’apartheid, souhaite transformer cet endroit en camp d’entraînement militaire. Il transfère de force la population Xhosa, Nama et les métis vers le Cap -Est et la Namibie.

À l’indépendance en 1994, les autorités entreprennent de rapatrier ces populations à Riemvasmaak.

En 2002, il est attribué aux anciens résidents des lopins de terre clôturés, de l’eau courante et des toilettes. Le gouvernement lance également une initiative au tourisme communautaire.

En 2023, Riemvasmaak reste pauvre qui vit de l ‘agriculture de subsistance plus que du tourisme.

C’est vraiment dommage, car cette région nous a totalement époustouflé.

Cette grande étendue lunaire de 75 000 ha est un endroit ou nous avons l’impression de changer d’époque. On dit que la lumière intense et irréelle donne l’impression de changer de planète.

160 km de piste 4X4 établis en trois itinéraires à niveau variable – sable profond, chemins accidentés et plateaux rocheux pour les plus audacieux. Lequel avons nous emprunté ?  

Les carrioles tirées par des ânes restent le principal mode de transport

Nous descendons jusqu’au fleuve Orange. Ce fleuve long de 2 160 kilomètres, est le plus long fleuve d’Afrique du Sud. Il prend sa source dans les montagnes du Drakensberg, dans le Lesotho, et se dirige vers l’ouest, traversant l’Afrique du Sud, pour rejoindre l’océan Atlantique. Ici la culture est luxuriante, oranges, mandarines, vignes, dattiers .

Nous remontons pour trouver un emplacement sympa et c’est vite fait.

Ca va y’a de la place!

Mercredi 10 mai

Nuit fraîche et réveil au soleil

Ce matin c’est running pour moi.

Et ça monte encore, franchement je les collectionne.

La suite est une succession de paysages fantastiques.

En fait, pas fantastique, Yann m’a soufflé le terme exact, c’est Grandiose. En Namibie les paysages sont beaux, magnifiques, extraordinaires nous ne trouvions plus de qualificatifs tellement à chaque virage nous étions émerveillés.

Ici, du moins dans cette partie, car nous commençons notre trip c’est effectivement grandiose.

Nous finissons enfin par trouver les petites montées annoncées dans le guide.  Yann inspecte comme d’hab. Et c’est parti.

Rien de bien méchant, ça monte dur sur 100 m avec une grosse marche mais no problem. La toy avance toute seule , franchement la voiture autonome c’est sympa.

Le spectacle continu arrivé au sommet. Malheureusement les photos ne sont pas à la hauteur, pas facile les paysages.

Tiens tiens, des petits cailloux encore.

Ici ça monte dur, c’est plus long et légèrement escarpé. Comme à chaque fois, Yannick va vérifier la piste

Au fond du ravin il y a une carcasse de voiture. cool!

Ça monte doucement mais sûrement sans soucis.

Ah enfin un beau rapace, ça fait longtemps, trop longtemps.

Les paysages se succèdent toujours aussi beaux

Nous sommes ici

Yann se pose la question, on le fait ou pas ? S’il a un doute je n’insiste jamais notre devise est la suivante : si un de nous deux ne sent pas bien le truc, on ne le fait pas. Il est allé faire une reconnaissance et me demande de redescendre avec lui pour voir ce que j’en pense. Toujours demander l’avis du Pro !!!!

C’est décidé on y va. 1ere partie

2éme partie , Ben oui il faut que je descende pour filmer .

Il faut boucher les trous, car il y a un dévers important à un endroit et le précipice est juste à côté.

Il faut aussi élaguer un arbre qui obligerait à aller trop sur la droite (coté trou)

3éme partie

Et 4éme partie, fin de la descente

Nous arrivons sur une superbe piste avec un paysage de rêve.

Allez, une petite dernière pour vous montrer cette piste.

Et alors le camp ! c’est décidé, au diable l’avarice, on s’offre un wild camp haut de gamme ****** le paradis.

Jeudi 11 mai

Ce matin c’est VTT pour Yann. 20 km de piste magique.

Allez , forcez forcez !

Voila c’est fini la balade. mais pas de Garmin j’ai perdu la trace !

Direction l’Eco trail Namakwa 4 X 4, Port Nolloht et Springbok.

Le plein de carburant a Poffader et on y va …au prochain article !

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