26, 27 Janvier : Nous restons au camp. Yann se bat avec les batteries auxiliaires qui se déchargent trop vite. Après étude approfondie et quelques heures de boulot : une batterie est vide. Yann teste l’autre et ça semble aller.

Nous réfléchissons, Delta Okavango en voiture ou pas. Nous regardons la carte. Nous sommes à 90km de l’entrée de la réserve. 90km de piste sablonneuse et il a bien plu. Ensuite c’est encore l’histoire des réservations dans le parc. Les camps sont d’après le guide « petit futé » des emplacements comme dans le Kalahari. Mwais, il n’y a plus de treuil et les pneus sont morts pour ce type de balade et je suis bien capable de trouver encore une « jolie petite piste » ! Nous tournons la carte dans tous les sens, le GPS indique beaucoup de marécages. Allez hop c’est décidé au lieu de passer 3 jours dans la réserve nous allons y passer 45 minutes mais …dans les airs. Nous ferons Chobe par piste et si au poste frontière namibien ils nous redonnent un visa nous referons un saut à Etosha (oui je sais ça rallonge un peu)

Nous faisons le tour des opérateurs : hélico 650$/45mm, petit avion 3 places 200$/45mm. Nous choisissons l’avion chez Kavango Air et vous allez voir que pour nous, cela a été 45 minutes + 20 minutes…indépendantes de notre volonté !!!

28 janvier

9h rendez-vous à l’aéroport de Maun, les opérateurs sont presque tous à cet endroit. GoPro, appareil photo OK. Le papa de Yann est au courant depuis la veille pour le vol, j’envoie un skype à mes fistons et à notre ami Boualem pour les informer que prenons l’air. On ne sait jamais !

L’avion, un Cessna d’environ 40 ans. On sent qu’il a quelques heures de vol mais tout va bien. Le pilote nous explique de ne pas avoir peur s’il prend de la vitesse ou s’il tourne brutalement, c’est juste pour éviter les oiseaux. Et c’est parti.

Yann prend en photo le cockpit en particulier l’écran des batteries (sans doute les heures passées avec les batteries de la voiture !)

Nous décollons.10 minutes de vol,  c’est très vert et pas beaucoup d’eau, j’espère que l’on va voir autre chose.

10 minutes plus tard, le pilote se retourne et nous explique qu’il doit « go back » et nous montre l’écran que Yann avait pris en photo. Problème électrique, il n’a déja plus de radio. Le pilote se retourne une autre fois et nous dit que «  It’s not sirious but I prefer go back » ben oui mon gars, fait go back et plus vite que ça !!! Yann me regarde et me dit : je m’en doutais quand j’ai vu l’écran des batteries ! 10minutes de retour les yeux rivés sur l’aiguille des batteries sur le 0 elle n’a pas intérêt à descendre vers le –

Atterrissage ok. J’envoie un skype à Boualem qui me dit «  mais c’est bon vous avez fait 20 minutes c’est assez »  ah mais non, nous n’avons rien vu !

2eme avion, toujours un Cessna mais plus moderne ou plus ressent. Plus d’aiguille sur le cadran mais un affichage digitale. 13.5 volt,  pour les amp je n’ai pas eu le temps de voir. Nous repartons vers la piste et juste avant le 2eme décollage le pilote se met sur le côté et je dis à Yann : on dirait le moteur de la 2 CV. Ah non, s’il nous ramène au garage c’est fini on ne remonte plus dans un autre avion, il ne faut quand même titiller le destin. Yann est pire que moi car il a failli dire ok c’est bon on arrête tout.

Finalement nous décollons et enfin les 1ers éléphants, girafes …. Nous les survolons à une distance règlementaire pour ne pas les effrayer donc pas facile à voir. Le paysage est superbe. Nous apercevons les pistes, qui pour certaines, traversent des marécages, Hummm plus sympa d’en haut !

Retour après 55 minutes, c’était très beau mais le constat est implacable : manque d’eau ! Même dans cette région et ce ne sont pas les quelques orages que nous avons eu qui vont remplir tous les étendues qui doivent l’être en cette saison. Le pilote nous le confirmera.

Quelques photos mais pas facile à cette hauteur + Vidéo ici    

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