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Du 10 au 17 fev : Border Post Mayo Wurbo – B P Bedo Bénin 

Lundi 10 février

Nous quittons notre bel emplacement à Banyo au Cameroun . Direction le Nigeria . Quand faut y’aller , faut y’aller …

12h : Passage de la frontière Cameroun
– Poste d’immigration : Hyper simple et rapide. Mais… pas de tampon de sortie sur le passeport. Pourquoi ? Depuis 2020 , la frontière est fermée , et aucun décret n’a été signé pour officialiser sa réouverture.
Solution locale : le douanier nous demande une photocopie de notre passeport , qui servira d’attestation de sortie en cas de problème . Tout ça se passe dans une ambiance très étendue .
– Poste de gendarmerie : Juste une photocopie du passeport , et hop, c’est réglé.
– Douane : Rien. Nada. Zéro contrôle, circulez …Nous poursuivons jusqu’au poste frontière du Nigeria . Comme pour le Cameroun, tout est méga simple, très sympa et rapide . Et voilà… nous y sommes !

Avant de prendre la décision de remonter par l’Afrique de l’Ouest nous avons écouté, regardé, discuté, lu de nombreux témoignages, bons et moins bons, qui nous ont fait douter en particulier sur la traversée du Nigeria. Après avoir posé le pour et le contre, notre décision était prise : On y va .

Nous voici donc arrivés au point critique de notre voyage, un moment attendu… mais aussi un peu redouté, il faut l’avouer.

Ce pays est, à 99 %, uniquement traversé par les overlanders comme nous. Nous suivrons l’itinéraire classique, celui que la majorité utilise, et nous nous en tiendrons à cela. Hors de question de jouer aux kékés qui veulent absolument visiter ; Les Intrépides de la brousse deviennent sages !!

Itineraire prévu et aucune visites, juste une traversée. Sympa non !

Première impression ? C’est grand ! Le Nigeria nous apparaît immense dès les premiers kilomètres. Côté piste … eh bien, c’est un peu pareil qu’au Cameroun ! Pas de grand changement, mais ce n’est pas grave , l’aventure continue et le cadre reste chouette .

Nous faisons une pause à Mayo Ndaga et décidons de camper… dans une station-service . Cette fois, pas de belle vue , mais l’accueil chaleureux des habitants compense largement.
La nuit est hyper calme , malgré la proximité de la route . Un vrai moment de répit avant de reprendre la route…

Avec cette pause, j’en profite pour un petit tour sur Internet , histoire de plonger un peu dans l’histoire de ce grand pays .
Surnommé le géant de l’Afrique , c’est le pays le plus peuplé du continent, avec plus de 200 millions d’habitants . Son histoire est marquée par une diversité ethnique et culturelle impressionnante , avec plus de 250 ethnies et une mosaïque de traditions.

Antiquité – XVIe siècle : Le Nigeria est habité par des peuples anciens comme les Nok, puis se développera les royaumes du Bénin, d’Oyo et le califat de Sokoto dans le nord. À partir du XVe siècle, les Portugais arrivent et le commerce des esclaves se développe.
Colonisation britannique (1851 – 1960) : Les Britanniques prennent Lagos en 1851 et colonisent progressivement le Nigeria. En 1914, ils unifient les territoires du Nord et du Sud. Le pays obtient son indépendance le 1er octobre 1960 .
Instabilité et guerre du Biafra (1966 – 1970) : Après plusieurs coups d’État, une guerre civile éclate en 1967 lorsque la région du Biafra tente de faire sécession. La guerre fait près de 2 millions de morts et s’achève en 1970.
Dictatures militaires (1970 – 1999) : Le Nigeria est gouverné par des militaires jusqu’en 1999, avec une courte période civile. Les années 1990 sont marquées par la répression et la dictature de Sani Abacha.
Retour à la démocratie (1999 – aujourd’hui) : En 1999, le pays retourne à la démocratie. Depuis, il fait face à des défis comme l’insurrection de Boko Haram et des mouvements sociaux, corruption, insécurité et tensions ethniques. . Malgré cela, sa culture dynamique, son cinéma Nollywood et son influence musicale en font un pays fascinant .En 2023, Bola Tinubu est élu président.

Mardi 11 février :

Départ à 8h , direction Nguroje , à 43 km de notre point de départ ( N° 2).

D’après nos infos, la piste n’est pas compliquée , mais il faut prendre son temps . Et effectivement… pas le choix ! Nous avançons à une moyenne de 10 à 15 km/h , profitant du paysage qui, malgré la saison sèche, offre de belles perspectives , bien que l’horizon soit légèrement flouté.

Lentement mais sûrement, nous progressons à travers ces terres aux couleurs dorées.

Nous poursuivons notre piste en suivant le GPS , mais en arrivant au village de Njeke , nous apercevons des villageois nous faisant de grands signes . Intrigués, nous stoppons.
Un homme s’approche et nous lance : « Not this road, it’s closed ! » Super… ça démarre bien !
Deux options s’offrent à nous pour rejoindre Nguroje :
– Retourner à Mayo Ndaga , là où nous avons dormi, ou
– Prendre la piste sur la gauche , juste à côté.
D’après vous, laquelle avons-nous choisi ? Évidemment, celle de gauche ! Bon… comment dire… c’est un peu… !!!!!… mais c’est joli, non ? Bien sûr, sur le GPS, nous sommes dans le vide. Aucune trace de cette piste, rien, . Mais pas grave.

Après plusieurs kilomètres , nous retrouvons enfin la piste principale . Pourquoi cette erreur ?
Très simple : nous avons dormi dans la station-service , et au matin, quand j’ai demandé au GPS la route pour Nguroje , évidemment , il a pris la plus courte … Grave erreur ! Mais bon, pas grave, sur un vu du paysage ! Allez c’est parti sur la piste en image

Non , je ne me suis pas trompée de piste !

Alors lui, il ne doute de rien, un canapé sur la moto et à toute  » berzingue  » et il a levé la main pour nous saluer à notre passage !

Nous arrivons à Nguroje. Donc départ 8h /43 km /arrivés 13h30 je vous laisse faire le calcul !

Nous faisons le plein de diesel et changeons de l’argent (euros contre nairas).

Ah oui, petite particularité : nous sommes bien dans une station-service … mais il n’y a pas de gazole ! Pas grave, une fois de plus, les locaux s’organisent : ils appellent quelqu’un, et 60 litres de diesel arrivent en moto , directement à la station. Prix ​​: environ 1,10 € le litre . L’Afrique dans toute sa débrouillardise !

Nous reprenons la route et faisons halte dans un endroit exceptionnel : le Nigeria Montagne Forest Project . L’accès ? Un petit défi , réservé aux 4×4 . Mais quelle récompense une fois en haut ! première opération soufflage


L’accueil est tellement chaleureux . Le manager nous apporte des bananes et des avocats . Les étudiants , eux, nous servent deux portions de riz absolument délicieuses . Impossible de payer , ni d’échanger une autre denrée, ils refusent catégoriquement, y compris les deux jours passés sur place . Malgré tout, nous décidons de faire un don pour les étudiants , même s’ils tentent de le refuser avec insistance . Un moment d’humanité et de générosité comme on en vit rarement…

Jeudi 13 février

Départ à 9h00 de notre beau camp, direction l’ouest.
La route est plutôt correcte… puis un peu moins. Rien de bien méchant, mais pas grand-chose à raconter, on roule, tout simplement !
Ce qui marque vraiment cette journée, ce sont les paysages. En descendant de la montagne, le spectacle est chouette. Nous passons de 1 600 m d’altitude à environ 100 m, et la transformation du décor est saisissante. Une belle descente qui nous offre un dernier coup d’œil sur les reliefs avant de plonger dans les plaines. L’air devient aussi plus chaud, la végétation change, et les horizons s’élargissent…

Les barrages ? (pneus ou troncs d’arbres, sacs en quinconces) Petite rectification : en réalité, je les appelle ralentisseurs « Welcome » ! Ils sont certes très fréquents, mais toujours très cordiaux. Ils sont tenus à 90 % par des militaires ou la police, qui stoppent beaucoup les voitures locales…
Nous sommes très rarement arrêtés, et lorsque cela arrive, c’est uniquement pour nous lancer un chaleureux :
« Welcome to Nigeria, safe journey ! »
Franchement, ça change des contrôles habituels et c’est bien plus agréable que les vrais ralentisseurs, qui, eux, obligent à stopper net… à moins de vouloir tenter un brutal vol plané !

Quelques chiffres du jour :
– 37 ralentisseurs en 40 km…j’ai arrêté de compter !
– 1 seul contrôle de passeport sur 363 km.
– 3 contrôles… comment dire… incompréhensibles, où j’ai dû dégainer ma boîte de sardines et de l’eau ! Cela a été accueilli avec de grands sourires et des bravos.

Entre nous… on participe activement à l’extinction de l’espèce sardine depuis le Congo !

Ohhh ça faisait longtemps

Cool !!

18h30 : STTTTOOP ! Après 400 km, il est temps de s’arrêter.

Nous installons notre camp à l’arrière de la cathédrale de Kassina Ala. L’endroit est spacieux, la température est agréable, pas d’insectes, et surtout… un calme absolu. Un spot parfait pour une nuit bien méritée !

Vendredi 14 fevrier

Debout à 5h30 !
Mon Dieu, quelle nuit… terrible. Au début, tout allait bien, et puis, vers 22h, la musique commence à gauche, juste à l’extérieur de la clôture de la cathédrale. Bon, pourquoi pas… mais voilà qu’une deuxième musique démarre à droite.
Doucement au début, puis ça s’intensifie. Et allons-y gaiement avec les enceintes à fond… OH NONNNN !
Les boules Quies ? Inutiles. Rien n’arrête ce chaos sonore. Bref, une nuit indescriptible.
À 4h du matin, la musique commence à s’atténuer… Mais à 5h, c’est reparti, cette fois dans la cathédrale elle-même. Et bien sûr, avec une sono bien bien forte, comme si le Bon Dieu était sourd !
Le lendemain matin, nous comprenons enfin : il y avait une veillée mortuaire. Tout s’explique… mais nos oreilles s’en souviendront longtemps !

C’est reparti , on roule on roule toujours cap à l’ouest. Et comme les jours précédents , bonnes routes et puis ….

Achat de pommes cajou , Yann n’aime pas trop moi plutôt bien. C’est juteux , acidulé, fribreux..j’aime bien

Ici le passagé de devant est assis en amazone sur le réservoir.

8h ; 365 km ( 860 km depuis la frontière) Stop à Itebo pres de Lokoja, au camp Sweet garden Hotel

Nous allons voir l’Hôtel Royal à coté pour prendre une chambre car le garden ne nous plait pas. Bon , no comment  pour l’hotel! Nous revenons au sweet garden ! Nous avons accès à une salle de bain… sans eau, mais avec des seaux d’eau à disposition. Quant aux toilettes, c’est un WC européen, certes… mais là aussi, avec un seau pour la chasse. Inutile de vous dire que j’ai pris ma douche à la maison !

Samedi 15 février

Nous reprenons la route après une nuit… disons un peu agitée. Tout allait bien jusqu’à la tombée de la nuit. Mais au moment où le propriétaire a allumé le groupe électrogène, situé à 5 mètres à peine de la voiture, l’ambiance a viré à l’horreur. Les fumées envahissaient toute la cour et l’air devenait irrespirable.
Nous avons dîné tant bien que mal, puis direction le lit. Pour éviter l’odeur, nous avons dû fermer la voiture à l’arrière. Pas un souci pour le bruit — ça, on s’en fiche on est rodés ! — mais pour l’odeur, OMG, c’était insupportable. Yannick, ayant trop chaud, a tenté sa chance dans une chambre à l’intérieur. Dix minutes plus tard, le voilà de retour : le courant était revenu. Il ouvre à nouveau les portes arrière, et hop, dodo… ou presque.
Cinq minutes plus tard, le propriétaire revient et relance le groupe électrogène. Cette fois, on sort les grands moyens : fermeture totale de la voiture, vitres comprises. Yannick démarre le moteur, met la climatisation… le paradis !
Vers minuit, le groupe s’arrête. Yannick coupe le moteur (je dormais profondément, je n’ai rien entendu), et la nuit se termine calme et silencieuse.
Avant cela, nous avions demandé au propriétaire s’il était vraiment nécessaire d’allumer le groupe. Réponse : « Oui, pour les lumières… » Problème de sécurité ? Peut-être. Pourtant, à 1 h du matin, plus de lumière, plus de groupe. Alors quid ? Mystère.
Nous sortons d’Itebo et traversons un magnifique pont au-dessus du Niger.


Un peu plus loin, la centrale électrique Etobé


La route ? Au début, de belles portions bien roulantes, avec quelques trous plutôt sympas, juste de quoi garder un peu de piquant à l’aventure ! Par contre ensuite ça change un petit et peu !! Ici, nous sommes sur une quatre-voies… un peu spéciale.

Comment dire ? En fait, chacun fait ce qu’il veut, Les règles de conduite sont dans les oubliettes . Chacun choisit la voie qui lui plaît, selon l’état de la route. Une chaussée bien bitumée ? Hop, tout le monde à gauche ! Un trou à éviter ? Et c’est reparti à droite, sans clignotant, évidemment !
Résultat : des voitures et des camions qui circulent dans tous les sens, face à face, avec une fluidité presque artistique. Intéressant, voire un peu stressant, surtout lorsqu’un mastodonte vous arrive droit dessus. Nous comprenons que si la voie de gauche est mauvaise, les conducteurs viennent à droite mais, alors pourquoi certains de droite vont-ils à gauche !!!

Après quelques kilomètres, tout le monde finit par revenir sur la bonne voie, la gauche étant en travaux. On respire un peu mieux ! Les paysages, heureusement, sont plus agréables qu’hier : quelques collines, des champs à perte de vue, et des petits villages pittoresques qui défilent lentement.

Et puis, une rencontre plutôt inattendue.

Nous sommes arrêtés par deux policiers un peu spéciaux. Et non, ce n’est pas du folklore, on en a vu d’autres ! Toujours le même accueil : « Welcome to Nigeria ! »
Je tente ma chance et leur demande si je peux les prendre en photo. « Ok, pas de souci ! » Mais à une condition : Yannick doit venir se placer entre eux. Pas de souci non plus, on s’exécute avec le sourire !


Ici, c’est un véritable cafouillage. Les camions patinent dans la poussière ( farine!) certains finissent même par reculer, bloquant temporairement toute circulation. La route est complètement défoncée, transformée en un véritable parcours d’obstacles… et ça dure plusieurs kilomètres !

Après Ipele, en direction d’Akure, la route s’améliore nettement. Plus de piste chaotique, et un meilleur revêtement Le problème ? C’est moins joli. Eh oui, jamais contente !

Nous arrivons à Ore avec un objectif clair : trouver un endroit pour dormir

Il y a bien un hôtel qui accueille les overlanders sur son parking… mais à première vue, ce n’est pas très engageant : un espace entre quatre murs, pas ventilé, et — ccertainement— un groupe électrogène !non non
Finalement, nous optons pour une station-service. Elle est spacieuse, et même s’il y a un groupe électrogène, Yannick remarque tout de suite qu’il est insonorisé. Ouf ! On demande l’autorisation de passer la nuit ici, et on obtient un « oui » sans problème.
Côté ambiance, on sait que la nuit risque d’être bruyante : nous sommes juste au bord de la route, et le trafic est intense, ça circule sans arrêt. Mais bon, pas le choix. L’endroit a au moins quelques avantages : il est grand, la dalle en ciment est propre, et c’est bien ventilé.
Bonne soirée ! On verra bien ce que la nuit nous réserve…

Dimanche 16 février
Départ de la station… La nuit a été un peu bruyante. Entre le groupe électrogène (heureusement insonorisé) et les allées et venues des camions, on a eu droit à un véritable concert sonore.
Ce matin, on quitte vite, très vite, car la musique vient de se joindre à la fête, accompagnée par les klaxons des voitures et des motos, qui, étrangement, ressemblent à des gros klaxons de camions. Pour couronner le tout, le groupe électrogène redémarre à 6 h précises… Vous ajoutez tout cela et vous obtenez un orchestre tonitruant qui ne donne qu’une seule envie : FUIR ! Mais avant nous avons une charmante visite et je dois les prendre en photo, quelle élégance! .

La route est très bonne pendant 70 kilomètres, ensuite, ça se dégrade un peu, mais ça reste tout à fait correct. Sauf que… sur la voie de gauche, il y a des trous ! Comme l’autre jour, tout le monde bascule de notre côté. Une joyeuse pagaille un fois de plus. Ceux qui sont à droite filent à gauche, et inversement, transformant cette quatre-voies en véritable roulette russe.

Il faudra l’intervention des militaires pour mettre fin à ce capharnaüm épouvantable.Ils sont tous stoppés à gauche .

Après c’est nickel .

Aujourd’hui nous faisons +/- 100 kilometres et stop au camp Yemoji Natural Pool qui semble sympa.

Comme nous arrivons tôt et que nous avons encore un peu de connexion, je décide de me lancer dans l’obtention du visa togolais (nous avons déjà celui du Bénin)
Mon Dieu… encore une épreuve terrible.
D’abord, le site ne fonctionne pas sur mon ordinateur. Sur le téléphone, ça marche, mais remplir toutes les données sur un petit écran relève du défi alors je m’acharne sur mon ordi
Et là… patatras ! Je pète un câble. J’en ai marre, je suis fatiguée, il fait très chaud, l’air est lourd et humide… et je craque. Je pleure, impossible de me contrôler.

Yannou essaie de me calmer :
« Écoute GG, allons à Cotonou, et on part 15 jours en France. » Mais non, non, non ! Je veux quitter ces endroits au plus vite donc un voyage en France serait reculer pour mieux sauter.

Je continue à m’acharner sur le site… et bam ! Plus de connexion. C’est trop ! Me voilà en mode « fontaine de Lorette », les larmes coulent à flot.

Yannou tente de me consoler, de me rassurer… ça va mieux mais c’est aps encore ça . Le contre coup certainement de cette traversée qui pourtant c’est passée comme une lettre à la poste.
Je finis par aller m’allonger dans la voiture. Peu à peu, ça va mieux. J’en profite pour regarder les formalités du visa ghanéen sur l’appli overlander qui ne necissite pas d’internet. . Et là… OMG, c’est encore pire !

Mais cette fois, je ne pleure pas. Je prends une grande respiration et dis à Yannou : »On trouve une autre solution, mais je ne me mets plus la rate au court-bouillon avec ces visas ! »
Ok, on verra tout ça au Bénin.

Vers 15h, 3 véhicules Overlanders français arrivent du Nord. Super fin de journée et excellente soirée.

Lundi 17 février

Bye bye à nos compatriotes et direction le Nigeria pour eux et le Bénin pour nous .

C’est parti,

Des véhicules modifiés pour accepter des grosses charges à l’arrirère !!

Si si ça roule


Nous voici arrivés à la frontière du Bénin. Tout se passe hyper bien, des deux côtés. Rapide, simple, efficace…

Que dire sur cette traversée de 7 jours ? Il serait prétentieux de donner un avis sur ce grand pays en si peux de temps. Mais une chose est sûre : toutes les personnes que nous avons rencontrées étaient d’une extrême gentillesse.
Les barrages redoutés ? Finalement, rien de compliqué. Nous n’avons été contrôlés que trois fois pour le visa et deux ou trois fois pour le permis.

Cela étant dit, notre expérience ne sera pas celle de Pierre, Paul, Jacques… Pour nous, tout s’est hyper bien passé comme pour la majorité des voyageurs, mais cela peut être différent pour d’autres.
Il est donc essentiel de rester toujours vigilant. Un moment de fatigue, une panne, ou même une simple prise de tête avec des visas !!!! peuvent facilement affecter votre humeur, votre patience et votre perception du voyage… et alors, l’expérience peut prendre une toute autre tournure.


Un regret : C’est un peu rdommage de ne pas avoir pu explorer davantage ce pays… mais c’est ainsi. L’aventure continue !

































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