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Du 16 avril et 2 mai 2024 :   GONAREZHOU – MANA POOLS  

Du 15 au 19 avril

Le parc national de Gonarezhou situé dans le sud-est du Zimbabwe est le deuxième plus grand parc national du pays après parc de Hwange.

Aie aie aie , « Gonarezhou » signifie « lieu des éléphants » en shona, une langue locale, et le parc porte bien son nom puisqu’il abrite une importante population de ces majestueux animaux. Ah oui quand même !

Voici quelques points saillants du parc de Gonarezhou :

Le parc est célèbre pour sa grande diversité de faune, y compris des éléphants, des lions, des léopards, des guépards, et des lycaons. Il est également le foyer de plus de 400 espèces d’oiseaux, ce qui en fait un lieu privilégié pour les ornithologues.

Gonarezhou est renommé pour ses paysages spectaculaires, incluant les Chilojo Cliffs, des falaises de grès rouge qui offrent des vues panoramiques sur la rivière Runde. Le parc est traversé par trois grandes rivières, la Save, la Runde et la Mwenezi, qui créent des écosystèmes riches et variés.

Il fait partie du Parc transfrontalier du Grand Limpopo, une vaste zone de conservation qui inclut également le parc national Kruger en Afrique du Sud et le parc national de Limpopo au Mozambique. Cette initiative vise à permettre aux animaux de migrer librement entre les trois pays, favorisant ainsi la diversité génétique et la stabilité des populations d’espèces menacées.

Gonarezhou encourage le tourisme responsable et offre des expériences de safari qui ont un impact minimal sur l’environnement.

Récemment, le parc a vu des initiatives de réintroduction réussies pour plusieurs espèces, comme les rhinocéros noirs.

Nous arrivons au camping de Chipinda, situé au nord-ouest du parc. Tout est parfait. L’accueil à l’entrée du parc est vraiment excellent, et au camping, c’est tout aussi formidable.

Nous allons juste faire un petit tour en fin d’après midi .

Mon Dieu on adore ces antilopes : « waterbucks » ou « cob defassa » ou « cob à croissant » .

Elles sont photogéniques,

S’affolent pour un rien… c’est toujours un beau spectacle.

Et dix mètres plus loin, tout s’arrête et la curiosité prend le dessus !

La vue sur la rivière est sublime.

Nous retournons au camp ou un beau Babar nous y attend !

Nuit fraîche et calme un paradis. Le lendemain matin le spectacle est au bord de la rivière.

Nous quittons ce camp pour un autre exclusif situé à 40 kilomètres. Comme leur nom l’indique, ils sont « exclusifs », vous êtes donc seuls. C’est plus cher, et il n’y a pas de douche, juste des toilettes sèches. La solitude a un prix !

Toujours un spectacle à observer : l’antilope scrute méthodiquement la rivière avant de s’y plonger, et elle ne tarde pas à prendre ses jambes à son cou pour y sortir car hippos et crocros veillent.

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Image 10 parmi 12

Qu’est-ce que c’est, un perroquet à tête verte ? Ils étaient loin et très craintifs, rendant impossible toute approche. Photo agrandie nulle je sais mais plus facile à identifier !

J’ai pris beaucoup de photos avec le Canon, seulement voilà… par un tour de magie des plus déconcertants,elles se sont volatilisées ! Frustration, frustration , grrr !!

L’exclusif est bien sur fantastique. D’autres photos ? nan nan nan !!!

Pile ou face ?

Nous quittons le camp pour un autre exclusif . Mais avant un petit détour vers ça !

C’est spendide , les mots nous manquent.

Nous arrivons au camp Chitove de bonne heure. La température est tellement exquise que nous décidons de nous arrêter tôt pour profiter pleinement de l’emplacement.

Il est encore plus beau que le précédent avec, une fois de plus , un spectacle permanent

Un Babar avec des défences particulièrement imposantes.

Yannick ce leve tôt pour assister au levé du soleil .

Et a une petite visite.

Nous quittons le parc à regret ; nous aurions pu y rester une nuit de plus. La faune s’est certes montrée très discrète, mais les paysages étaient absolument époustouflants.

C’est sous les yeux vigilants d’un beau Cop que nous devons traverser une rivière. Un peu fébrile, car il va sans dire qu’il n’est pas possible d’aller sonder la profondeure… Crocodiles en vue !

Tout se passe parfaitement bien. ( vidéo)

Un peu plus c’est un beau troupeux de deux ou trois cents buffes.

Il faut y aller .

Une dernière riviere à traverser et nous quittons le parc en direction de Harare.

Du 20 au 28 avril .

Nous faisons une halte à Harare. Nous adorons cette capitale. Après avoir visité et séjourné dans plusieurs villes et capitales en Afrique Australe, nous sommes unanimes : Harare est en tête de liste. La ville est verdoyante, avec des arbres partout, les avenues sont larges et le climat est merveilleux. Nous y sommes passés en octobre, il fait certes chaud mais c’est tout à fait supportable, et en avril, c’est exquis.

Nos papilles se souviennent également des délicieuses baguettes françaises croustillantes, des mille-feuilles, des tartes aux fraises, et bien d’autres délices du Café de Paris. Naturellement, c’est notre premier arrêt incontournable dès notre arrivée.C’est, bien entendu, avec un immense plaisir que nous retrouvons Marc, le patron de cet établissement.

Nous sommes très chaleureusement accueillis par nos amis J / J et la bienveillance de Rumana et Raphaël qui nous hébergent nous touche sincèrement. Le logement, niché dans leur vaste jardin, est un véritable havre de verdure… Franchement, nous n’avons pas du tout envie de repartir !

Rumana nous fait apporter, des fruits, yaourts et confiture tous les matins . Le dernier jour nous sommes même trop gâtés avec les délicieuses crêpes que Raphaël nous a fait.

C’est toutefois avec impatience que nous attendons de visiter le parc de Mana pools

Dimanche 28 avril

C’est avec émotion que nous quittons nos amis et cette ville si agréable. Nous prenons la direction de Divundu, car avant de nous rendre dans le parc, nous devons prolonger notre visa. Nous avons tenté de le faire à Harare, mais il y avait trop de monde.

Nous devions nous arrêter dans le camp Tiger Camp, mais il est complet. Finalement c’est une chance, car nous allons juste à côté Jecha Camp et c’est un havre de paix au bord du zambeze.

C’est toutefois avec impatience que nous attendons de visiter le parc de Mana pools

Dimanche 28 avril

C’est avec émotion que nous quittons nos amis et cette ville si agréable. Nous prenons la direction de Divundu, car avant de nous rendre dans le parc, nous devons prolonger notre visa. Nous avons tenté de le faire à Harare, mais il y avait trop de monde.

Nous devions nous arrêter dans le camp Tiger Camp, mais il est complet. Finalement c’est une chance, car nous allons juste à côté Jecha Camp et c’est un havre de paix au bord du zambeze.

Un coucher de soleil à tomber.

Et deux visiteurs au moment du diner à quelques metres de nous.

Lundi 29, mardi 30 avril et mercredi 1er mai

Direction Mana Pools NP. Quelques infos sur ce parc:

Ce parc, au nord du Zimbabwe, est une zone de conservation reconnue pour sa beauté sauvage et préservée, s’étendant sur environ 219 600 hectares. Célèbre pour ses plaines inondables qui se transforment en lacs après la saison des pluies, Mana Pools attire de nombreux animaux en quête d’eau, notamment la plus grande concentration de hippopotames et de crocodiles du pays, ainsi que des éléphants, des buffles et des zèbres. Il abrite également des espèces comme le lion, le guépard, et le chien sauvage d’Afrique. Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1984 en association avec les zones de safari de Sapi et Chewore, ce parc offre une expérience de safari unique avec la possibilité d’explorer à pied sans guide, offrant ainsi des rencontres rapprochées avec la faune. Le nom « Mana » signifie « quatre » en Shona, faisant référence aux quatre grands bassins permanents formés par les méandres du Zambèze, bordés de forêts de mahoganys, figuiers sauvages, ébènes et baobabs. Cependant, le parc fait face à des menaces, notamment des propositions d’exploration pétrolière et gazière qui pourraient compromettre sa valeur écologique​ (Wikipedia)​​ (Africa Geographic Travel)​.

La piste pour rejoindre le parc a été nivelée sur 50 kmilometres .

Notre impression : La première nuit, nous nous installons dans le camp principal. Les emplacements sont assez grands mais pas particulièrement très sympa. La vue sur le Zambèze et sur les montagnes zambiennes est certes magnifique, mais nous ne sommes pas vraiment conquis par l’endroit. De plus, il est envahi de singes Ververts diablement intelligents et insupportables et le bloc sanitaire , je n’en parle même pas.

Un petit tour dans le parc avant le coucher du soleil.

Les deux autres nuits, nous allons dans un camp exclusif, nettement mieux. Cependant, certaines personnes, sans aucun scrupule, viennent s’installer près de nous. Très gentiment (si, si), je leur fais remarquer que nous avons réservé l’emplacement et que nous souhaitons être tranquilles. Ils s’éloignent alors pour s’installer un peu plus loin. Mais, désolé, le camp est plutôt cher, alors, zut !

En allant au camp, nous croisons un ranger du parc accompagné d’un touriste qui nous indique où se trouve un lion. Hop, à droite toute et le tour est joué. Juste à côté, il y en a trois autres. Nous sommes chanceux car la faune est vraiment très discrète, voire inexistante, malheureusement. Un des lions semble vieux et fatigué. Ce soir, nous fermons les portes arrière de la Toyota pour dormir. Nous avons l’habitude de les laisser ouvertes, mais ici, en voyant l’aspect de ce lion, il pourrait être tenté de venir prendre un casse-croûte au lieu de courir après les antilopes ! Nous avons lu un témoignage d’un couple qui a été attaqué dans la nuit par un léopard dans leur tente de toit. Brrr, cauchemardesque, l’histoire ! Et c’était un vieux léopard qui n’avait sans doute plus la force de courir après les antilopes.

Ici hippos et éléphnats se gavent de jacyntes d’eau.

Nous nous installons dans notre nouvel emplacement et admirons ce paysage, très très beau.

Le lendemain, nouvel emplacement juste à côté, encore mieux. Soudain, nous voyons les antilopes qui semblent agitées et elles fixent quelque chose. Bingo, une lionne ! Nous sommes à 300 m et le camp n’est bien entendu pas clôturé. Nous nous rapprochons (non, pas à pied !) et nous voici juste à côté de deux lionnes à l’affût. L’une d’elles est vraiment maigre. (Les portes seront fermées ce soir encore, c’est clair !)

Elles décident de se rapprocher dans la cible et finalement s’installent et attendront la nuit pour, sans doute, attaquer.

Très belle soirée encore.

Nous quittons le parc mercredi.

Un bel Aigle martial

Nous sommes très contents d’avoir visité ce parc et avons vu de belle chose. Cependant le parc de Gonarezhou est notre préféré, sans hésitation.

Jeudi 2 mai

Nous retournons dans notre magnifique camp ( Jecha Camp), et demain, nous passerons la frontière entre le Zimbabwe et la Zambie à Chirundu.

Vendredi 3 mai

Dring dring, il est l’heure de passer la frontière. Comme à chaque fois, je n’aime pas cela, et ici encore moins car c’est un gros poste frontalier. Les deux bureaux, Zimbabwe et Zambie, sont réunis dans le même bâtiment, ce qui est déjà ça.

Côté zimbabwéen : 2 minutes chrono et c’est fini.

Côté zambien : 2 minutes aussi pour les visas (gratuits !) et c’est fini.

Pour la voiture, c’est un peu plus long. Nous prenons un protocole pour nous aider. 1h15 après et c’est terminé. Ouf. Franchement, tout s’est bien passé, l’inspection de la voiture pour le contrôle des drogues, l’inspection du numéro de châssis et du moteur. C’est un peu long mais aucun souci. J’en profite aussi pour acheter un sim card … très simple ici.

Nous nous sommes arrêtés au Kiambi Camp pour notre première journée.

Notre impression sur le Zimbabwe : c’est sans doute notre destination préférée pour l’instant (sans la comparer à la championne incontestée : la Namibie). Ce pays possède un charme envoûtant. Entre paysages grandioses et sauvages, et une capitale réellement agréable, le Zimbabwe est paisible ce qui nous a rapidement conquis. Nous nous y sommes sentis merveilleusement bien,bef nous avons adoré.

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