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Petite balade avant Etosha …

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1er février :
Passage frontière Namibie, nous avons un visa d’un mois.   En route pour 600 km. 100km plus tard, crevaison. Yann essai la bombe anti crevaison. Ça marche, ça marche,  ça marche… et soudain, POUF… la bombe explose,  il neige en Namibie !!! 60 km plus tard Yann change la roue.

C’est très vert partout et  la route est très agréable, température 25 °, le pilote adore,  la toy aussi, moi j’ai mis mon pull !

Contrôle de police à Kongola. Toujours la même chose, d’où  venez vous, ou allez-vous ? Je réponds un peu n’importe quoi, ras le bol leur truc ! , nous allons à Kongola. Le policier nous dit, « mais c’est derrière vous ! » merdouille ! Yann regarde la carte et dit, «  non non nous allons à Divunda, enfin gg tu te trompes !! » ben voyons !

Nous continuons jusqu’à Divundu, il y a deux campings. Nous allons au 1er, il est en rénovation et fermé ! ! Il est 19h, trop tard pour aller plus loin, nous campons à côté du camping sur une piste juste près des rapides Popa. Une voiture passe,  aucun problème. Namibie, nous t’aimons aussi pour cette liberté.

2 février : Yann fait réparer la roue et nous partons vers Grootfontein et Tsumeb pour le treuil. Nous avons aussi rendez-vous avec la personne d’Henties bay pour affaires. Je n’en dis pas plus pour l’instant mais la Namibie n’est peut-être pas terminée pour nous, nous croisons nos 40 doigts !

Grootfontein, rien pas de treuil, ni plaques de dessablage, en plus, il pleut. Nous sommes contents de voir la Namibie sous la pluie. La végétation explose c’est superbe.

Tsumeb, ville un peu plus grande il y a un « Cymot » le magasin préféré de Yann. Les gens sont accueillants, pro et le magasin est de qualité. Yann trouve un treuil un T Max, prix très  correct 675 $USD, pose comprise.

Nous trouvons, à Tsumeb, un camping dans la ville, le Mousebird Backpackers Nous avons un emplacement dans le jardin de la maison avec à notre disposition, sanitaire bien sûr mais aussi cuisine avec cuisinière, frigo +++ un petit patio pour diner… la dame quitte la maison à 20h, nous sommes  seul une fois de plus.

Le 3 février : Direction Etosha, nous faisons quelques courses sans prendre de viande car nous nous sommes fait avoir à la gate du nord la dernière fois.

Nous arrivons donc à la porte à l’Est Namutoni ; Enregistrement du véhicule, permit et AUCUNE vérification ni désinfection de la voiture ! Au nord, on désinfecte et on prend la viande, à L’est rien et à l’Ouest je ne sais pas pour entrer mais en sortant c’est aussi désinfection.

Etosha vert c’est merveilleux, le pan est humide, pas de poussière et les animaux se baladent. Le ciel est couvert et il fait 29°, le rêve. Au même endroit en novembre pas un animal en vue, aujourd’hui des dizaines et des dizaines de girafes, gnous, antilopes, et bien sur les zèbres toujours aussi joueurs.

« Bolchoï Etosha » en février tel un opéra. Pourquoi un opéra ? J’ai eu la chance de vivre 3 ans à Moscou et de pouvoir assister à des opéras régulièrement. C’était une découverte magnifique à chaque fois mais aussi parfois ennuyeuse pour la néophyte que j’étais et que je suis encore.

« Bolchoï Etosha ». Quelques fois avec de longues distances sans rien voir comme les longueurs d’opéra russe et soudain l’air que tout le monde connait arrive, les girafes qui font une danse de séduction sous nos yeux.

La musique reprend doucement, les antilopes, les autruches et les zèbres galopent dans l’herbe grasse.

Et ça reprend, l’air connu, deux éléphants qui se courtisent, les trompent s’entrelacent, ils se frôlent tendrement et délicatement. Yann et moi, nous nous regardons  émerveillés. Ils repartent dans le bush

 

Nous continuons la piste, les musiciens et acteurs antilopes, zèbres, girafes nous accompagnent toujours.

Entracte au picnic spot pour nous détendre. La musique repart et ça recommence, cette fois c’est l’apothéose, les 20 dernières minutes de l’opéra russe du Prince Igor : les lions, 5 lionnes et 2 lions.  Ils sont beaucoup moins sensuels que les éléphants et les girafes mais quel spectacle. Un male est couché et ne bougera pas, le ventre bien rempli de zèbre ! Le 2ème par contre est plus actif et honore « madame » toutes les 30 minutes. La pauvre lionne a une grosse blessure sous l’œil. Après plusieurs « 30 minutes » la dame se rebiffe et envoi paître son lascar. Pendant ce temps, les 4 autres lionnes partent à la chasse.  Nos deux heures de patience en plein soleil ont payé ! (il fait plus chaud que le 1er jour, 44°)

Mais ça n’est pas fini,  comme le public conquit du Bolchoï nous réclamons un « bis »,  et là, nous avons un grand air d’opéra, lequel ? Celui qui vous fait le plus  frissonner. Un léopard, beau, fier, inquiétant, envoutant, oh mon Dieu nous ne bougeons plus. Il passe juste à côté de la voiture. Yann me dit : « gg ferme ta fenêtre » ah non, si c’est écrit que je dois être mangée par un léopard ok, mais les probabilités sont quand même très minces ! Alors je continue mais il est trop près pour le gros appareil alors j’arrête et je le regarde tout simplement, lui aussi, il me tire même la langue !

 

et que dire des oiseaux ? rien , regardez ….

Les points d’eau secs de novembre se sont transformés en prairies verdoyantes recouvertes d’un tapis de fleurs jaunes avec en prime un beau ciel orageux…   je ne trouve pas de mots pour vous le décrire.

Yann en a trouvé un : Eléphantastique !

A un entracte nous avons rencontré 2 couples marseillais. Une des dames semble reconnaître la voiture et l’adresse du site ! C’est trop cool,  ça fait plaisir d’avoir contribué un tout petit peu à l’organisation d’un voyage. Ils nous écrivent un gentil mot sur la voiture et c’est retour au camp de Namutoni.

 

A la réception, beaucoup plus sympathique qu’en novembre, nous explique que le camp  n’est pas possible, un groupe de camping-car a envahi le terrain. Ça sera donc un chalet, très chouette et en plus abordable… on se fait un petit plaisir  ( 70$ la nuit + petit déjeuné). A ce sujet, nous n’avons jamais fait de réservation et c’est la 1ère fois que nous trouvons un camp complet. En cette saison (février) faire attention au week end.

 

7 février : Il faut quitter Etosha nous nous baladons jusqu’au dernier moment avec toujours le même grand plaisir et émerveillement

Nous retrouvons notre petit jardin à Tsumeb.

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