Du 2 au 16 Aout : Kasesya – Luangwa nord et sud –  Kitama Mulilo

Passage de frontière à Kasesya / Mbala. Aucun souci, petit border post, impek . Welcome to Zambie, retour à l’ouest pour un dernier camp au bord du Tanganika.

Camp dans les galets, joli mais un vrai casse gu…. !!

Voici ce qui nous attend pour les prochains jours ; Environ 2500 kilometres

Samedi 3 août

C’est parti …Sud, sud, sud, 374 km pour loin nous arrêtons au camp Kapishya . On y reste deux jours , il est chouette ce camp mais trop cher 20 usd pp avec un bloc sanitaire vraiment bof .

Lundi 5 août

En mai 2024, nous avions tenté de remonter à l’est du parc de Luangwa, mais avions dû abandonner ( croix jaune), les rivières étant infranchissables. cette nous arrivons par le nord-ouest ( flèche bleue)

Nous sommes en août, et la saison sèche a commencé depuis juin, rendant les passages normalement possible. En route donc vers le NP Luangwa Nord, et ensuite nous longeons le Luangwa Sud.

Nous traversons un village très joli : Shiwa House.

Shiwa House, également connue sous le nom de Shiwa Ng’andu, est un manoir fascinant situé dans le nord de la Zambie. Ce manoir historique a été construit dans les années 1920 par Sir Stewart Gore-Browne, un officier britannique et un colon, qui est tombé amoureux du pays après avoir travaillé à la Commission des frontières anglo-belge déterminant la frontière entre la Rhodésie et la République démocratique du Congo .


Shiwa Ng’andu, qui signifie «lac aux crocodiles» en Bemba, est un mélange remarquable d’architecture britannique et de paysage africain. Le domaine couvre environ 10 000 hectares et comprend le grand manoir, une ferme, une école, et une clinique, reflétant la vision utopique de son fondateur pour un établissement autonome.

Le manoir lui-même est de style colonial anglais et est rempli de souvenirs et de mobiliers de l’époque de Gore-Browne.

Après la mort de Gore-Browne, Shiwa Ng’andu a été hérité par ses descendants qui continuent de s’occuper du domaine. Le lieu a aussi été popularisé par le livre « The Africa House » de Christina Lamb, qui détaille l’histoire de la construction du manoir et de la vie de Gore-Browne.

Nous descendons jusqu’à Mpika pour faire quelques courses et le plein de carburant avant de traverser le parc. Le camp est encore très sympathique malgré sa situation au centre-ville.

Mardi 6 août
Le soleil à peine levé, nous prenons la route vers le nord du parc Luangwa, impatients de découvrir ce que cette journée nous réserve. Nous stoppons avant l’entrée du parc au camp Smala vraiment top !

Mercredi 7 août
L’aventure continue ! Aujourd’hui, nous pénétrons dans le parc. Nous optons pour l’option « transit » car d’après mes informations, il n’y a pas grand-chose à voir ici, et notre objectif est : longer la Luangwa au sud. La piste est tout fois sympa


Les rivières, presque asséchées , ne posent aucun obstacle. La piste se révèle un peu cassante mais aucune difficulté

Avec une faune très très discrète !

Puis, au détour de la piste, la sortie du parc nous prend par surprise. Face à nous, un ferry de fortune, un système que nous n’avions jamais vu auparavant.

Le traverser ? Pas le choix mais c’est un peu le cœur battant avec les flots de la Luangwa !

Et tout ce passe sans probleme

Nous atteignons finalement le camp Ipuba, niché au bord de la rivière. Un lieu magique, Juste… top. Une fois encore

Jeudi 8 aout

Nous continuons notre descente tranquillement. Aucune difficulté et des jolis paysages défilent

Nouveau camp au bord de la rivière ; Kamkonzo Community ..de mieux en mieux

Vendredi 9 août

Ce matin Yannick se lève pour voir le levé du soleil et capte ça ..superbe

La descente continue, et le plaisir ne fait que grandir. La rivière nous guide toujours plus loin dans ce territoire préservé.

Nous arrivons finalement àCroc Vallée Camp. Le lieu n’est pas à notre goût, mais en pleine haute saison, il n’y a pas d’autre choix : tous les camps à l’entrée du parc affichent complet. Positivons , positivons …

Samedi 10 août

Je veux absolument faire un camp sauvage au bord de la rivière, et comme on le dit si bien : ce que femme veut, Dieu le veut… ou presque !

Trouver l’endroit idéal n’a cependant pas été une mince affaire. Les pistes, gravement endommagées par les crues de l’an dernier, ne correspondent plus tout à fait aux indications du GPS.

Mais quel régal

Après quelques détours et demi-tours un peu frustrants, nous dénichons enfin notre emplacement parfait !

C’est extraordinaire, ici, en pleine nature, entourés de kudus, d’antilopes, d’éléphants, et bercés par le constant barbotage des hippopotames. Que vouloir de mieux ?

Y’a de la bricole dans l’air !!

Mais… tiens, c’est quoi ça ?

Une Hippo fly ; Les mâles adultes sont inoffensives et se nourrissent uniquement de nectar. Les femelles, quant à elles, ont besoin du sang des mammifères pour obtenir suffisamment de protéines pour le développement des œufs. Elles s’attaquent à de nombreuses espèces de grands mammifères, dont les humains, les bovins et même les chiens, mais elles ont une forte préférence pour les hippopotames, d’où leur nom commun.

Un babar vient nous rendre visite en soirée

Dimanche 11 août au jeudi 15 août

Nous quittons notre beau wild camp pour rejoindre Lusaka. La piste est tout simplement top et les paysages qui défilent sont tout aussi magnifiques.

La piste est de temps temps un peu rocailleuse !!

Les ponts un peu encombrés

Stop au Ku Keembe suites and garden . Ce n’est pas vraiment un camp mais le propriétaire acceuille les overlanders comme nous . Ya de l herbe, de la place et un bloc sanitaire dans un lodge .

Vers Lusaka par route rien d’extra

À la sortie de Lusaka Sud et pendant environ 30 kilomètres, c’est terrible avec la police. C’est la première fois que cela nous arrive depuis notre départ. Des voraces corrompus +++. Après discussion avec la propriétaire du camp, elle nous explique que les alentours de Lusaka sont effectivement , je cite : « voyous » malgré les augmentations de salaire depuis l’arrivée du nouveau gouvernement. D’après cette dame, un policier gagne entre 500 et 600 USD par mois.

Le camp River View camp a environ 30 kilometres au sud de la capitale est vraiment joli et la propriétaire adorable .

Nous hésitons à reprendre la route principale pour aller vers Livingstone, mais après avoir étudié les possibilités de prendre des pistes, nous revenons à la route. Nous allons prendre notre mal en patience et être vigilants.

Départ du camp vers linvingstone



Ca recommence avec la police, mais cette fois, nous lui tenons tête et baragouinons en lingala. Il éclate de rire et nous laisse passer. Pendant toute la descente, environ 400 km, il n’y a plus personne, c’est donc bien localisé autour de Lusaka.

À l’arrivée à Livingstone, bam, rebelote. Bon, c’est juste un contrôle du permis, donc ok, c’est normal, pas de problème, mais il nous demande l’assurance, ce qui est normal aussi, mais c’est une première depuis notre départ. Il me demande l’assurance zambienne. Eh bien, non, je n’en ai pas, par contre je lui montre l’assurance Comexas sur mon téléphone. Il me demande l’original. Je ne l’ai pas, car nous sommes en road trip, mais notre assurance nous l’a envoyée. Yannick sort celle que nous avions à notre départ de Kinshasa. C’est tout bon ! Très contente qu’elle nous ait enfin servi cette assurance.

Dernier camp en Zambie, et cette fois c’est au bord du Zambèze. Encore un endroit extra.

Cette fois nous avons un beau gardien

Jeudi 15 août

La route qui nous amène au poste-frontière de Katima Mulilo se transforme petit à petit en route/piste, puis en piste avec un trafic de camions important, et ici, c’est le plus gros qui passe ! 90 km épouvantables.

Avant le passage

Après le passage !

le plus petit doit stopper ! nous stoppons

Passage frontière , tout ce que j’adore !

Sortie de la Zambie : à l’immigration, pas de problème, mais encore pour la voiture, c’est galère. Nous devons payer une taxe de route car, lorsque nous sommes entrés par le nord, il n’y avait pas de formulaire. L’agent avait donc juste tamponné notre précédent document en disant que nous paierions à la sortie. Ok, pas de soucis pour nous, sauf qu’ici… personne ne sait comment faire. Nous voulons payer et partir, mais personne ne prend de décisions, et le chef, appelé toutes les 10 minutes, ne répond pas ! Après 1h30 de palabres entre eux, ils nous proposent enfin de payer… ahhh enfin. La personne chargée de nous faire le document est un nouveau et ne maîtrise pas du tout la procédure, et ça dure, ça dure… enfin, le sésame sort de l’imprimante, après 2 heures !

Arrivée en Namibie : ici, c’est plus simple, mais alors bonjour l’amabilité à l’immigration, et pour la taxe routière, c’est incroyable. Aucune réponse au bonjour, pas un sourire bref …

Allez, c’est oublié, nous voici dans notre camp. Le Mbezi Camp , génial

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