Du 29 au 1er juin: NGORONGORO

 

Mercredi 29 mai

Nous quittons notre lodge bien reposés et nous nous dirigeons vers de nouvelles aventures dans les très célèbres parcs du Ngorongoro et du Serengeti, en espérant avoir plus de chance qu’au Kilimandjaro !

Nous faisons une halte au Kudu Camp à Karatu, situé à quelques kilomètres de l’entrée du parc de Ngorongoro. Pendant que Yannick s’occupe de la vidange de la Toy , je m’active sur la mise à jour du site.

Jeudi 30 mai

Bon sang, quelle poisse ! Il y a un brouillard à couper au couteau ce matin et il fait un froid de canard. Pas d’autre choix, évidemment, mais pour observer le cratère, ça va être compliqué !
Nous nous dirigeons vers la porte d’entrée du parc du Ngorongoro et c’est impressionnant : pas une seule voiture de location touristique et pas un seul overlander. Nous sommes les seuls. Il y a bien quelques véhicules de safari, mais franchement pas des tonnes.



À la réception, l’enregistrement de la plaque minéralogique de la voiture prend du temps. Notre numéro est incompatible avec leur logiciel ! Cela dure environ 30 minutes et finalement, le ranger, désespéré, abandonne et me dit :

– « Je vais vous mettre un numéro qui rentre dans les cases et je vais ensuite inscrire le vôtre à la main. »
– « OK, pas de soucis. »
– « Je suis désolé, mais c’est la première fois que nous voyons ce type de numéro ! »
– « Je sais, je sais et vous n’êtes pas les seuls. Au poste frontière entre la Namibie et leBotswana, l’agent de la douane ne voulait pas me croire lorsque je lui énumérais les chiffres. Elle est même allée voir la voiture et est revenue avec un large sourire en me disant que c’était la première fois qu’elle voyait ce type de plaque ! »

Nous entrons enfin dans le parc, toujours « soigneusement » enveloppés dans un satané brouillard. La route monte, encore et toujours. Pour l’instant, nous ne croisons que des voitures de safari.


En attendant d’arriver au point de vue du carter voici quelques informations.

Le cratère de Ngorongoro est une caldeira volcanique située dans le nord de la Tanzanie. Il fait partie de la zone de conservation de Ngorongoro, un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le cratère, d’environ 20 kilomètres de diamètre et 600 mètres de profondeur, est réputé pour sa biodiversité exceptionnelle. On y trouve une grande concentration d’animaux sauvages, notamment des lions, des éléphants, des rhinocéros noirs, des buffles et des flamants roses. La région est également habitée par les Masaï, qui vivent en harmonie avec la faune.

Nous y voici enfin, premier arrêt sur le point de vue du crater , sympa non ! si si, je vous assure, il est juste en bas .

Nous continuons à monter et, soudain… ah, enfin, un bout de ciel bleu !

Nous allons d’abord déposer nos affaires au Simbe camp avant de descendre dans le cratère. Nous prenons un repas rapide, en charmante compagnie !

C’est parti pour la descente. Oupss, la route est vraiment étroite. Nous croisons quelques voitures de safari et même un camion. Bon sang, il n’y a pas droit à l’erreur, car à gauche, c’est le précipice.

Trois kilomètres plus loin, un ranger nous arrête et me demande de lui montrer notre permis. Après vérification, il nous explique que nous sommes à contresens ! Aucune voiture, ni même le camion que nous avons croisé, nous a fait de signe indiquant cela, et il n’y avait aucun panneau de sens interdit au début de la route. Bon, c’est vrai que sur l’appli 4×4, j’avais vu le mot « exit », mais il y a parfois des erreurs, donc je n’y avais pas prêté attention ! Arrivé au point de départ nous voyons effectivement un sens interdit mais lorsque nous sommes passés il y avait une voiture devant ! L’entrée se trouve au point vert ( Seneto Descent Road Entrance )

Allez, demi-tour. Après 15 km de route sympa, nous y voilà enfin.

Nous y voici enfin. Cette descente est d’une beauté saisissante, et ce que nous voyons est si impressionnant que je ne parviens pas à le décrire . Nous en prenons plein les yeux !

La végétation est juste ; whouaaa

Arrivés en bas le spectacle continu.

Grue royale ou couronnée

Pélican blanc

Impressionant, non ?

Foulque à crête (Fulica cristata), reconnaissable à ses protubérances rouges sur le front qui nourrit son petit …encore un délice pour les yeux

Dames autruche et outarde

Les buffles qui se baignent avec les flamands roses ! ( photo pas top, je sais, mais jamais vu ça !)

Nous terminons en beauté avec un beau léopard .

Nous quittons cet endroit magique, conscients d’avoir bénéficié d’un grand privilège.

Nous sommes presque arrivés au sommet lorsque Yannick ressent le besoin pressant de faire une pause. Il s’apprête à stationner sur un espace au bord de la route, mais là, comment dire… la place est déjà occupée !

L’envie pressante attendra le camping !

Au camping à 2400 m ce soir, ça caille !

Vendredi 31 mai

Beau ciel bleu ce matin ,

Enfin, pas pour très longtemps !

Nous quittons le camp en direction du Serengeti. Il y a toujours une part de scepticisme à l’idée de visiter un lieu mondialement connu et toujours très apprécié : la peur d’être déçu, que ce soit surfait, ou qu’il y ait trop de touristes (dont nous faisons partie !). Bon, nous verrons bien. Après tout, nous avons déjà été tellement gâtés.

Entre notre camp et l’entrée du Serengeti ( 67 km), nous sommes toujours dans le parc du Ngorongoro, et le spectacle est permanent. Ici 4 éléphants à flan de montagne et aux portes des villages Maisai

Et, plutôt balaises les babars

Là ce sont des girafes au milieu d’un troupeau de vaches gardé par deux enfants.

Nous faisons une halte aux gorges d’Olduvai. Heureusement que nous n’avons pas parcouru plusieurs kilomètres spécialement pour cela. C’est sympa, mais sans plus.

Cette vidéo n’est pas ma préférée. La réaliser n’était pas facile avec un air chargé de brume, de micro poussière et un horizon flouté et bleuté. Yannick insiste, donc je la poste quand même. Cela vous donnera un bref aperçu de ce que nous avons vu, mais soyez conscients que la réalité était tellement plus magnifique.

Nous y voila :

Nous y voilà, mais il faudra patienter un peu. Je voulais regrouper les deux parcs dans le même article, mais ce que le Serengeti nous a offert mérite un article à part entière.

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