Du 15 au 20 oct : MACHIPANDA Border Post – VILANKULO
Ce qui était prévu : Changement ? oui, on le fait à l’envers et on ajoute le parc de Gorongosa
Dimanche 15 octobre
Départ pour le Mozambique dans le brouillard. Un au revoir à nos amis et en route.
Nous doublons 3 kilomètres de camions avant d’arriver au poste frontière. C’est un peu la pagaille, mais ça passe. Trente minutes plus tard, nous sommes au poste du Mozambique.
Ici, ce n’est pas la même chose. Il fallait avoir une réservation pour obtenir le tampon sur le passeport. Les palabres commencent. Je dis au monsieur que ce n’est pas grave, nous allons retourner au Zimbabwe. Il sort pour téléphoner et revient en disant qu’il a réservé un hôtel. Deux heures plus tard, nous avons les tampons, maintenant ce sont les taxes pour la voiture (1 heure). Trois heures au total pour passer ce poste, même en RDC ça n’a pas été aussi long !
La file de camions est impressionnant.
Nous stoppons à Chicamba camp au bord du lac. C’est plutôt joli.
Lundi 16 octobre
Va falloir sortir les K-way ! Un petit tour vers le lac et nous allons à Chimoio pour faire les courses.
Puis direction le parc de Gorongosa.
La route est belle et très vite nous voyons une grande différence avec le Zimbabwe. Le « makala » ( charbon de bois) est partout . Les charges des véhicules commencent à ressembler à ceux de la rdc.
Les cyclistes sont aussi bien chargés.
Avec aussi son lot d’accident.
La deuxième partie est en travaux.
Ici il y a de l’eau !
A 4 km de l’entrée du parc nous nous arrêtons au camp de Gorongosa Adventures . iI est génial . Je commence à revoir ma position sur ce pays et j’apprécie de plus en plus.
Mardi 17 octobre
Ce matin c’est la gadoue gadoue, il a plu cette nuit et ça continue ce matin !
En route vers le parc. Malheureusement, il a beaucoup plu cette nuit, et dans ce cas, il est interdit de rouler sur les pistes. C’est donc un peu déçu mais en comprenant parfaitement la situation, que nous faisons demi-tour.
La tole ondulée sur cette piste est !!!
Et c’est rebelotte pour la route en travaux;
Ici on lave le linge et tamise le sable . Pour trouver de l’or ?
Et ici nous attaquons la fameuse N1 réputée pour ses trous.
Effectivement, mais ça plait plutôt à Yannick qui slalome entre chaque.
De l’eau toujours de l’eau, ca ne manque ici
On s’attendait à pire mais ça suffit pour aujourd’hui nous arrêtons au camp Rio Gorongosa.
L’emplacement est une fois de plus sympa, et Rodrigo, le propriétaire, est à nos petits soins.
La pluie s’invite pendant notre dîner ! Nous nous réfugions sous la bâche à l’arrière et attendons que ça passe, et heureusement, nous n’attendons pas trop longtemps.
Mercredi 18 octobre
Réveil sous la pluie, grrrr ! Nous reprenons la route assez tôt car il reste 200 kilomètres pour rejoindre Vilankulo.
Pendant environ 100 kilomètres, c’est vraiment épouvantable. De plus, la circulation est dense, et ici, c’est un peu la loi du plus fort : les plus gros passent, les petits se rangent ! Par contre, Yann est toujours assez content de passer dans les bourbiers !
Le calvaire est presque terminé !
Des travaux sont en cours quand même .
et remplace ce beau vieux pont
Nous arrivons enfin à Vilankulo et quel plaisir de voir la mer . Nous avons louer un flat car faire du camp entre deux averses c’est le top ! L’appartement à une vue sur la mar et c’est vraiment très chouette.
Nous nous installons et allons rapidement faire un tour sur la plage. Les bateaux rentrent de la pêche . Oh là là, ça donne envie tout ça. Ce sera pour demain. Les pêcheurs travaillent dur pour ramener les sardines, qui semblent se réduire de jour en jour. Chaque soir, un rassemblement se forme, et les femmes viennent chercher le poissons, principalement des sardines. Quel travail, quel courage ont ces femmes !
Jeudi 19 octobre
Ce matin, il y a un grand soleil. Yannick fait une vérification de la voiture, et je m’active sur les articles. Cet après-midi, ce sera une balade et des informations sur l’archipel qui nous tend les bras juste en face : l’archipel de Bazaruto, une perle de la nature paraît-il.
Nous devons aller vérifier ça, non ?
En attendant, voici quelques photos de Vilankulo.
Nous nous attendions à une station balnéaire avec tout ce qui va avec ! Eh bien, pas du tout. C’est sauvage, pas de magasins attrape-nigauds, pas de grands hôtels luxueux, pas de marina tape-à-l’œil, bref, un endroit comme on aime.
Ici juste quelques lodges en harmonie avec le paysage.
Vendredi 20 octobre
Ce matin, le soleil brille toujours , et nous partons nous balader au bord de la mer. À notre arrivée sur la plage, nous constatons que les pêcheurs sont déjà au travail, ramenant avec eux leurs précieuses prises.
Non , ce n’est pas une course à la voile mais des pécheurs qui reviennent
Après 45 minutes de balade c’est demi-tour et changement de tenue . L’eau est délicieusement invitante, le ciel est bleu avec juste quelques nuages pour agrémenter les photos et il n’y a pas pas de vent, cette journée est donc absolument parfaite pour une baignade.
Yannick inspecte les moteurs de certains bateaux
Quelques lodges discrets entre cocotiers et mangrove
Et pour terminer, un voyage qui promet d’être un peu long !
C’est booké pour demain pour l’archipel de Bazaruto.
Étudions ça d’un peu plus près :
L’archipel de Bazaruto, situé au large de la côte sud-est du Mozambique, est un véritable joyau de la nature que l’on se doit d’explorer ! Il se compose de cinq îles principales : Bazaruto, Benguerra, Magaruque, Santa Carolina (surnommée l’île Paradise) et Bangue.
C’est un parc national , ce qui offre des opportunités exceptionnelles pour l’observation de la faune, la plongée, la pêche et d’autres activités de plein air.
Les plages sont renommées pour leur sable blanc immaculé et leurs eaux cristallines.
Il y a une grande variété de poissons tropicaux, de tortues de mer, de dauphins et même des requins-baleines pendant la saison appropriée.
De plus, la conservation de l’environnement est une priorité. Des efforts sont déployés pour protéger la faune et la flore de la région, en particulier les espèces menacées telles que le dugong mammifère étroitement apparenté aux lamantins. Ils sont parfois appelés « vaches marines » en raison de leur apparence physique.
En résumé, il est impératif de faire ce voyage ! Alors, c’est pour demain, mais pour vous, il faudra attendre le prochain article , j’espère qu’il en en vaudra la peine !
J’adore