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Du 2 au 11 sept ; JOHANNESBURG – KINSHASA – JOHANNESBURG – MARAKELE PARK 

 

Mercredi 19 juillet

Nous allons à Johannesburg et laissons la Toy se reposer pendant 4 semaines chez Paul. De notre coté c’est un petit tour à Kinshasa.

Vendredi 21 juillet

Nous atterrissons à N’Djili à 11h58, à 1h01, les bagages dans le coffre, nous arrivons à la Gombe chez notre amie Simone qui nous attend chaleureusement Quel plaisir de se retrouver.

Il y en a deux autres qui se retrouvent et c’est… regardez !

Samedi 2 septembre 2023

Départ de Kin

Retour à Johannesburg

Après un mois passé à Kinshasa, nous reprenons les routes et les pistes de l’Afrique australe avec un plaisir non dissimulé !

Un immense merci à Paul pour sa chaleureuse hospitalité.

Nous reprenons la route le dimanche 3 en direction du parc de Marakele, que nous avions beaucoup aimé en 2016. Avant d’y arriver, nous nous arrêtons au camping de Leeupoort Vakansiedorp, à environ 50 km du parc.

Que demander de mieux ? Il fait bon, le ciel est bleu, le cadre est très chouette… top !

Lundi 4 septembre

Nuit parfaite et une belle surprise au petit-déjeuner : deux beaux nyalas.

Départ vers le parc. Nous sommes en fin de saison sèche et ça se voit ! C’est sec, sec, sec, et le paysage est voilé, bleuté sur la montagne ; c’est un peu dommage, mais bon… je ne vais pas commencer à me plaindre.

Le camp n’a pas changé et il ya de la place, c’est le moins que l’on puisse dire.

Un peu d’informations sur le parc :

Ce parc est situé dans la province du Limpopo, dans le nord de l’Afrique du Sud.

Les premières mesures officielles visant à créer le noyau du parc national de Marakele ont été prises en 1986, lorsque l’État a acheté cinq fermes totalisant environ 15 000 ha. Il s’appelait alors le parc national de Kransberg (Montagne des falaises). Le nom a été changé en 1994 pour devenir le parc national de Marakele (« le lieu du sanctuaire » en langue locale, le Setswana), année où il a été effectivement proclamé.

Sa superficie est d’environ 670 km² et il est niché dans les montagnes du Waterberg. C’est un paysage varié qui attend les visiteurs, allant des collines et montagnes aux plaines, en passant par divers types de végétation. Il est traversé par la rivière Matlabas.

D’un point de vue touristique, il est célèbre pour sa biodiversité et un intérêt pour les ornithologues, en particulier en raison de la présence de vautours du Cap. Le parc est également le foyer de la faune africaine emblématique, comme les Big Five (lion, léopard, buffle, éléphant et rhinocéros), ainsi que de nombreux autres mammifères et espèces d’oiseaux.

Traquet à ventre roux

Les rhinocéros sont également présents ; nous n’avons jamais vu autant de caca sur les pistes, même au sanctuaire des rhinocéros au Botswana. L’idéal aurait été de les voir, mais ils ont décidé de rester discrets !

Le Vautour du Cap est le vautour africain le plus lourd, pesant jusqu’à 11 kg après alimentation (généralement un maximum autour de 8,5 kg), avec une envergure d’environ 2,5 mètres. La femelle est plus grande que le mâle. Parmi les vautours sud-africains, le vautour oricou est légèrement plus grand avec une envergure plus large, mais il est plus léger.

Le point que nous aimons le plus dans ce parc est, sans aucun doute, la route panoramique et légèrement escarpée (pour moi). Elle permet de se rendre au point de vue du Lenong et ainsi d’admirer le paysage grandiose de la région du Waterberg.

La montée:

Les photos ne reflètent pas encore une fois de plus la beauté du paysage .

La descente que j’appréhendais c’est finalement bien passée.

Retour au camping en fin de journée, je m’active pour préparer le repas. Je pose cinq pommes de terre à l’arrière de la voiture. Je me dirige ensuite vers l’avant pour chercher autre chose. J’aperçois une autruche à quelques mètres, mais c’est la routine dans ce camp : autruches, girafes, kudus, antilopes, singes, tous se baladent librement. Je traîne un peu à l’avant et soudain, à l’arrière de la Toy, derrière le torchon, j’aperçois une petite tête munie d’un bec imposant qui est en train d’engloutir les cinq pommes de terre crues en un temps record.

Lorsque j’ai insisté pour qu’elle quitte les lieux, elle s’est retournée brusquement vers moi et m’a lancé un regard acerbe, accompagné d’un cri strident. Je me suis carapaté illico presto à l’intérieur de la voiture, écrasant au passage les brugnons qui étaient sur le siège. J’ai une peur bleue des vaches et des éléphants, je rajoute à la liste… les autruches. !

Nous devions rester deux jours dans ce camp, finalement, nous y resterons une semaine ! Il fait bon, les soirées sont douces, et les nuits fraîches.

Au petit déjeuné , tiens un petit nouveau jamais vu encore. Le Pic de Bennett, aussi connu sous le nom scientifique « Picoides bennettii, », oiseau de la famille des Picidés Même famille que notre pic vert en Europe.

Running, vélo, gym et marche sont au programme.

c’est environ 12 km ( montre en panne !)

De retour au camp, un plongeon dans la piscine s’impose en faisant, cette fois, très attention.

Oh, mais je vous ai pas raconté.: mardi dernier, après un petit footing nous décidons d’aller piquer une tête. Je descends les marches comme si j’étais sur la lune, en slow motion et tout, hyper concentrée, et puis paf ! Je ne sais par quelle diablerie je dérape et — tadaaa — me voilà la tête sous l’eau ! Ah, mais comme si ça ne suffisait pas, j’ai pris soin de me cogner le dos comme il faut contre l’arête de la marche, histoire d’ajouter un peu de piment à l’aventure. Ai-je eu mal ? Oui un peu. ..

Une bonne nuit , un beau bleu mais tout va bien

Jusqu’à présent, nous n’avons vu que des excréments de rhinocéros et d’éléphants. Pour remédier à ça et voir les auteurs de ces déjections, nous savons ce qu’il faut faire : se lever tôt !

Vendredi soir, je règle le réveil pour 6h15. Nous prenons le petit déjeuner dans le parc.

Samedi 9 septembre.

Dringgggggggg : Bonjour, il est 6h15…

À 6h30, nous quittons le camp. Quinze minutes plus tard, nous sommes récompensés : un beau spécimen, mais il est blessé.

Un peu plus loin, et voilà un autre, puis trois autres. Ils sont très difficiles à voir dans ce bush grisâtre et sec.

Ici un rhinocéros blanc. Sa une bouche est adaptée pour le broutage (grand et assiette), tandis que le rhinocéros noir, herbivore également, a une bouche plus adaptée pour le fourrage et la cueillette de feuilles et de branches (bec préhensile).

Pas facile de les voir en cette saison car ils ont la même couleur que ce bush grisâtre et sec.

Ceux-ci étaient beaucoup plus visibles et broutaient paisiblement sans même accorder à leurs admirateurs le moindre coup d’œil.

Deux jeunes

et un(e) adulte

Quelques kilomètres plus loin , une maman et son petit . Un petit qui c’est couché dans l’herbe et devenez invisible ! La maman avait une corne vraiment impressionnante.

Nous en avons vu neuf , un vrai régal . Coté éléphants nous ne sommes pas déçus non plus. Certes moins nombreux que dans certain parc, ce qui n’est pas pour me déplaire, mais ils sont bien beaux aussi.

Au détour d’une piste

Voilà une belle journée qui se termine. De beaux oiseaux au camp capturé dans l’objectif que vous ne verrez pas, car j’ai perdu la micro SD !! excepté ce petit Barbican promépic chapardeur dans la voiture.

Nous sommes dimanche et c’est notre dernier jour dans ce magnifique parc. Demain nous reprenons la route vers le nord.

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