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DE AUS – LUDERITZ – KEETMANSHOOP – MATA MATA  

 

Lundi 17 avril

Luderitz, nous ne devions pas y aller à cause du vent qui est terrible, mais ce matin à Aus c’est calme plat donc nous tentons, on verra bien.

100 kilomètres de ligne droite, franchement c’est un peu «  la barbe ».

Nous arrivons enfin et c’est toujours calme plat du côté du vent. Nous allons directement à la presqu’île des requins où il y a un camping voir le point de vue.

C’est effectivement calme, même du côté de la mer.

Sur place il y a un mémorial. Il s’agit de Cornelius Fredericks. Voyons un peu qui est cet homme.

Lorsque la guerre Herero et Namaqua (Nama) de 1904 à 1907 a éclaté, Cornelius Frederiks rejoint Hendrik Witbooiet , d’autres capitaines et combattants de la liberté. Il dirige alors la résistance du peuple Nama en menant une guerre de type guérilla contre les Allemands. Donnant du fil à retordre il était activement recherché pour une rançon de 3 000 marks. Les Allemands ont gagné la majorité des batailles. Le groupe sous Fredericks a abandonné le 3 mars 1906.

Le 9 septembre 1906, Cornelius Fredericks fut emprisonné au camp de concentration de Shark Island à Lüderitz avec 1 795 Nama. L’île située le long de la côte avait des conditions météorologiques très dures et froides totalement défavorables à l’habitation. Les captifs étaient abandonnés à leur sort et mouraient de faim, de froid ou de maladie. Leurs corps, enterrés à marée basse, ont très vite été emportés dans l’océan.

Fredericks est mort le 16 février 1907.

Oiseaux noirs huîtriers, il y en a partout.

Compte tenu du très beau temps nous partons à l’assaut de la presqu’île d’abord vers Angra point et ensuite Diaz Cross

Les paysages sont toujours …, et la piste parfois un peu surprenante surtout pour ce rendre à Angra point

Rien de bien compliqué mais lorsque l’on est en haut …oups, c’est fait drôle quand même !

Nous arrivons à Angra point. Forcement c’est chouette !

Le phare de Diaz Cross en face

Nous continuons de longer la côte et cela devient de plus en plus intéressant pour le pilote. Des baignoires plus vertigineuses les unes que les autres à n’en plus finir.

Oui oui c’est bien la Toy qui lève son nez droit comme un « i » et ensuite on aperçoit juste un morceau du panneau solaire

Et ça remonte

Ce côté de côte est à faire, il est vraiment top et plus sympa ( avis perso) que la piste plein ouest à partir de Diaz Cross vers le sud que nous avons fait dans l’après midi.

Nous arrivons sur une plage à Sturmvogelbucht. Il y a les vertiges d’une ancienne station baleinière utilisée par les baleiniers britanniques, américains et norvégiens de la fin du 18e au début du 20e siècle.

Direction vers l’autre pointe Diaz Cross, mais alors qu’est-ce que l’on a aimé ce côté sauvage avec ces pistes et ces paysages.

Tiens mais qui ce Diaz ?

Bartolomeu Diaz était un célèbre explorateur portugais. En 1488 il érigea, sur un point élevé de la péninsule de Lüderitz, une croix de pierre lors de son voyage de retour au Portugal, après avoir contourné le cap de Bonne-Espérance.

Une réplique se trouve maintenant sur place, connue sous le nom de Diaz Point. L’original est conservé tel qu’il a été trouvé, en morceaux dans les musées du Cap et de Lisbonne.

Nous allons sur le ponton et admirons ce paysage… breton ! Ah oui cela nous fait penser à notre Bretagne évidemment. Au fait, toujours calme plat du côté du vent !

Nous décidons de camper ici à la pointe. Le responsable du camp nous affirme qu’il n’y aura pas de vent pendant deux jours ce qui est très curieux. Bien nous faisons confiance à Monsieur Météo et on s’installe. Il nous nous montre l’abri qui est dispo sur tous les emplacements en cas de changement de temps.

Il est encore tôt nous décidons de faire la piste ouest et c’est parti …

Nous arrivons assez vite au sud. La plage est très jolie, ensoleillée d’un côté et brumeuse de l’autre. Les flamants roses sont ici beaucoup plus grands que ceux de Walvis Bay. Le tableau est une nouvelle fois bien agréable.

Nous remontons au camp directement et sommes très contents d’avoir fait la piste de l’autre côté qui nous plaît définitivement plus. Nuit calme, fraîche et toujours pas de vent.

Mardi 18 avril

Réveil ensoleillé

Petit déjeuné en compagnie au loin des dauphins.

Ok , il est loin !

Ce matin nous retournons vers la pointe sud mais à vélo.

J’en profite pour prendre quelques photos , la lumière est différente.

Et voila notre coureur

L’arrivée à la plage est très chouette .

Yannick me dit en arrivant : « Gégé tu devrais courir, il fait bon il y a une petite brise c’est vraiment top. Ok, il y a une petite montée mais après ça doit descendre »

C’est vrai qu’il fait bon et nous ne sommes pas en altitude donc ça devrait être sympa . Je saute dans mes baskets et c’est parti.

Ça remonte et ça dure 3,5 km. Pour la brise c’est comme la descente elle est très courte. En effet, je pars par l’intérieur des terres et je suis entre deux collines, plein cagnard (il est environ midi!) la petite brise on oublie.

Ce qui me connaisse savent que, quand ça monte, je peste, je grogne, je souffle, je re grogne.

Je m’arrête pour boire. Je dis à Yann : «  je vais m’arrêter, c’est n’importe quoi . J’en ai marre, c’est nul cette montée »

Yann : « oui arrête-toi, mais ça ne te ressemble pas » bien sûr que je ne vais pas m’arrêter, 3 km seulement ce n’est pas possible.

Je continue donc, oui toujours en maugréant que c’est nul, qu’il fait trop chaud, qu’il n’y a pas de vent, que j’ai encore soif . AHHH non, une voiture, il ne manquait plus que ça, la poussière.

7 km j’arrête, le kilométrage est respectable pour mon grand âge !

Nous repartons vers Ludéritz et comme il fait toujours très beau nous allons au camping. L’emplacement est vraiment sympathique non ?

Et après l’effort, c’est bien connu le réconfort. Nous commandons des langoustes grillées chez Diaz au resto et en apéro pour Yannick, des huîtres. J’en mange une, juste une car j’y suis allergique depuis longtemps, mais je n’y résiste pas. Elles sont divines. Iodées juste comme il faut, non laiteuse, pas trop grosse et un petit goût de noisette…mon Dieu !

Mercredi 19 avril

Aie aie, ça sent la purée de pois, cet horizon.

Les éoliennes commencent à disparaitre dans la brume.

Nous profitons de ce temps plutôt maussade pour aller visiter la fameuse ville fantôme, Kolmanskop, qui se trouve à quelques kilomètres.

Un peu d’histoire.

En 1908 un travailleur ferroviaire, Zacharias Lewala, trouva un diamant. Très vite la nouvelle se dépendit et les colons allemands s’installèrent pour exploiter les ressources de cette région, qui se révéla être une des sources les plus prolifiques de diamant.

Plus de 5 millions de carats de diamants furent extraits lors des six premières années d’exploitation. En raison de sa faible densité de population, la cité détenait le niveau de richesse par habitant le plus élevé au monde.

À son apogée en 1920 le village abritait plus de 250 familles européennes et 800 travailleurs, issus des tribus Owanbo. Il devint l’un des plus modernes d’Afrique.

L’eau potable était importée du Cap en Afrique du sud. La ville fut pionnière dans le domaine ferroviaire avec la construction d’une ligne de tramway, la première d’Afrique.

On y trouvait un boucher, un boulanger, un bureau de poste, une fabrique de glace. Sur le plan culturel, la ville programmait des opéras européens.

Une famille avait même domestiqué une autruche qui semait la terreur chez les habitants et qui, Noël venu, prenait la place des rennes dans l’attelage d’un traîneau.

L’hôpital de Kolmanskop a été le premier hôpital d’Afrique équipé d’une machine à rayon X au début du xxe siècle, essentiellement pour vérifier si les mineurs n’avaient pas avalé des diamants.

En 1928, date de la découverte des gisements diamantifères les plus riches au monde sur les terrasses de plage situées plus au sud. Les habitants quittèrent la ville en masse, abandonnant leurs maisons .

En 1956, il n’y avait plus âme qui vive à Kolmanskop et le désert reprends ses droits.

Infos de Wikipédia Namibie en liberté et National geographic.

L’installation d’eau intéresse particulièrement Yannick.

L’intérieur du réservoir que Yann est en train de regarder.

Nous quittons assez vite le village et à la sortie un garde nous arrête. Snake, snake. Ah oui quand même, une vipère Heurtante. Difficile à apercevoir mais pas très envie de m’y approcher.

Nous rentrons à Ludéritz pour une petite promenade brumeuse et nous nous renseignons pour la balade en cata. On verra bien le temps demain matin.

Ce soir c’est bien dégagé

Par contre ça caille. Yannick mesure le taux d’humidité et la température. 72 ° Humidité et 13° température .

Jeudi 20 avril

C’est du grand soleil, hop hop hop, pas de petit dej, il est déjà 7h30 et le rendez-vous et à 7h45 pour la Cata.

Une jolie vue sur Ludéritz

On sèche , on sèche

Nous arrivons à Diaz cross. Vu depuis la mer, la pointe Diaz prend sa véritable perspective, un promontoire rocheux battu par les vagues puissantes adossé au désert.

Vu depuis la mer, la pointe Diaz prend sa véritable perspective, un promontoire rocheux battu par les vagues puissantes adossé au désert.

Une colonie d’otaries à fourrure du Cap vit au pied de la pointe.

Nous arrivons près de l’île d’Halifax ou vivent plus de 1000 manchots du Cap. Je n’ai pas pris le bon appareil, dommage.

Ok, la vidéo n’est pas top mais pas le temps de stabiliser, couper etc … vous me pardonnez , n’est ce pas ?

Nous repartons très très contents. Encore un beau spectacle. Au retour nous sommes accompagnés par quelques dauphins. Vraiment pas facile à photographier surtout entre les jambes de certaines personnes qui se mettent devant vous sans aucune gêne. Pas grave, on en verra d’autres.

C’est une nouvelle fois des étoiles plein les yeux que nous rentrons au camp. . Nous terminons notre journée par une visite de cette petite ville.

Fondée par des commerçants allemands dans les années 1880, Lüderitz est la plus ancienne ville du Sud-Ouest africain.

La ville a conservé un certain nombre de bâtiments coloniaux et art nouveau, notamment des maisons cossues aux façades pastels.

L’Église luthérienne.

Retour au camp et ce soir le vent c’est levé. Au menu ? devinez ?

Vendredi 21 avril

Cette fois c’est le départ. Quelle chance d’avoir pu profiter de Ludéritz à ce point, 4 nuits et 5 jours ! Direction Keetmanshoop à l’Est.

Sur le retour nous nous arrêtons pour regarder de plus près ces deux locomotives en triste état. L’accident serait survenu en février 2023, raison encore inconnue du déraillement. Les 22 wagons sont plus loin prés de la très ancienne gare de Garub.

Ici ce sont les autruches qui regardent passer le train.

100 kilomètres de bitume ça suffit, à gauche toute, Keetmanshoop par piste.

Quelques kilomètres de piste plus tard c’est pchiiiiiit ! Bien , compte tenu que 2 roues ont déjà plusieurs mèches, lea décision est prise , le dame va être déchaussée à Keetmanshoop

Nous continuons tranquillement et c’est quand même plus sympa par ici.

Un petit wild camp pour clôturer la journée c’est parfait.

Au lit avec les poules , ça caille Brrrrrrr…

Samedi 22 avril

Yannick part faire un footing. Je le vois partir comme un lapin, il faut dire que ça descend pendant au moins 5 km …le bol

Et toujours des paysages surprenants.

Yannick arrête à 6 km …Evidemment il est parti trop vite, comme Verhoestrate ou un Kali ! c’est malin.

Nous reprenons la route vers Keetmanshoop

Nous arrivons juste à temps avant la fermeture des magasins pour rechausser la dame. En à peine 2h le tour est joué.

Il faut tester ces beaux pneus, petite visite aux alentours.

Quiver tree forest. L’Aloidendron dichotomum, plus connu sous le nom d’ « arbre à carquois » Il est l’arbre national de la Namibie et est protégé. Cette forêt a été déclarée monument national. On compte environ 200 arbres dans cette partie.

L’arbre pousse dans les zones rocheuses désertiques et semi-désertiques, mais est de plus en plus menacé par le changement climatique. Les San ont creusé ses branches en forme de tube pour en faire des carquois pour cacher leurs flèches empoisonnées pendant la chasse.

Les troncs d’arbres à carquois morts étaient également utilisés comme réfrigérateurs naturels pour stocker l’eau et la viande, car le tissu fibreux a un effet de refroidissement lorsque l’air le traverse.

Il peut vivre de 100 à 250 ans mais ne commence à fleurir qu’à l’âge de 20 ou 30 ans.

Une autre curiosité un peu plus loin. Giant’s Playground

Ce sont des formations rocheuses de dolérite vieilles de 160 à 180 millions d’années. La lave en fusion a coulé à travers les fissures de la roche sus-jacente, puis des millions d’années d’érosion ont érodé la roche sédimentaire plus tendre pour exposer la dolérite dure. C’est assez surprenant et spectaculaire. Au départ on a l impression que ce ne sont des tas de cailloux mais en faisant la balade qui dure environ 30 minutes , si on ne s’égare pas ! ( pour nous 50 minutes!) on est tout suite captivé par ces amoncèlements étranges.

Retour au camp. Ah oui le camp ! Oui, ben ok, je n’ai pas eu le temps de chercher autre chose, on déménage demain.

On ne rigole pas please !

Dimanche 23 avril

On book un petit appartement avec kitchenette pour être indépendant. Nous décidons de bouger un peu et partons vers le sud . Nous devions pas aller jusqu’au Fish river canyon car nous y sommes allés en 2005 mais, à mi route, on en décide autrement.

Nous nous arrêtons au bord du lac Naute.( croix bleue)

Quelques oiseaux semblent apprécier les lieux.

Et celui ci , sans doute famille de héron ou cormoran . Je n’ai pas encore chercher son nom. Si je pouvais tordre mon cou comme lui !

Vers le Fish River Canyon. Ça sera assez rapide car comme dis précédemment nous y sommes allés en 2015 donc 1 fois ça va. Petite pause casse croute fait sur place.

Je sais voir un sandwich c’est peut-être un peu restreint comme vue dans cet endroit. Je vous mets quelques photos .

Il est situé à l’extrême-sud de la Namibie, à la frontière avec l’Afrique du Sud. Au cœur d’un désert de rocaille, le parc national est un joyau naturel. Avec ses 160 kilomètres de long, 27 de large et 550 mètres de profondeur, il est le second (ou troisième ?) plus grand canyon du monde, après le canyon du Yarlung Tsangpo en Chine, et le grand canyon du Colorado, Arizona aux États-Unis. Il est le premier en Afrique.

Il tient son nom de la « Fish river », la plus longue rivière intérieure de Namibie (800 km) qui a creusé cet impressionnant canyon. Le débit de la rivière du même nom est très faible aujourd’hui. Elle ne coule que par intermittence et connaît un pic à la fin de l’été, durant la saison des pluies, permettant ainsi à de nombreux animaux de venir s’abreuver.

La région abrite également une grande variété de faune et de nombreuses espèces de mammifères, mais le Fish River Canyon offre avant tout de superbes panoramas à admirer depuis les différents points de vue aménagés le long du canyon.

Nous reprenons la route et retour à Keetmanshoop. Je vous ai prévenu le Fish River en mode rapide. Si vous souhaitez plus de photos aller sur l’article de 2015. Nous avions camper au bord du canyon. cliquez ici

La piste est très roulante et clôturée de chaque côté. Soudain surgis, on ne sait d’où, un Kudu, il traverse devant la voiture et bondit au-dessus de la clôture à gauche. Impressionnant

Nous continuons encore très content d’avoir revu un beau Kudu. La piste est très chouette

Nous arrivons à Keetmanshoop satisfait de notre journée.

Lundi 24 avril

Pas de ballade aujourd’hui c’est articles et nettoyage voiture

Mardi 25 Avril

Nous partons pour Mata Mata poste frontière avec l’Afrique du Sud ( RSA), directement ? Non bien sur ! Nous faisons un crochet vers le sud-est.

Rien d’extraordinaire mais la piste est sympa et le paysage plaisant.

Vers 13h00 Yann prend son VTT et décide d’attaquer le peloton de tête et de le doubler !

Il y parvient évidemment sans problème mais, quelques mètres plus loin, 3 jeunes effrontés lui tiennent tête et entrave même sa course en lui fonçant littéralement dessus. Ils tentent aussi d’attaquer la voiture de la directrice sportive qui suit de près son poulain ! Incroyable.

Nous stoppons à Karasburgau camp des chalets. Nous bénéficions de la cuisine et de la salle de bain du chalet, très sympa

Mercredi 26 avril

Nous remontons doucement vers le nord mais sur la gauche, hop une petite piste !

Nous faisons demi-tour face à une barrière fermée avec 3 cadenas, électrifiée et au moins 5 forbiten, no entry, etc. OK , c’est bon demi-tour.

C’était sympa pourtant au début et c’est une piste 4WD trail. Pas de panique, cette piste ressort à un autre endroit donc nous allons voir si on peut rentrer par là. Nous y arrivons et encore une gate mais cette fois rien d’écrit. Je demande quand même à un monsieur si nous pouvons y aller et il me répond que oui. Super, et pour camper nous pouvons aussi ? Oui ! Merveilleux. Nous voila donc parti .

Celui ci n’est pas sauvage et est bien grassouillet.

Les paysages sont encore différents mais tellement beaux encore.

Tiens tiens , ça faisait longtemps !

Impossible de camper, il y a des cailloux partout. Sur le GPS je vois qu’il y a un camp. Il est abandonné mais peu importe il doit rester des emplacements. Effectivement, nous trouvons ce qu’il nous faut. Impeccable.

Jeudi 27 avril

Petit déjeuner très plaisant

Nous reprenons la même piste, car nous savons que plus loin il y aura une gate fermée à double tours.

Au retour on compte les barrières qui délimitent les propriétés et qu’il ne faut pas oublier de refermer, car les bétails se ferait la belle !

21 barrières et la plupart avec des ouvertures différentes ! Lorsque je ne la sens pas et qu’elle me semble électrifiée c’est Yann qui s’y colle. Il ne me croit pas, il me dit « mais non c’est du pipeau, il n’y a pas de courant ! » Sauf qu’à une gate j’entends : «  oh Put… , la vache … » Et alors !!!

La piste est très roulante une fois de plus et les paysages différents. Nous ne connaissions pas cette partie de la Namibie, encore une belle surprise.

Soudain un troupeau d’autruches passe devant la voiture et une bonne dizaine reste sur la piste et cavale devant nous

Nous préférons stopper dans un autre camp avant de passer en RSA. Malheureusement la barrière est fermée avec, encore, pas mal d’interdiction. Pas grave nous dénichons un joli petit emplacement au pied d’une dune rouge

h

Vendredi 28 avril

Après un bon petit déjeuner c’est footing et cette fois sans grogner !

7,5 km plus tard nous reprenons la piste.

Oui je sais encore très beau , je ne sais plus quoi dire !

Humm, je regarde la carte et le GPS. Et si on allait dans ce camping, le Kalahari camp, avant de passer la frontière. Pas facile de quitter la Namibie !! Il y a un petit parc ça pourrait être sympa. La température est top, ni trop chaud, ni trop frais, pas de vent bref top top.

En fin d’après midi nous partons à l’assaut de la réserve et nous ne sommes pas déçus, encore une fois !

Il faut rentrer au camp la nuit arrive vite .

Nous réservons pour demain un véhicule avec un guide pour l’autre réserve. Il passe nous chercher à 7 h, ça va heure raisonnable

J’installe la caméra trap pour la nuit. Et qui voila ? Un joli petit fennec qui vient se désaltérer. 350 photos dans la nuit !

Samedi 29 avril

Réveil en fanfare, j’avais mis le réveil à sonner à 6h00 mais pas activé le son !!! Le jour se pointe, je regarde le téléphone 6h45 !!! branle-bas de combat et en 15 minutes on est prêt mais sans notre petit déjeuner sacré

Très rapidement dans le bain , deux belles lionnes.

Et cet Elan du cap quel magnifique bête.

Mais qui est sur la piste ? Une famille de suritaces, et une fois de plus nous sommes ébahis et sous le charme de ces adorables créatures.

Juste après deux dik dik, un mâle et une femelle. C’est rare de les voir ensemble.

Et au loin nous le voyons, le lion à crinière noire. Il y a une girafe à côté, c’est bizarre.

Nous nous rapprochons. La girafe a été blessée hier par les lionnes. Il lui reste une seule patte valide, les 3 autres sont dans un mauvais état. Elle ne peut plus boire ni se coucher, elle est condamnée.

Ce qui nous fascine c’est le regard de ces deux animaux. Ils ne se quittent pas des yeux. C’est hypnotisant !

Il semble même dormir mais que d’un œil !

Les vautours sont déjà là et, comme le lion, ils t attendent également patiemment.

La girafe veut manger et s’approche prudemment de l’acacia. Elle tourne légèrement le dos au lion. Immédiatement il en profite et tente un assaut.

Il échoue, la girafe se défend courageusement.

Le lion bat en retraite et il attend, attend … soit la girafe tourne encore le dos et là, il lui saute dessus, s’agrippe à son coup et avec son point il l’a fait tomber. Soit il attend la nuit qu’elle tombe seule écrasée par la fatigue Une fois au sol la girafe ne peut plus rien faire.

Soudain une nouvelle tentative, toujours autour de l’acacia. Incroyable, la girafe trouve à nouveau la force pour se défendre. En appui sur sa patte valide, elle lui assène un coup de patte très puissant. Le lion bat en retraite il sait qu’un coup de sabot bien placer peut lui fracturer la mâchoire. Regardez ça va très vite

Et ils recommencent à se fixer, impressionnant.

Nous les quittons en espérant que ça se passe rapidement pour cette pauvre girafe. Un peu plus loin sauvage d’une tortue Léopard .

Nous continuons sur cette belle piste rouge et devant nous un troupeau d’Oryxs.

Dimanche 30 avril

Nous quittons le camping à regret, nous avons vraiment aimé cet endroit. Pour dire vrai je me demande pourquoi nous ne sommes pas restés un jour de plus !

Nous faisons la connaissance de Sylvain un compatriote savoyard. Belle rencontre.

Avant de passer la frontière qui est à +/- 25 kilomètres, pourquoi ne pas stopper au camping qui est juste à quelques mètres du border post, histoire de rester encore une journée en Namibie .

A droite toute, bon non ça ne va pas le faire en route pour Mata Mata la frontière avec l’Afrique du Sud par le parc transfrontalier du Kalagadi .

Voila notre passage en Namibie se termine ici. Bilan : Eléphantastique !

2 mois et 3 semaines. Nous avons fait plus de choses que ce que j’avais prévu mais, nous n’avons certainement pas tout fait donc …oui oui nous reviendrons !

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