Du 25 août au 8 sept
Nos derniers jours au Maroc filent tout doucement. On fait un saut à Essaouira, surtout pour retrouver ma fille de cœur, Aline… Des retrouvailles magiques, comme si on s’était quittés la veille.



Avant de quitter ce pays magnifique, on se fait encore une petite virée dans le Rif, au nord.

Mais notre visa touche à sa fin ( 5 mois et demi …merci Claire et Antoine ) et notre projet de nous installer ici ne peut finalement pas aboutir. Alors, cap sur l’Europe : direction Tanger.


Un mot sur cette tentative d’installation. On avait trouvé un logement à Mohammedia, on s’était inscrits à la salle de sport, tout roulait… jusqu’à la demande de carte de résident. Le fait que nous ne soyons pas mariés complique un peu les choses — rien d’insurmontable, mais déjà une petite barrière. Et puis le vrai blocage : la voiture, impossible à immatriculer. Bien sûr, il y a toujours des solutions, mais pas envie de vivre , par exemple, la contrainte de devoir sortir du pays tous les six mois. On ne veut plus de situations administratives bancales.
Alors voilà : retour vers la France. Nouvelle étape, nouvelle énergie… et l’aventure continue ! En attendant un petit tour dans le Rif … Arrivée à chefchaouen, nous avions prévu de visiter la ville et puis …non …allez savoir pourquoi !


Depart vers le Rif






Avec un wild camp bien sympa


lendemain , c’est reparti




les paysages sont juste …


Arrivée à Calas Iris camp

Emplacement sympa ( on est tout seul) et petite balade





Nous reprenons notre balade le lendemain


Nous irons jusqu’à le frontière , enclave, espagnole mais impossible de continuer il faut faire demi – tour







Avec des routes comme j’aime !!!




Et retour à chefchaouen et non non , nous n’avons toujours pas visité cette magnifique ville bleue !!

C’est reparti autour du Rif










Nous voici dans la partie du kif
En circulant sur les pistes du Rif, on comprend vite que le cannabis n’est pas juste une plante : c’est une partie du décor. Entre deux virages, les collines se déroulent comme un patchwork vert, et les petits villages semblent posés là, hors du temps. Ici, depuis des générations, les habitants vivent au rythme du kif. Pas par choix, mais parce que ces montagnes rudes n’offrent pas grand-chose d’autre.




Dans les années 80, la demande européenne a tout bouleversé : le Rif est devenu le cœur du hasch marocain. Une économie parallèle, tolérée, surveillée, indispensable à la survie locale. Les familles cultivent, les intermédiaires transportent, et chacun essaye de garder l’équilibre entre tradition et illégalité.
Aujourd’hui, le Maroc commence à légaliser la culture pour l’usage médical et industriel. Les premières zones autorisées ? Le Rif, évidemment. Une lueur d’espoir pour ces villages qui vivent depuis toujours dans l’ombre de cette plante.




En route vers notre dernier wild camp





Nous savourons ces derniers instants


8 septembre 2025
Direction Tanger… et cette fois, pas de demi-tour : c’est le vrai départ.




On arrive sur le parking, un peu paumés, quand un homme vient vers nous façon mission commando :
— C’est pour le bateau ?
— Oui…
— Alors « Vite, Vite, Suivez-Moi » ! (VVSM)
À partir de ce moment-là, Hamed devient notre guide officiel, notre ange gardien, notre GPS humain…en mode accéléré !
Et tout s’enchaîne en mode » VVSM »
– achat des billets : VVSM !
– contrôle 1 des passeports : VVSM !
– contrôle 2 des passeports : VVSM !
– scanner : VVSM !
– fouille du véhicule : VVSM !
– fouille du véhicule avec le chien (qui, lui aussi, semble pressé) : VVSM !
– dernier contrôle passeport : Au revoir, bon voyage !
Hamed nous a accompagne partout, on n’a même pas eu le temps de respirer.
34 minutes entre le parking et le pont du bateau…
Merci Hamed, alias Monsieur VVSM, pour ce passage express
A bientôt Maroc


Bienvenue en Espagne via Tarifa



