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Du  19  au 29 jan  :   Yaoundé – Kribi – Ebodjé – Douala 

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Itinéraire prévu


Un peu d’histoire :

Avant l’arrivée des Européens (préhistoire – XVe siècle) : Le territoire du Cameroun est habité par divers groupes ethniques, dont les Pygmées, les Bantous, et d’autres peuples autochtones. Ces groupes développent des cultures et des modes de vie distincts, influencés par les échanges locaux.

– 1472 : Arrivée des Portugais: Les premiers Européens à arriver sur les côtes camerounaises sont les navigateurs portugais, qui donnent le nom « Rio dos Camarões » (Rivière des Crevettes) à la région, d’où le nom « Cameroun ».

– XIXe siècle : Traite des esclaves et exploration européenne: Durant le XIXe siècle, les côtes du Cameroun deviennent un lieu de commerce d’esclaves, mais la traite diminue progressivement. Les Européens commencent également à explorer l’intérieur des terres.

– 1884 : Début de la colonisation allemande: Le Cameroun devient un protectorat allemand après la signature de traités avec les chefs locaux. Les Allemands développent l’infrastructure, mais la colonisation est marquée par l’exploitation et la répression.

– 1916 : Défaite allemande et partition du Cameroun: Après la Première Guerre mondiale, les forces alliées (britanniques et françaises) battent les Allemands et divisent le Cameroun en deux mandats de la Société des Nations (SDN) : la partie orientale sous contrôle français, et la partie occidentale sous contrôle britannique.

– 1946 : Mandat de l’ONU et montée du nationalisme: Après la Seconde Guerre mondiale, le Cameroun devient un territoire sous mandat de l’ONU, toujours administré par la France et la Grande-Bretagne. Des mouvements nationalistes émergent, notamment l’Union des Populations du Cameroun (UPC), qui réclame l’indépendance.

– 1955-1960 : Répression et luttes pour l’indépendance: Le mouvement nationaliste, dirigé par l’UPC, est réprimé violemment par les autorités coloniales françaises. Malgré cela, la pression pour l’indépendance s’intensifie.

– 1er janvier 1960 : Indépendance du Cameroun français: Le Cameroun sous administration française accède à l’indépendance et prend le nom de République du Cameroun, avec Ahmadou Ahidjo comme premier président.

– 1er octobre 1961 : Réunification avec le Cameroun britannique
Le Cameroun méridional britannique, à la suite d’un référendum, choisit de se réunir avec la République du Cameroun. Le Cameroun septentrional, quant à lui, opte pour l’union avec le Nigeria.

– 1966 : Création du parti unique: Ahmadou Ahidjo instaure un régime autoritaire avec l’Union nationale camerounaise (UNC) comme parti unique.

– 1972 : État unitaire: Un référendum transforme la République fédérale du Cameroun en un État unitaire, la République unie du Cameroun, centralisant ainsi le pouvoir à Yaoundé.

– 1982 : Transition présidentielle: Ahmadou Ahidjo démissionne de la présidence, et Paul Biya, son Premier ministre, lui succède.

– 1984 : Tentative de coup d’État: Une tentative de coup d’État contre Paul Biya échoue. Cette période est marquée par la consolidation du pouvoir de Biya.

– Années 1990 : Multipartisme et tensions politiques: Face à la pression nationale et internationale, Paul Biya accepte l’instauration du multipartisme. Toutefois, les élections qui suivent sont contestées, et le pays connaît des tensions politiques.

– Début du XXIe siècle : Conflits internes et stabilité relative: Le Cameroun fait face à divers défis, notamment la gestion des ressources naturelles, les tensions entre les régions anglophones et francophones, et les attaques de Boko Haram dans le Nord.

– Depuis 2016 : Crise anglophone: Les tensions entre les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et le gouvernement central s’intensifient, menant à des affrontements armés et à une crise humanitaire.

Aujourd’hui : Aux dernieres info Paul Biya se représente à l’age de 92 ans . Pour l’instant, et depuis l’indépendance, le Cameroun n’a connu que 2 présidents

Images depuis : https://www.axl.cefan.ulaval.ca/afrique/cameroun.htm.

Dimanche 19 janvier

À 9 h 30, c’est reparti en direction de la frontière entre le Congo et le Cameroun. La route reste dans le même excellent état, un vrai plaisir. Le passage de la frontière ? Hyper simple et rapide des deux côtés. Nous voici donc au Cameroun …les arbres sont plus hauts et la route toujours aussi belle.

Il est environ 17 h, et il est grand temps de se poser. Nous nous installons sur un grand parking, après avoir obtenu l’autorisation du chef du village voisin. Coût de l’emplacement pour la nuit : 5 000 CFA. Ca n’est pas très glamour mais c’est calme et les seuls bruits sont quelques camions mais surtout les « cui cui  » d’oiseaux que l’on ne connait pas ainsi que certains bestios et côté Chlorophylle y’a ce qu’il faut !

Lundi 20 janvier

C’est reparti toujours vers Yaoundé pour faire coller l’étiquette du visa. Bitume et forêt au rendez vous.


Camp à quelques kilomètres de Yaoundé à Ebogo au bord de la rivière Nyong

Petite séance sportive et repos du guerrier . 2500 cfa

Mardi 21 janvier

Petit dej et go to Yaoundé . Étiquette collée sur le passeport ( visa de 6 mois)

Étiquette collée sur le passeport ( visa de 6 mois)

Dimanche 26 janvier

Après une pose de 4 jours à Yaoudé nous reprenons la route vers Kribi, Ebodjé et Campo

Bitume, bitume et puis plus de bitume à environ 80 kilometres de Kribi : piste !

Plutôt roulante au début

Grummm et un peu moins au milieu !

et ça se rétrécie de temps en temps ( souvenirs souvenirs !!)

Le soleil commence à décliner, tandis que la fatigue, elle, se fait de plus en plus sentir ! Nos yeux scrutent les alentours à la recherche d’une cour d’école, d’un terrain de foot ou d’un grand parking où nous pourrions nous arrêter pour la nuit.

Bingo ! Nous repérons un terrain de foot près de Lambi. Nous demandons l’autorisation de nous y installer, et c’est avec grand plaisir que l’on nous accueille.

Un motard demande la photo avec le pilote

Lundi 27 janvier

Bye bye Lambi sous un beau soleil

Vers Kribi

Kribi



Nous faisons quelques courses, un petit déjeuner de crevettes fraîches avec un jus frais et descendons vers Ebodjé.

Bitume, bitume et puis …+/- 40 km de piste ! Il semble que d’importants travaux soient prévus.

Et nous arrivons au Camping Paradis , oui c’est son nom et franchement c’est vraiment beau.

Mardi 28 janvier

Vers campo à la frontière de la Guinée Equatoriale , pourquoi ? Juste comme ça , histoire de voir ! La piste est un peu bof, mais ça passe et c’est beau.

Il y a , très régulièrement, de grandes maisons plutôt impossantes.

À notre arrivée à la frontière, Ludovik vient discuter avec nous. Nous restons environ 1 h 30 à échanger ensemble. Il nous apprend qu’il y a effectivement de gros travaux en cours, qu’il n’y plus de terrains à vendre les pieds dans l’eau et que, dans 10 ans, Campo sera « le Dubaï de l’Afrique »… Affaire à suivre ! En attendant, nous passons un très bon moment ensemble, loin des grues et des gratte-ciel annoncés !


Nous repartons passer la nuit au camp paradis

Mercredi 29 janvier

Ebodjé → Douala : Autoroute, route… et quelques heures plus tard, nous voici à Douala.

Les petites chutes d’Edea

Arrivée à Douala, mais il y a des travaux mais c’est très calme !

Nous campons à l’Aquarium et dinons d’énormes crevettes fraiches , EXCELLENTES !

Mercredi 29 janvier

Pour l’instant, tout va bien, mais une certaine lassitude ou un petit coup de mou commencent à s’installer chez les globe-trotters. Ça va passer, toute façon il le faut !

Prochaine étape : le Mont Cameroun, histoire de reprendre un petit bol d’énergie et d’aventure. Non, nous n’allons pas faire l’ascension !

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