7 février

Voici le programme général

De Outapi à Epupa Falls

 

7 février

Nous campons au Baobab camp à Outapi. Plein carburant fait, internet ok, eau ok .

8 février

Yannick répare le souffleur (coupure d’un fil) et la crevaison du vélo (2eme en 3 sorties !) de mon côté j’active sur le site.

Surprise ce matin ! La Namibie n’est plus sur le GPS ! Aie aie… j’avais eu la même chose en 2015 au Lesotho. Va falloir se débrouiller avec l’appli et mes couettes !

Direction Ruacana et Epupa falls dans quelques jours . Départ 12 h vers Ruacana.

Départ 12 h vers Ruacana. Nous prenons une piste histoire de…

Les chutes n’existent quasiment plus à cause du barrage construit à Calueque en Angola. Sur le site il y a une station électrique NamPower. L’absence d’eau laisse place à un trou béant très beau, mais assez lugubre. Interdit à la photo, vous devrez faire le déplacement pour admirer l’endroit !

Nous continuons notre route à la recherche d’un endroit pour camper. En hauteur, vue sur la Cunene, plan, etc…

En chemin nous rencontrons un marcheur allemand. Impressionnant, il fait entre 35 et 40°, ça monte souvent Whouaaa… en voulant lui donner de l’eau, Yannick se rend compte que la porte arrière de la voiture est coincée. On verra plus tard, le monsieur nous explique qu’il a fait 50 pays et lorsqu’il voit le drapeau congolais sur la portière il me demande si nous avons voyagé dans ce pays !

Oui un peu !!

Il explique qu’il a fait l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et a commencé la RDC. Après 4 jours il a fait demi -tour !

Après cette belle rencontre je trouve une petite piste qui nous mène à la Cunéné. Piste superbe et site magnifique.

Yannick tente à nouveau d’ouvrir la porte et là c’est cata. Impossible, elle est coincée de chez coincée. Il commence à m’expliquer qu’il va devoir jouer de la disqueuse pour couper la porte et avoir accès au mécanisme. Avant tout ça nous devons trouver un lodge. À 5 km il y a le Kunene Lodge, sauf qu’ils ne font pas lodge, mais juste des emplacements.

À l’accueil j’explique notre situation. Je ne vous raconte pas la tête de la dame lorsque je commence à lui dire que Yannick va découper la porte de la Toy !! Il nous faut un emplacement et un endroit ou il va pouvoir travailler sans gêner les autres touristes.

Dans un premier temps nous nous installons

Et nous recommençons sur la porte. Tirer, pousser, taper, secouer…, rien rien, elle reste imperturbable à ces agressions.

Et soudain Yannick lance «  Pu… ça doit être juste une connerie » et il commence à regarder le mécanisme en dessous. Il titille avec un tournevis, avec une pince et plusieurs minutes plus tard le sésame s’ouvre. Je suis certaine que nous avons plus heureux qu’Ali Baba en voyant s’ouvrir la porte !!!

My god, quelle aventure demain, il faudra quand même tout démonter et réparer.

Nuit tranquille et fraîche

9 février

Réparation du mécanisme. Il démonte tout et trouve une solution « article 15 »

Et voici une poignée toute neuve. Il faut juste appuyer sur le truc noir.

10 février

Départ pour Epupa falls. Mais avant petit footing et un peu de vélo pour Yannick.

La piste qui longe le fleuve Kunene est beaucoup moins rocailleuse qu’en 2015.

La Kunene, cette belle rivière prend sa source en Angola et forme, sur une partie de son cours, la frontière entre les deux pays pour se jeter à l’extrême ouest dans l’océan Atlantique.

Nous nous faisons doubler par le couple qui était avec nous au Kunene camp. Lorsque nous stoppons au bord de la rivière nous les voyons revenir.

Nous sommes à 40 km de notre point de départ.

Ils nous apprennent que la piste est coupée et qu’il est impossible de passer. La profondeur du trou est d’environ 1 m. Yannick décide d’aller voir et me dit tranquillement: « On va trouver une solution ». Nos amis, voyant que l’on ne semble pas du tout impressionné, décident de nous suivre.

Deux kilomètres plus loin, nous arrivons sur place. Effectivement la marche est haute ! ( ça ne se voit pas sur les photos)

Yannick va voir à gauche, impossible puis à droite. Je le vois commencer à bouger des cailloux, il se retourne et me dit : «  Ça devrait passer «  ah oui ok, si tu le dis, mais c’est haut quand même. C’est lui le spécialiste et je lui fais entière confiance donc je cherche de mon côté un bon angle pour la vidéo. Au même instant le couple revient. Yannick lui explique qu’il va passer.

La Toy grimpe effectivement comme une fleur. Lorsque notre compagnon voit la voiture escalader le talus il décide d’en faire autant. Son épouse n’est vraiment pas d’accord, mais il se lance quand même et ça passe.

Nous continuons notre route. La piste est vraiment chouette. Certains passages de lit de rivière sont impressionnants mais ça passe.

Village Himbas

J’adore ce coin, je m’y arrêterais bien tous les 500 m!

Nous arrivons tranquillement à d’Epupa falls et nous surplombons le site. Comme en 2015 nous sommes immédiatement conquis par sa beauté. A cette distance on remarque très vite que les chutes semblent beaucoup puissantes que lors de notre premier passage.

37 m pour la plus haute, les chutes d’Epupa, territoire de l’ethnie Himbas qui l’appelle depuis toujours ‘l’eau qui fume’, sont au nombre d’une vingtaine de petites chutes réparties sur toute la vallée.

Le projet de construction d’un barrage qui menaçait le site a été stoppé par la population et semble définitivement enterré.

Quelle différence avec novembre 2015, elles sont énormes.

L’eau jaillie tout le long de la paroi rocheuse c’est fantastique.

Sur les rives du fleuve, des baobabs s’accrochent fermement à la roche nue avec leurs racines. Ils réussissent à grandir et s’épanouir depuis de nombreuses années malgré la rudesse des lieux.

Le camping Epupa Falls niché sous les palmiers au bord de l’eau, est un véritable havre de paix.

Et compte tenu de cette douceur de vivre nous y restons 3 jours.

Ce soir c’est resto. Le personnel est juste exceptionnel. Ils sont à nos petits soins, discrètement, calmement, efficacement… quel délice ! En arrivant, nous avions demandé à la réceptionniste si nous pouvions dîner.

— «  Oui, bien sûr, que voulez-vous manger ? Viande, végétarien, poisson ?’ Végé !

— «  Je fais une entorse et prends du poisson. Yannick un menu végé.

On vous apporte le pain frais le matin à l’heure que vous souhaitez, un service laundry évidemment , bref no stress !

Repas à partir de 19 h 30. Excellent. Le restaurant est à quelques mètres au dessus des chutes.

11 février

Nous partons avec un guide pour une balade de 3 h voir les crocos. Très sympa, pas de crocos, mais de beaux paysages et c’est toujours sympa de marcher. Par contre notre guide marche hyper lentement, trop pour nous, Il a certainement une bonne raison et puis, c’est bien aussi de donner du temps au temps ? Non ?

Il nous fait découvrir cette plante dangereuse pour les yeux. Elle ressemble à un cactus, mais ce n’en est pas un. Cet arbre à poison qui a toutes les caractéristiques d’un cactus, épines, environnement aride, aspect, porte le nom d’Euphorbe. Sa sève, une espèce de latex blanc, est très dangereuse pour la peau, la bouche et surtout les yeux, car elle peut rendre aveugle instantanément. Alors, si vous la rencontrez passer votre chemin ! Les Hymbas l’utilisent pour soigner des douleurs articulaires et aussi pour la chasse.

Autre plante utilisée par les Hymbas pour la chasse. Ils utilisent cette fois la racine et y trempent le bout des flèches. Ils empoisonnaient aussi des morceaux de viande pour attraper les chacals. J’ai malheureusement oublié le nom, désolée !

J’avais remarqué plusieurs fois des palmiers étêtés. Maladie ? Orage ? Rien de tout ça. Une tribu proche des Hymbas coupe la tête des palmiers. L’eau y rentre et la sève fermente et remonte. Bon j’avoue ne pas avoir bien compris les explications de John. Toujours est-il que c’est très fort et que beaucoup d’hymbas en boivent. Nous sommes d’ailleurs retrouvés avec un petit rassemblement ou tout le monde sirotait allègrement ce breuvage. Femmes, mêmes très jeunes et bien sûr les hommes. Il était 9 h !

Cette position d’équilibriste est bien entendu hyper dangereuse

Nous revenons vers 12 h, piscine, déjeuner rapide, sieste, massage d’une heure chacun au bord de la piscine, re piscine …et ce soir c’est bien sur petit resto.

12 février

Petit footing : 10,6 km

Nous nous sommes trompés de piste au départ et sommes obligés de marcher sur 2,5 km, mais après c’était top . Excepté une grosse et longue côte que Yannick a monté en courant et moi en marchant . Excuse .? Trop de cailloux !

Retour, piscine, déjeuner, sieste ( site pour bibi) piscine, la routine … et un petit dernier tour ( pour cette année) aux chutes.

Demain départ pour Van z’yls Pass, fini le farniente, la piscine et les massages. Il parait que la piste est complètement « déglinguo »! On verra