Du 16 au 23 sept : KATWITWI B.P – IONA- LAS COLINAS
L’heure du départ a sonné, laissant derrière nous les vastes étendues sauvages de la Namibie, un pays qui a capturé notre cœur avec une intensité inattendue. Chaque instant passé ici a été un tableau vivant de couleurs, de textures et d’émotions, des dunes ardentes de Sossusvlei au fracas des vagues à Skeleton Coast . Les deux inoubliables passage dans les étendues du Marienflux, (pour moi la plus belle partie de la Namibie) , le terrible Van z’yls pass , l’impitoyable Khaudum, le gigantesque le Fish river canyon et plus encore .
Quitter la Namibie, c’est emporter un peu de son âme sauvage, tout en laissant derrière soi une promesse non dite de revenir. La Namibie reste gravée en nous comme un rappel puissant de la beauté brutale de la nature, nous appelant… déjà à revenir !
Une fois la belle dame rechaussée à neuf ( il était temps !)
Lundi 16 septembre
C’est notre 3ème passage en Angola, donc vous ne verrez pas ici les chutes de Calandula, Pedras Negras, etc., car nous avons déjà visité ces sites en 2015 et 2023. Vous pouvez les voir ou les revoir ci dessous
Article 3 ANGOLA 2023 Article 4 ANGOLA 2023 Article 5 ANGOLA 2023 Article 6 ANGOLA 2023
Cette fois, deux articles seront consacrés aux endroits que nous n’avions pas encore explorés.
Nouveau border post sud Est et nouvelles pistes, L’Est de Iona Parc, Miradoura da Lua, Luanda
Nous passons par un poste frontière que nous ne connaissons pas, à Katwitwi. Nous ne connaissons pas non plus cette partie de l’Angola, donc c’est parti pour de nouvelles aventures ! Direction le Parc Iona que Yannick veut revoir .
Et c’est parti pour 500 kilomètres de piste pas facile. On s’y attendait un peu, mais c’est long… et il n’y a pas grand-chose à voir !
Avec un wild camp plutôt » ordinaire »
Mardi 17 septembre
C’est reparti, et cette fois c’est du sable, beaucoup de sable, 182 kilomètres de sable.
C’est long et un peu fatiguant voir un peu chi…!
Et voilà que, pour rompre la monotonie, un arbre décide de mettre fin à ses jours à 2 secondes de notre passage ! Il a fallu « pilllller » en urgence, pour éviter la rencontre !
Afin de rompre encore un peu plus cette lassitude nous trouvons quelques B-route mais la dernière nous sera fatale : un pneu (neuf !!!) explose en faisant du « jardinage », car nous ne retrouvions plus la piste principale. Bref, la galère… et ce n’est pas fini !
C’est reparti et non, ce n’est pas Yannick, malgré son agacement lié au pneu crevé, qui a mis le feu à la brousse.
Quelques kilomètres plus tard, Yannick m’a dit : – « gg, la voiture n’avance plus ! »
– Non, arrête, ce n’est pas drôle.
– Je te jure, regarde.
Effectivement… pof pof pof… pouf ! Plus de carburant !! Yannick pense que la jauge déconne et est restée bloquée. En fait, ce n’est pas ça : il y a eu beaucoup de chocs sur la piste d’hier, et c’est peut-être un petit filtre tamis qui a bougé. Ca sera vérifier à Luanda. Yannick transfère du carburant depuis ses réservoirs faits maison dans le châssis, et on repart.
Mais la galère n’est toujours pas fini ! Arrivés à Ondjiva, on se précipite à l’ATM pour obtenir des kwanzas. Pas de kwanzas. Deuxième, troisième… toujours rien ! On s’arrête à une station : ils ne prennent pas la carte ! Super…
Nous allons au lodge où nous étions déjà allés en 2023, et je tente d’expliquer en franglais-portugais que nous n’avons pas de kwanzas mais une carte Visa. Bam, le système CB est hors service !! Par contre, ils acceptent les dollars USD. Ouf ! J’en profite pour demander s’ils peuvent nous rendre la monnaie en kwanzas si je paie 100 dollars. C’est bon ! Ouf.
Le lendemain, nous avons de la compagnie sur le parking du lodge!
Maintenant retour à la chasse aux ATM. Idem ! Pas de kwanzas. Finalement, nous trouvons des changeurs sur le parking du Shoprite. Re-ouf !
Quant à Internet, c’est tout un sketch. Nous rencontrons Justin, un Congolais, qui nous aide à réactiver mon numéro. C’est bon ! Par contre, la 4G se transforme en 3G… voire en 2G !
Pas grave, Kwanza en poche, direction la station-service, et là… douche froide ! Pas de diesel ! Ce n’est pas une pénurie, mais un problème d’approvisionnement. En fait, nous apprenons à Luanda que ce problème est similaire au nord, et tout cela à cause d’un trafic important : au sud entre la Namibie et l’ Angola, et au nord entre la RDC et l’Angola. Avec un litre de carburant à 20 centimes USD dans ce pays , forcément, ça attise les convoitises ! Nous restons deux jours à Ondjiva et faisons 2h30 de file d’attente à chaque fois. Cependant, tout est très bien organisé : pas de bousculade, pas de klaxon, ni d’invectives qui pourraient surgir dans ce genre de situation ! on regarde un film et , on attend !
Samedi 21 septembre
Nous quittons Ondjiva vers Iona.
– Piste rouge : En févier 2023 nous avions visité ce parc du nord au sud en allant jusqu’a la Foz Cunene à l’extrême ouest à la frontière de la Namibie. Fabuleux
– Piste bleue : Cette fois du sud au nord en passant par l’est . Encore plus sauvage
Ce parc situé dans la province de Namibe en Angola, est le plus grand et le plus ancien parc national du pays, créé en 1937 et déclaré parc national en 1964. Il est connu pour ses formations rocheuses et ses terrains de chasse, mais a été gravement endommagé pendant la guerre civile angolaise. Il se trouve dans le sud-ouest de l’Angola, près de la frontière namibienne, bordé à l’ouest par l’océan Atlantique et à l’est par la province de Cunene.
Son altitude varie entre 800 et 2 000 mètres, et son relief comprend des montagnes, des collines et des vallées profondes. Le climat est plus aride et montagneux près du rio Cunene, tandis qu’à l’ouest, le parc s’étend vers le désert du Namib. Il fait partie de l’écorégion du Kaokoveld, qui s’étend sur 45 700 km² le long de la côte, influencé par le courant de Benguela.
Le parc est habité par des pasteurs nomades comme les Himba, Curoca et Héréro.
On vous embarque pendant 3 jours.
C’est vrai , quelques pistes sont un peu ..grum grum
Mais le 1er wild camp est vraiment top
Dimanche 22 septembre
Nous continuons la montée et c’est de plus en plus chouette.
Beaucoup de ressemblance avec le Kaokoland dans le nord de la Namibie.
Encore quelques pistes un peu , olé olé !
Des himbas et ici ce n’est pas du folklore.
Un nouveau wild Camp
Lundi 23 septembre
La végétation est de plus en plus desertique
Et il y a cette rencontre. Nous échangeons des sourires, des rires, des signes . Nous leur remettons des couvertures et en voyant le regard d’une des femmes sur une robe dans le sac ..je lui en fait cadeau . ce ne sont pas des Himbas , peut etre des Curocas.
Tout va bien , jusqu’à ! pof pof pof ? Nan, juste POF ! La batterie achetée en Namibie avait dû être bricolée, car les polarités ne correspondaient pas. Pas de souci pour le couteau suisse de la brousse ! Mais avec les pistes un peu déglingos que nous avons empruntées, la tige en fer qui reliait les bornes, a tout simplement de jeter l’éponge . Résultat : la voiture dit stop, net ! ! Et nous, on reste planté là au milieu de nulle part.
Évidemment, après un petit bricolage pour alimenter le convertisseur — parce qu’il fallait utiliser la perceuse pour agrandir un trou sur une autre tige — l’affaire est bouclée et réparée !
Au nord un petit tour au Colinas. C’est une formation naturelle assez impressionnante située entre les villes de Namibe et Tombwa. Ce paysage isolé et iconique est constitué de tours rocheuses sculptées par l’érosion du vent, atteignant parfois 25 mètres de hauteur. C’est plutôt sympa.
Ville de Tombwa, franchement rien à voir et pas très agréable .
Nous voulions descendre un peu sur la côte ouest mais le vent est tellement intense que nous renonçons . Ici pas de problème de diesel ! Nous partons à la recherche d’un coin pour camper à l ‘abri du vent ! pas facile
Non, pas ici !
Ici , ok
Direction Moçâmedes ( ex Namibe) , Lubango, Benguela et Lobito
Nous restons quelques jours dans la région de Benguela- Lobito.
Inoubliable rencontre avec Pedro , son épouse et ses enfants à Benguela.
Très chouette ce safari en Angola, merci de l’avoir partagé avec nous! En effet de longues pistes de sable… et puis de belles formations naturelles. Surtout, une sensation de grande solitude, heureusement que Yannick trouve une solution à chaque problème mécanique ou électrique!
Hello Christopher , merci pour ton commentaire et oui effectivemment, le couteau suisse de la brousse est top !!