Du 16 aout au 4 sept  : Khaubum ( 4 ) – TSUMEB – RUNDU – KATWITWI Border

 

 

Très contents de retrouver les pistes namibiennes sans toles ondulées ici ! Un passage éclair de 3 jours prévus qui se transforme en 1 mois ..allez comprendre !

2 Camps avant d’arriver à Khaudum : Mbezi Camp ( 1) et Okacuito River Camp ( 2) que nous connaissons 2 autres pour quitter la Namibie ( 3 et 4 )

Samedi 17 août

Khaudum, le retour 4 ! La piste ensablée de 46 kilomètres a changé, et pas en bien. Il y a des ondulations terribles. Ce n’est pas de la tôle ondulée comme d’habitude, mais de grosses ondulations qui nous secouent comme si nous roulions sur des tuyaux alignés les uns à côté des autres. Le petit-déjeuner ? Il ferait bien de s’accrocher, sinon il risque de voir le paysage de très près !

Personne à l’accueil de l’entrée, comme lors de notre précédente visite. Cette fois-ci, nous ne perdons pas de temps et nous dirigeons directement vers le camp où, là aussi, personne n’est à la reception ! Pas grave, nous nous installons sur notre emplacement préféré et attendons le ranger, qui arrive 30 minutes plus tard. Aucun souci pour le parc, nous réglerons à la sortie, au sud. Nous commençons à bien connaître !

Bateleur des savanes mâle

Bateleur des savanes femelle

Ce que nous attendons avec impatience, c’est le wild camp au cœur du parc. Bien que cela ne soit pas vraiment autorisé, les trois fois où nous l’avons fait, aucun des rangers que nous avons croisés ne nous a fait la moindre remarque.

Mais avant …que d’émotions dans ce parc

1- Une grosse frayeur… Nous quittons une plateforme d’un waterhole pour en rejoindre une autre à 22 kilomètres. La piste est difficile, et à cette saison, il n’y a rien à voir entre les points d’eau, donc on avance péniblement. À 500 mètres de notre point d’arrivée, je me retourne brusquement vers l’arrière de la voiture, et soudain… Où est-il ? Yann et moi tous les deux en même temps : « L’appareil photo ?! » Oh non, pas ça. Je l’ai oublié sur le banc de la plateforme. Demi-tour immédiat, Yannick se transforme en pilote de rallye, me dit d’attacher ma ceinture, et les 22 km, qui nous avaient pris 1 heure à l’aller, sont avalés en 23 minutes chrono ! En arrivant, deux voitures sont là. Je saute hors de la voiture et me dirige à toute vitesse vers un monsieur qui, avec un grand sourire, me tend mon trésor depuis sa voiture ! Je vous assure, j’étais vraiment très mal. Il y avait très peu de risque de vol — après tout, il devait y avoir 4 ou 5 voitures dans tout le parc — mais bon, on aurait dû redescendre jusqu’au sud du parc, etc. Ouf, tout est bien qui finit bien !

2 – Un beau Boomslang nous fait signe : « Ce serait sympa de me laisser tranquille maintenant, merci ! »



3 – J’ai failli me faire défigurer par un buisson d’acacia ! Yann me demande de prendre la température extérieure avec le laser thermique. Ok, clac clac, je lui montre le 0 % d’humidité. Il regarde et en une fraction de seconde, la voiture dévie et bam, dans les acacias ! Heureusement, la moustiquaire à la fenêtre de la portière a sauvé mon petit minois, certes un peu vieillissant mais encore en état ! Par contre, la moustiquaire ? Totalement lacérée !

Bien nous y voila à notre plateforme

Spectacle permanent, où chaque instant révèle une nouvelle scène. En cette saison sèche, l’objectif premier est, bien entendu, l’eau

Nous avons même eu la visite de quelques buffles, ce qui a étonné les rangers lorsque nous leur en avons parlé.

Le coucher du soleil, toujours un moment dont on ne se lasse jamais.

Avant d’aller se coucher, nous installons la caméra trappe près de la voiture: suspense !

Vers 5h du matin, j’entends un gros ronflement. Je donne un coup de coude à Yannick et lui dis : « Hé ho, tu ronfles beaucoup là ! » Il me répond : « Mais non, ce n’est pas moi, c’est un lion, regarde par la fenêtre. »

Effectivement, sous le clair de lune, nous le voyons, et en réalité, ils sont deux, à quelques mètres de la voiture. Mon envie pressante attendra que le jour se lève complètement !

Tout est calme. Vite, vite, la caméra trappe ( date toujours impossible à régler !) ! Un peu dommage, elle était un peu basse, mais… ils sont là ! Léopard, hyenna, lions, wild dogs

M^me une trompe d’élephants

Yannick va inspecter les environs et trouve, bien sûr, quelques traces de félins.

Toujours aux aguets, nous prenons notre petit déjeuner en compagnie d’une centaine de perroquets de Meyer (Poicephalus meyeri – Meyer’s Parrot) et de travailleurs à bec rouge (Quelea quelea – Red-billed Quelea), Vanneau couronné (Vanellus coronatus – Crowned Lapwing)

Perroquet de Meyer

Travailleurs à bec rouge

Un vanneau couronné en plein ébat.

Je ne peux pas résister , ils sont trop beaux.

Bulbul brunoir

Nous continuons notre descente vers le sud du parc toujours en belle compagnie.

l’eau , toujours l’eau …

Un aigle Martial qui n’a pas été très coopératif !

Un autour plutôt pressé et un aigle royal plutôt concentré !

Nous arrivons au Sikereti Camp , toujours aussi sympa.

Voilà c’est fini pour khaudum, ! direction Tsumeb et Rundu .

Nous stoppons dans notre camp au bord de l’Okavango et avons encore la chance de voir une scène extraordinaire dans le monde naturel. Observez comment ce héron, avec une astuce remarquable, utilise un simple morceau de pain pour tendre un piège ingénieux aux poissons. Ce qui suit est un véritable témoignage de l’ingéniosité et de l’adaptation de la vie sauvage.

11, 12, 13, 14 septembre

Nous faisons une halte à Rundu pour le ravitaillement et, finalement, on y reste 4 jours. Le camping Ngandu, que nous n’avions pas trop aimé en 2023, est cette fois beaucoup plus sympa.

Dimanche 15 septembre

En route vers l’Angola avec une dernière halte en Namibie. Oui, oui, c’est vraiment la dernière cette fois, au camp Simanya, où ici, on ne plaisante pas avec le règlement !

Lundi 16 septembre

L’heure du départ a sonné, laissant derrière nous les vastes étendues sauvages de la Namibie, un pays qui a capturé notre cœur avec une intensité inattendue. Chaque instant passé ici a été un tableau vivant de couleurs, de textures et d’émotions, des dunes ardentes de Sossusvlei au fracas des vagues à Skeleton Coast . Les deux inoubliables passage dans les étendues du Marienflux, (pour moi la plus belle partie de la Namibie) , le terrible Van z’yls pass et le gigantesque le Fish river canyon et plus encore .

Alors que la poussière derrière nous s’élève comme un dernier salut à ces terres sauvages, les souvenirs affluents déjà : les cris des zèbres au crépuscule, l’ombre des acacias tordus, l’immensité étoilée du ciel nocturne, le regard perçant d’un léopard au repos, la chaleur ardente du soleil qui se fond dans le froid piquant de certains matins…

Quitter la Namibie, c’est emporter un peu de son âme sauvage, tout en laissant derrière soi une promesse non dite de revenir. La Namibie reste gravée en nous comme un rappel puissant de la beauté brutale de la nature, nous appelant… déjà à revenir !

Border post de Katwitwi

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