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Sortie du parc Iona à la frontière Angola/Namibie

2 février

Réveil 7 h, le soleil tape déjà fort. Nous nous arrêtons encore faire le plein de carburant au poste d’info.

Direction sortie du parc par le Sud Est. C’est très très beau et la piste est superbe et le paysage tout autant

Contrôle de police et immigration à Iona. Comme à chaque fois tout est impec. Ils nous montrent le réservoir ou nous pouvons faire le plein d’eau pour la douche et la vaisselle. En ce qui concerne l’eau potable, nous avons une réserve de 20 litres.

Et c’est à partir d’ici que la piste est vraiment très difficile, jolie (heureusement !) mais pas facile

Quelques petites fleurs parviennent à pousser malgré la chaleur. Il fait ce jour là au moins 45° !

Et cette piste ! cailloux cailloux cailloux …

Nous stoppons à 70 km après Iona face au mont Ovipaka.

Un grand-père et sa petite fille viennent nous saluer. Je pense que ce sont des himbas mais pas certaines. Nous lui donnons du lait. Yannick lui montre comment ouvrir et il en boit devant lui. Il donne la brique à la petite qui s’accroupit et se met à boire. Le grand-père fait pareil. Il se redresse, nous dit quelque chose que malheureusement nous ne comprenons pas, mais les gestes sont universels nous devinons que c’est un merci.

Ce soir c’est barbecue , végé bien sur .

Nuit fraiche sous la surveillance de notre ami .

3 février

7 h 30 nous avons terminé le petit-déj et nous entendons une moto. Encore un garde qui vient voir si tout va bien ! C’est dingue ça, soit c’est comme ça tout le temps, soit c’est notre commandant d’Ambriz qui nous suit à la trace jusqu’à la frontière !

Nous partons vers Oncocua. 35 km de piste épouvantable, encore pire que la veille. . Pas vraiment dangereuse, quoique si vous y allez comme un bourrin, mème une Toy ne résistera pas et les passagers n’ont plus. Tous les 400 mètres nous devons passer des espèces de ravines assez impressionnantes. Pour certaines, Yannick est obligé de se mettre en 1 ère courte.

En fait, je vais essayer de vous expliquer ça.

Lorsque le fond de la ravine est étroit

— La voiture descend à pic, le nez arrive au fond.

— Elle commence à remonter, les roues arrière sont encore dans la descente.

— Lorsque l’arrière est enfin dans le fond, c’est un mur qu’il y a devant nous.

À un passage de fond de rivière, le fond est plus large, mais avec plein de gros galets et autres cailloux tranchants. Vous avez compris ?

Les photos et vidéos écrasent les reliefs donc moins impressionnant que la réalité.

Parfois la piste disparaît et nous n’avons que des rochers devant nous. J’ai le nez fixé sur le GPS (mes couettes sont au repos) je grossis à fond, on est bien sûr la piste.

Yannick regarde à gauche et à droite, rien, pas d’autre issus. Il y a des ânes un peu partout, j’en conclus qu’après la piste à camion et la piste à chars, nous sommes sur une piste à ânes !

Nous arrivons enfin à Oncocua où nous pensions trouver de l’eau potable. Niet ! Heureusement que nous avons notre réserve.

Nous continuons vers Cahama, pas le choix. Et puis 1 km plus loin, miracle, une vraie piste, un boulevard, plan, large, doux légèrement sablonneux juste comme il faut. Cette piste a été nivelée il y a quelques jours, mon Dieu quelle chance.

Et alors la cerise sur le gateau à Otchinjau… du bitume ! 60 km de la route pour nous rendre à Cahama.

Nous faisons quelques courses, eau et pain et cherchons un coin pour camper. A la sorte de la ville sous les arbres c’est parfait.

4 et 5 février

Nous stoppons deux jours a Ondjiva pour entretien de la voiture et mettre à jour le site.

6 Février

Nous prenons la route vers la frontière, oui, mais laquelle ? La bleue de Ondjiva à Santa Clara, 75 km de bitume ou la piste ( pointillés rouge) qui part à l’est et nous fera passer par le même poste-frontière qu’en 2015 ?

D’après vous ? Évidemment lorsqu’il y a un choix entre facile et un peu moins facile vous devinez facilement celle que l’on a choisi.

À notre grand étonnement jusqu’à Cuamato (point bleu) c’est du bitume. La route a été surélevée et est entourée de marécages.

Dans cette petite bourgade nous voulions prendre la piste qui descendait directement, malheureusement elle n’existe plus. Nous sommes donc obligés de remonter jusqu’à Sangongo et bien sur redescendre. Mais c’est encore très joli donc tout va bien.

La piste est correcte.

16 h nous stoppons au bord d’un marécage. Je vous entends, marécages = insectes et bien non pas ici oufff

Mes premiers oiseaux sous l’objectifs , super je n’étais pas avec le bon mode ! je vous en mets quelques unes quand même !

Et puis les ânes que j’adore.

Le soleil se couche

Petit barbecue et au lit

7 février

En route vers la frontière , mais en vélo chacun son tour.

Par contre la piste est complètement déglinguée !

Une ombrette au dessus de son nid immense 

Et nous arrivons à la frontière. 1 h plus tard nous sommes en Namibie. Par contre nous n’avions pas de Dollar Namibien et la taxe de la route se règle uniquement en monnaie locale ou carte visa sauf que la carte ne passait pas ! BNP, niet , Rawbank non plus et ouf la TMB est passée

Et cette fois nous avons bien fait attention pour la durée du visa : 3 MOIS ! Ce soir c’est camp au Baobab à Outapi.

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