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Du 22 au 26 juin : DE KASENYI – KASENDA CRATER – RWENZORI MOUNTAINS

 

Samedi 22 juin

Direction plein sud vers le Kasenda crater.

Les pistes sont tops.

La route est également bonne avec très peu de circulation et toujours femmes , enfants et hommes qui transportent des charges impressionantes mais alors, les ralentisseurs ! OMG, à l’entrée de chaque ville ou village, on trouve un quadruple ralentisseur suivi d’un double, puis d’un dos d’âne, et c’est la même chose à la sortie. Si la traversée d’une ville ou d’un village s’étend sur plus d’un kilomètre, cette opération se répète tous les 500 mètres. C’est l’horreur !

Des surveillants !!

Nous longeons le lac Albert avec à l’horizon la RDC

Mes grandes copinnes

Encore des porteurs cargo

La route est ok mais alors, les ralentisseurs ! OMG, à l’entrée de chaque ville ou village, on trouve un quadruple ralentisseur suivi d’un double, puis d’un dos d’âne, et c’est la même chose à la sortie. Si la traversée d’une ville ou d’un village s’étend sur plus d’un kilomètre, cette opération se répète tous les 500 mètres. C’est l’horreur !

Nous traverssons de magnifiques champs de thé

Un dernier vélo cargo et nous nous arrêtons pour deux jours au camp Rweteera Park au bord du lac Nyabikere. Nous y rencontrons Julien, un jeune cycliste allemand qui explore plusieurs pays d’Afrique Australe 


Quelle verdure , c’est ce que nous constatons depuis notre arrivée dans ce pays et, si c’est aussi vert, c’est qu’il pleut ! Évidemment ! Pourtant nous sommes en saison sèche alors pourquoi ? En Ouganda, il n’y a pas de période complètement sèche sans aucune pluie. Cependant, il existe des saisons plus sèches où les pluies sont considérablement réduites. Le pays connaît généralement deux saisons des pluies : la grande saison des pluies, qui se déroule de mars à mai, et la petite saison des pluies, de septembre à novembre. Les périodes relativement plus sèches sont de décembre à février et de juin à août. Pendant ces périodes, il peut encore y avoir des précipitations mais elles sont beaucoup moins fréquentes et moins abondantes.

Dimanche 23 juin

Nous allons en walk/run découvrir le crater, vraiment très joli .

Nous traversons de petites exploitations de café et sommes surpris par l’odeur des fleurs de caféier, qui est presque identique à celle des fleurs de chèvrefeuille. Appartiennent-ils à la même famille ? En fait, malgré leur parfum similaire, les caféiers et les chèvrefeuilles ne sont pas apparentés. Les caféiers appartiennent à la famille des Rubiacées, tandis que les chèvrefeuilles font partie de la famille des Caprifoliacées.

Au loin, dans les nuages nous appercevons legerement quelques sommets des montagnes du Rwenzori

13 kilomètres plus tard retour au camping. En arrivant c’est le festival une fois de plus avec un Ibis hagedash

Et des Calaos à joues grises très bruyants

Des voltigeurs impressionnants

Un pecheur pas du tout effrayé par les deux amis qui sont juste derrière lui !

Et puis, en fin d’après-midi, Julia et Luis, nos jeunes amis que nous avions croisés en Zambie, arrivent. Nous passons tous les cinq une super soirée . Au menu ; patates pour tous le mode ! Nous sortons aussi un morceau de fromage !!

Lundi 24 juin

Départ vers le Parc National des Montagnes Rwenzori.

Nous ne prévoyons pas de gravir les montagnes, mais nous tenons absolument à les voir, surtout Yannick. Après avoir vécu 40 ans en République Démocratique du Congo, ce nom résonne pour lui de manière spéciale. Alors, en avant, Guingamp !!

Par la route ? Mais non voyons, par des « petites » pistes évidemment !

La piste est trop sympa

Avec sans doute le champion du monde de vélo cargo . Regardez bien , le dernier régime de bananes n’est pas dans le bananier, mais bien sur le vélo ! dingue

Bien, alors , le problème c’est quoi ? Notre belle piste décide de se mettre au régime et se rétrécit jusqu’à devenir une piste à moto ! Aïe aïe, mais on ne se démonte pas, on continue… et ça passe, ouf ! Heureusement ,le paysage est sympa !

Nous arrivons enfin sur la piste normale  avec une belle vue sur le lit de rivière.

Nous arrivons au camping Rwenzori Turaco Community.

Nous faisons une petite marche jusqu’à lagate du parc. Là, un ranger nous explique les différentes randonnées possibles : 5 jours ou 8 jours. Elle nous donne également un petit topo sur le parc.

Ce parc se trouve à la frontière entre l’Ouganda et la République démocratique du Congo, dans la région du Rift Albertin et couvre une superficie d’environ 996 km².

Il est célèbre pour ses paysages montagneux, ses glaciers, ses lacs alpins et sa riche biodiversité. Mais il fait face à plusieurs défis, notamment le changement climatique, qui entraîne la fonte des glaciers, mais aussi la déforestation et l’agriculture.

Encore mes copines !

Et un tout petit caméléon

Mardi 25 juin
Départ vers un autre camp et une autre gate à quelques kilomètres au sud. Mais avant une petite vue de drone s’impose.

Un dernier coup d’oeil

Sur le bord de la route , L’eau – la vie !

Avant d’arriver à notre autre camp, le Rwenzori Trekking, nous longeons la rivière Nyamwamba, où nous découvrons des endroits complètement ravagés. Intriguée, je fais quelques recherches et découvre en effet. Ces dernières années, le parc a connu plusieurs épisodes de crues importantes :

En 2020, de fortes pluies ont provoqué des inondations et des glissements de terrain qui ont détruit des infrastructures et déplacé des populations locales.
En 2021 et 2022, idem Les infrastructures touristiques et les sentiers de randonnée ont été endommagés, nécessitant des efforts de reconstruction considérables.

Ces événements sont en grande partie attribués aux changements climatiques, qui intensifient les répercussions dans la région.

Nous arrivons à notre camp Rwenzori Trekking. J’avoue préfére de loin ce camp plutôt que celui de veille. Nous nous installons dans un petit jardin à l’ombre des caféiers en fleurs. Ca sent tellemnt bon

Mercredi 26 juin

Hop, saut dans les baskets et en route pour un petit 8 km de marche

Il y a effectivement de gros travaux de reconstruction de la piste pour ce rendre à la gate du parc

C’est clair , lorsque cette rivière est pleine d’eau ça doit débouler !

Nous voyons des pancartes  » Serengeti  » ! zut alors c’est quoi ça ?

En fait c’est , Serengeti Energy, une société multinationale,qui exploite plusieurs projets hydroélectriques, dont le Nyamwamba II, une centrale hydroélectrique de 7,8 MW Toute l’énergie produite est injectée dans le réseau national, contribuant ainsi à améliorer l’accès à l’électricité dans les zones rurales où seulement 30 % des habitants ont accès à l’électricité​
Cette société possède actuellement neuf centrales opérationnelles réparties dans six pays, ( Kenya, RSA , Rwanda, Sierra Leonne, Malawi, Sénégal) dont trois en Ouganda.
Les investisseurs et partenaires sont principalement européens. Elle est détenue par plusieurs institutions financières de développement européennes, telles que KfW (Allemagne), NDF (Nordic Development Fund), Norfund (Norvège), Stoa, Swedfund (Suède) et Proparco (France)​ ( serengeti ) ​​( serengeti ) ​.Son siège social est à Nairobi, au Kenya.

Nous redescendons par un petit sentié

De retour sur la piste principale on halucine en voyant cette femme porter cette charge de bois en le soutenant avec un lien sur le front . Nous avions vu ça au Bas congo. Il y a aussi ces deux enfants , l’un avec un groose branche sur son épaule et l’autre portant un bébé. et tout le monde est pieds nus !

Jeudi 27 juin

Nous quittons le camp Rwenzori Trekking, niché dans un petit jardin de caféiers en fleurs, en direction du sud vers le Parc Queen Elizabeth.

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