Du 19 au 21 juin : JINJA – SIPI FALLS – MURCHINSON  FALLS

 

 

Du 13 au 19 juin

Nous arrivons, un peu épuisés, au camp de Haven en bordure du Nil. En effet, d ‘Entebbe à Kampala, aucun souci, c’est une voie express impeccable, mais de Kampala à Jinja, bon sang, c’est franchement très pénible. La circulation est dense et il est impossible de doubler !

Du coup nous y passons six jours, et cet endroit est vraiment fantastique. Au programme : footing, bricolage, articles et repos, le tout en compagnie d’une faune diversifiée avec, un nouvel oiseau, un nouveau primate, une petite grenouille et une araignée. Sympa non ?

4 running depuis que nous sommes en Ouganda , cela faisait 2 mois que n’avions pas courru ! l’horreur

Contrôle du démareur: réfection des points de contact du relais, contrôle de l’induit, et des roulements

Réfection du noyau du relais au « tour Maison »

Avant tournage et aprés tournage !!!! et remontage de l’ensemble. Fini !

Nos amis les Vervets et peut être un L’Hoest Monkey ?

Ils viennent en famille nous rendre visite et me tournoyer avec mon objctif de 2kg à bout de bras !

Autre voisine qui ressemble à une araignée de la famille des Nephilidae, probablement une Nephila, connue sous le nom d’araignée à soie d’or. Elles sont reconnues pour leurs grandes toiles et leur couleur dorée distinctive sur les fils de leur toile.
Ces araignées sont courantes dans les régions tropicales et subtropicales, et leur soie est extrêmement résistante, souvent considérée comme l’une des matières naturelles les plus solides.

Plusieurs Calao à joues grises, première fois que nous en voyons ; belle bête

Une petite grenouille arboricole

Coté bricolage du deuxieme jour ,

Contrôle du compresseur ARB des blocages des ponts. Gros nettoyage, remontée d’huile de pont, certainement dû à une usure des joints « tournant ».

Contrôle des évents des ponts. Suite et remontage

Suite et remontage

Mercredi 19 juin

Ce matin, c’est le départ , première halte, Jinja et la source du Nil. Pour rendre la visite plus intéressante, rien de mieux que de s’informer avant d’y aller.

La Source du Nil
Comme on le sait le Nil est l’un des fleuves les plus célèbres et les plus longs du monde, s’étendant sur environ 6 650 kilomètres ( amazone 7000km). Il traverse plusieurs pays d’Afrique avant de se jeter dans la mer Méditerranée. La recherche de la source du Nil a captivé les explorateurs et les géographes pendant des siècles.

Les Deux Branches Principales

Le Nil Blanc : Il est généralement considéré comme la branche principale du Nil et prend sa source dans la région des Grands Lacs de l’Afrique centrale. Le lac Victoria, situé principalement en Ouganda et en Tanzanie, est souvent cité comme la source principale du Nil Blanc. Toutefois, certains affluents plus éloignés, comme la rivière Kagera, qui traversent le Burundi et le Rwanda, sont également rapprochés comme des sources lointaines.

Le Nil Bleu : Il prend sa source au lac Tana, en Éthiopie. Le Nil Bleu rejoint le Nil Blanc à Khartoum, au Soudan, pour ancien le Nil proprement dit.

Histoire de l’Exploration
Antiquité : Les anciens Égyptiens connaissaient bien la partie basse du Nil, mais la source du fleuve restait un mystère pour eux.
19ème siècle : Plusieurs explorateurs européens ont entrepris des expéditions pour découvrir la source du Nil. Parmi eux, John Hanning Speke a été l’un des premiers à identifier le lac Victoria comme la source du Nil Blanc en 1858. Par la suite, des explorateurs comme Richard Francis Burton et Samuel White Baker ont poursuivi les explorations dans la région.
20ème siècle et au-delà : Avec les technologies modernes et les explorations scientifiques, la compréhension des sources du Nil s’est affinée, confirmant les lacs et les rivières des régions des Grands Lacs comme les sources principales.
Donc nous sommes au bord du Nil blanc.

La source du Nil est supposée être quelque part au bout du lac. Nous allons les croire sur parole, car l’information nous semble, avouons-le, plus intéressant que le site lui-même !

Direction donc vers les chutes de Sipi, situées à environ 1 775 mètres au-dessus du niveau de la mer sur le versant nord-ouest du mont Elgon, près de la ville de Mbale, dans l’est de l’Ouganda.
Nous choisissons de ne pas prendre la route principale ( chat échaudé craint l’eau chaude!!), mais plutôt une route et pistes qui se dirigent d’abord au nord puis à l’est.

Et c’est des plus agréable

Et par ici il y a aussi beaucoup d’eau , des maraicages un peu partout.

Nous arrivons au camp Mose, juste en face d’une chute.

En réalité il y a trois chutes d’eau distinctes, mais elles sont souvent considérées collectivement en raison de leur proximité géographique :

  1. La première chute : La plus haute des trois, avec une hauteur d’environ 100 mètres. C’est la chute la plus impressionnante et la plus visitée des trois.
  2. La deuxième chute : Moins haute mais toujours impressionnante, avec une hauteur d’environ 85 mètres. Elle est entourée d’une végétation luxuriante et offre un cadre magnifique pour la randonnée.
  3. La troisième chute : La plus petite des trois, mais elle offre également un cadre pittoresque et est idéal pour les explorateurs souhaitant découvrir toutes les chutes de la région.

La météo étant un peu capricieuse nous ne verrons que la première.

Jeudi 20 juin

Ce matin la vue est tout aussi belle en face de la chute.

Et nous avons de la visite : Une Veuve dominicaine, la femelle

Et soudain, je vois un autre oiseau foncer directement sur le notre veuve, c’est le mâle. Impressionnant, encore une fois. Il lui fait la cour en faisant du surplace et en tournoyant dans tous les sens… Magnifique

En route vers le nord-ouest du pays, pour aller au Murchison NP et voir les fameuses chutes du même nom. La route est cette fois excellente .

Nous stoppons à Karuma dans le jardin d’un hôtel à 3 kilometres de la gate . Nous campons dans ce bel espace et nous avons la salle de bain d’une chambre à notre disposition .

Vendredi 21 juin

Nous allons à la porte est du parc Chobe ( point rouge), qui se trouve juste à côté de notre camp. Le ranger nous explique que si nous voulons atteindre le sommet des chutes, nous devons nous diriger vers la porte sud. La piste de 100 km depuis cette entrée mène à un lodge, mais les autres pistes ont été détruites par les éléphants !

Nous faisons donc demi-tour et mettons le cap au sud.( point rose)

Nous arrivons à l’entrée Kichumbanyobo. Organisation impek. C’est parti pour environ 60 kilomètres de route bitume . Nous avons la chance de voir ce beau primate ; un colobe guéréza, également connu sous le nom de colobe à manteau.

Nous arrivons sur le site et partons à la découverte de ces chutes . Un petit résumé avant la visite :

En 1864, Samuel Baker et son épouse Florence von Sass furent les premiers Européens à découvrir ces chutes. Baker les nomma d’après le président de la Royal Geographical Society de l’époque, Sir Roderick Murchison. Cette découverte faisait partie de leur expédition visant à explorer les sources du Nil. Les contributions de Baker à l’exploration de l’Afrique sont largement reconnues et son nom reste associé à cette région.


Les chutes sont également connues localement sous le nom de chutes Kabalega, en hommage à un ancien roi du royaume de Bunyoro. Elles sont formées par le Nil qui traverse un étroit goulet avant de plonger dans une gorge.
Elles ont une hauteur d’environ 43 mètres. À ce point, le Nil, qui mesure environ 50 mètres de large en amont, est forcé de passer par une ouverture de seulement 7 mètres de large, créant un puissant torrent d’eau. Juste à coté une autre chute plus large mais tout aussi puissante.


Après avoir franchi les chutes, le Nil s’engouffre dans une gorge de 10 kilomètres de long, créant des rapides spectaculaires avant de s’élargir pour former le lac Albert. C’est effectivement impressionnant. Nous nous baladons pendant deux bonnes heures sous un soleil de plomb, et franchement, je ne saurais dire combien de marches nous avons gravi ! Au programme : musculation, cardio et brûlage de calories !

Après avoir franchi les chutes, le Nil s’engouffre dans une gorge de 10 kilomètres de long, créant des rapides spectaculaires avant de s’élargir pour former le lac Albert.

Je suie morte !

Mais pas encore assez pour faire la « sotte »

Nous sommes contents d’avoir vu les chutes, mais honnêtement, c’est trop cher. Nous avons dû payer 30 $ par personne et 50 $ pour la voiture (tarif résident car nous sommes membres de la SADC) plus 10 $ par personne pour les chutes. Sinon, le tarif pour les étrangers est de 45 $ par personne, 70 $ pour un 4×4, et 15 $ par personne pour les chutes.

Nous quittons le parc et campons au Bamboo Village, situé à la sortie nord-ouest du parc. La piscine est la bienvenue après notre séance de steps !

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