Du 11 au 13  juin : ENTEBBE – MARAIS de MABAMBA

Mardi 11, 12 et 13 juin

Nous quittons Kampala pour Entebbe. La route ? Une autoroute , un vrai plaisir.

À Entebbe, après avoir annulé notre Airbnb qui ne répondait pas à nos attentes, nous nous sommes dirigés vers Via Via, un camping proposant de petits chalets. L’accueil y est tout simplement top et le logement tout à fait correct.

Nous en profitons aussi pour courir un petit 6 kilomètres ça fait tellement longtemps . Et au programme de demain , visite des marais de Mabamba.

Un peu d’infos:
Si le Parc national Queen Elizabeth offre un panorama excellent pour beaucoup d’ornithologues amateurs, il semblerait qu’il faille prendre rendez-vous au marais de Mabamba pour vivre l’apothéose ! Située non loin d’Entebbe, sur les rives du plus grand lac d’Afrique, le lac victoria, cette zone humide soigneusement conservée est la maison de 260 espèces d’oiseaux, dont le très convoité Bec-en-Sabot du Nil.

Histoire: Mabamba fait partie des 33 Zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) en Ouganda et a été inscrite sur la liste de la Convention Ramsar en 2006. reconnu internationalement pour leur importance écologique. Le marais s’étend sur une superficie de 165 km², à travers une longue baie sur les bords du lac Victoria.( ref : voyage Ouganda)

Cette fois, nous avons pris un véhicule du camping pour nous rendre à l’embarcadère et prendre un bateau à moteur privé pour atteindre notre destination. Cela nous a évité une longue route, qui, selon plusieurs témoignages, n’est pas franchement facile.

Une heure plus tard, nous sommes arrivés au bord des marais où une plus petite pirogue nous attendait avec un guide et un pilote. En effet, pour se balader dans les méandres des marais, il faut obligatoirement être véhiculé dans un petit bateau.

Dès que nous apercevons un oiseau, le pilote arrête le moteur et attend patiemment que nous lui fassions signe pour repartir. La guide est très expérimentée et nous montre une multitude de petits oiseaux, voire même très très petits. Il y a aussi des canards. Nous sommes très contents, mais il ne faut pas se mentir, et comme le disait une personne célèbre : « Je ne suis pas venue ici pour voir des canards ! » Nous gardons espoir et je me dis que si notre guide voit aussi bien les très petits oiseaux, notre spécimen, qui peut mesurer jusqu’à 1,30 m de haut, ne devrait pas être difficile à repérer !

Mais quelle beauté

Coucal à nuque bleue vraiment pas facile à prendre §

Et ce Martin-pêcheur huppé, vous le trouvez comment ?

Talève violacée, photo totalement loupées mais je mets quand même parce que nous l’avons vu bien nette !!

Vanneau à ailes blanches

Une grosse oie en plein contre jour!

Encore des canards ! no comment !

Vous l’attendez aussi n’est ce pas ! On ne se fait pas trop d’illusions. Nous savons qu’il est très très rare, et je me dis que seul, Nicolas Hulot et d’autres reporters, peuvent avoir la chance de le voir. Bon, c’est vrai que LuFlo (la personne célèbre), ils l’ont vu aussi, alors nous gardons espoir.

En attendant : Le bec-en-sabot du Nil (Balaeniceps rex) est un oiseau impressionnant et unique, originaire des régions marécageuses d’Afrique centrale et de l’est, notamment le Soudan du Sud, l’Ouganda et la Zambie. Il est nommé ainsi en raison de la forme distinctive de son bec, qui ressemble à un sabot de bois, large et robuste. Ce bec lui permet de capturer des proies variées, principalement des poissons, mais aussi des amphibiens, des reptiles et même des jeunes oiseaux aquatiques.
C’est un oiseau de grande taille, pouvant mesurer jusqu’à 1,5 mètre de hauteur avec une envergure atteignant les 2,5 mètres. Le nombre de bec-en-sabot du Nil dans le monde est estimé à environ 3 000 à 5 000 .

Une question encore : Combien pèse le bec du bec à sabots ?

Son bec est particulièrement lourd pour un oiseau, pesant environ 12% du poids total de l’oiseau. Étant donné que le bec-en-sabot peut peser entre 4 et 7 kilogrammes, cela signifie que son bec peut peser entre 0,48 et 0,84 kilogramme (480 à 840 grammes).

Caractéristique : Deux à trois œufs sont pondus. Il ne restera à la fin du cycle de reproduction qu’un seul petit, en effet, afin de s’approprier toute l’attention et la nourriture, le plus vigoureux des oisillons tuera le reste de la fratrie, les parents ne pouvant s’occuper de plusieurs rejetons par risque de manquer de nourriture, ils ne continueront à nourrir que le petit le plus vigoureux.

Et soudain, nous apercevons une boule grise. Le bateau s’approche doucement, et là il est. Nous restons presque une heure avec lui. Impossible de décrire ce que nous ressentons, c’est tout simplement magique, encore une fois.

Mais regardez sa tête ! Autant vous dire que, parmi les 500 photos prises, le choix est cornélien.

Pas facile car il nous a surpris ! Enfin voila quelques photos .

Encore une chose , 20/20 pour l’organisation , pas un grain de sable est venu enrailler le deroulement de notre visite ; franchement bravo

Nous rentrons avec des étoiles dans les yeux. Demain Direction Jinja et la source du Nil .