Du 31 mai au 4 juin : SERENGETI 

Vendredi 31 mai

Comme pour le Ngorongoro, il y a toujours une part de scepticisme à l’idée de visiter un lieu aussi mondialement connu et largement apprécié comme le Serengeti : la peur d’être déçu, que l’expérience soit surfaite, ou qu’il y ait trop de touristes (dont nous faisons partie ! . Peut-être même plus pour ce parc où de nombreux reportages de National Geographic sont réalisés. Je suis consciente que les photographes et caméramans y passent plusieurs jours voire plus pour filmer LA scène parfaite.

Bon, nous verrons bien. Après tout, nous avons déjà été tellement gâtés.

Voyons d’un peu plus pres:

Le parc national du Serengeti, également situé dans le nord de la Tanzanie, est l’un des parcs les plus célèbres au monde. Il est connu pour la migration annuelle des gnous et des zèbres, un spectacle naturel impressionnant où plus de deux millions d’animaux traversent les plaines à la recherche de pâturages.

Décembre à Mars : Les gnous se trouvent principalement dans les plaines du sud du Serengeti et les zones adjacentes de la zone de conservation de Ngorongoro. C’est la saison des naissances, avec des milliers de petits gnous venant au monde.

Avril à Mai : À mesure que les pluies diminuent, les gnous commencent à se déplacer vers l’ouest en direction du corridor occidental du Serengeti, à la recherche de nouveaux pâturages.

Juin à juillet : La migration se dirige vers le nord, avec les gnous traversant la rivière Grumeti. Cette période est caractérisée par des traversées dangereuses où de nombreux animaux sont pris par les crocodiles.

Août à octobre : Les gnous atteignent le nord du Serengeti et entrent dans le Maasai Mara au Kenya. C’est durant cette période que se produisent les célèbres traversées de la rivière Mara, un spectacle impressionnant et périlleux.

Novembre : Les premières pluies commencent dans le sud, et les gnous commencent leur voyage de retour vers le Serengeti sud, complétant ainsi le cycle annuel.

Ce cycle de migration est l’un des plus grands spectacles naturels de la planète.

Le Serengeti abrite également une grande diversité de faune, comprenant des lions, des léopards, des guépards, des éléphants et une multitude d’espèces d’oiseaux. Le parc offre des paysages vastes et variés, allant des plaines herbacées aux forêts riveraines.

La piste qui va de l’entrée du parc jusqu’à Seronera, fait environ 50 km. La poussière est omniprésente et il y a un peu plus de voitures de safari. Mais alors, ces rangers et guides sont d’une gentillesse et tellement respectueux des animaux, et aussi très sympathiques avec nous qui sommes pour l’instant les seuls touristes en self-drive. Contrairement à Savuti au Botswana, où les guides n’étaient vraiment pas cool avec nous, ici c’est tellement calme.

Trois kilomètres après la porte : sept lions ! Certes, la plupart dorment, mais quand même, quel spectacle.

Ici, ça pionce! Nous sommes à quelques centimetres , je pourais même les toucher, incroyable, ils s’en ont rien à faire de nous !

Juste à côté, une hyène vient se désaltérer

Eurocéphale à couronne blanche, on dirait une peluche !

Nous nous installons dans le camp Nguchiro, bof, il y a beaucoup de monde. Deux camions militaires transportent des étudiants. En effet, l’organisation le Tanzanie Wildlife Research Institute (TAWIRI), qui est la plus connue, accueille des étudiants du monde entier au Serengeti .

Samedi 1er juin

En route pour l’aventure. Mon Dieu, c’est au-delà de nos espérances. Nous nous retrouvons au milieu d’un troupeau de plusieurs milliers de gnous, et nous sommes tout seuls. Pas une seule voiture à l’horizon.

Allez, venez, on vous embarque avec nous .

Avec cet embouteillage de gnous nous mettons un certain temps pour rejoindre notre nouveau camping, Ngiri Public Campsite. Ah, celui-là est vraiment top du top, et en plus, il n’y a personne !

Nuit fraîche, impeccable pour bien dormir et être en forme pour demain.

Dimanche 2 juin

Ce matin nous avons de très jolis visiteurs;  Choucador  Superbe ou Etourneau superbe

Et regardez moi ces petits inseparables

Le spectacle continue avec d’autres très jolis aussi ; ici le Moineau roux

L’Alecto à tête blanche qui coustruisait son nid

Le premier est , peut être un Oriole des vergers. L’autre c’est ; Eurocéphale à couronne blanche comme toute à l’heure.

Dommagecil manque le bec !!

Il est 10h30, on décolle enfin !Nous passons de l’autre côté de la piste principale. Ici, il y a plus de voitures, mais ça va rien à voir avec certains « embouteillages » que l’on peut rencontrer dans d’autres parcs

Dommage que l’on est pas plus le voir davantage ce Leptailurus serval .

Eux par contre ils sont toujours bien voyant !

Lundi 3 juin

Nous allons quitter le parc par le nord . Ce matin nous sommes encore gâtés.

Oh , il est trop mignon

Nous roulons tranquillement vers le nord. Nous croisons une voiture de safari dont le conducteur nous fait signe de nous arrêter. Aie aie aie: sérions-nous sur une piste privée ? Non, pas du tout, le guide nous informe simplement qu’il y a un lion et une lionne à quelques kilomètres. Top ! Je regarde l’heure, car nous devons sortir à 14h07 et attention ça ne badine pas, si vous dépassez l’heure, Bam, il faut payer c’est un jour supplémentaire !

Au début nous ne voyons pas du tout la lionne et pourtant nous ne sommes pas loin et puis soudain , elle apparait !

Nous croisons ensuite d’autres voitures de safari, et c’est à notre tour de leur transmettre le tuyau. Le renseignement est accueilli avec de grands sourires et de sinceres remerciements.

Nos dernières giraffes pour le Serengeti

En direction de l’ouest du parc , des paysages très agréables , un ou deux bourbaques histoire de ne pas oublier qu’il y a encore quelques pluies !

Nous avons décidé de pique-niquer au bord de la rivière Grumeti, naïvement persuadés d’avoir trouvé un coin tranquille.

Alors que nous nous approchons de l’eau, une douzaine d’hippopotames surgit soudain, grognant de plus belle, chacun essayant visiblement de surpasser le voisin en décibels. Leur comité d’accueil nous a fait faire demi-tour à la vitesse de l’éclair, surtout quand trois d’entre eux ont décidé de faire un plongeon enthousiaste dans notre direction ! Et croyez-moi, ils étaient costauds.

La vidéo n’est pas toujours bien cadrée — je me demande même comment j’ai pu continuer à filmer dans ces conditions ! Mais malgré tout, elle donne une petite idée de de la situation.

Admettons-le, notre choix de pique-nique n’était peut-être pas le plus judicieux !

Et voila , il est 14h04 , nous sommes à la gate . Ce parc est indescriptible et ce que l’on voit dans les reportages est bien la réalité . Cette découverte a été au-delà de nos espérances, une aventure inoubliable.

Nous sortons par la gate de Ndabaka

Nous avons souhaité visiter le Masai Mara, mais nous avons eu une mauvaise surprise. Il s’avère que le parc ne peut pas être exploré en self driver . Merci Guyan de nous avoir communiqué l ‘info !

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