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Du 23 au 28 Mai 2024:  SIGINDA – ARUSHA – KILIMANDJARO

 
 

Vendredi 24 mai

La porte esr réparée … Direction Arusha et cette fois que du bitume 300 km de route plutôt tranquille .

Nous longeons le Mont Hanang ce qui me permet de faire quelques recherches histoire de passer la temps !

Ce Mont est le quatrième plus haut sommet de Tanzanie, avec une altitude de 3 420 mètres. Il est situé dans la région de Manyara, au nord-est du pays, non loin du lac Balangida. C’est un volcan éteint, offrant des vues spectaculaires et des paysages variés, allant de la savane sèche à des zones plus verdoyantes à mesure que l’on monte en altitude.

La région autour de cette montagne est habitée principalement par le peuple Barabaig.

Le peuple Barabaig ? Nous connaissons les Masai mais pas ce peuple. Petite recherche.

Les Barabaig, ( Hommes qui battent le baton ) également connus sous le nom de Datoga, sont une tribu de pasteurs nomades originaires de la vallée du Nil, présents en Tanzanie depuis plus de mille ans. Ils sont présent en Tanzanie au pied du Great Rift Valley depuis moins de 150 ans. Ils sont principalement dans les plaines au pied du mont Hanang et près du lac Eyasi. Leur culture se distingue par des traditions pastorales, où le bétail joue un rôle central dans tous les aspects de leur vie, de l’alimentation à l’habillement, en passant par les matériaux de construction.

Charles Lane, un chercheur australien, a vécu parmi les Barabaig dans les années 1980 et a documenté leur vie et leurs défis, notamment les conflits fonciers liés au développement agricole. Il décrit les Barabaig comme un peuple fier, robuste, voir féroce , considéré comme un ennemi dangereux même pour les courageux Masai. Ils ont des traditions distinctes, telles que la distinction des tâches selon le genre, avec des femmes gérant les tâches domestiques et les hommes s’occupant des animaux. La tribu pratique également des rites d’initiation difficiles, incluant des mutilations génitales, une tradition que beaucoup espèrent voir disparaître avec l’amélioration de la sécurité et de l’éducation.

Ils sont également connus pour leur capacité à travailler le fer et le laiton, une compétence peu commune parmi les tribus nomades de la région.

Leur système de comptage du bétail est unique. Il ne compte pas leur bétail par tête mais par paires avec un systeme non décimal utilisant une base 20.

Les Barabaig enterrent leurs morts avec des rites prolongés, ce qui les distingue d’autres groupes ethniques de la région qui pratiquent souvent l’exposition des corps ou d’autres formes de funérailles.

Donc, Masai ? ou Barabaig ?

Nous arrivons à Arusha , c’est un peu pagaille mais pas de coups de klaxonne…. vite quelques courses

et direction à camp à l’entrée du Parc. Tiens , j’ai encore trouvé une belle piste mais cette fois pas de poussière !

Twiga camp, très très sympa avec une vue sur le Mont Meru.

Le Meru est le deuxième plus haut sommet de Tanzanie, culminant à 4 566 mètres. Situé près de la ville d’Arusha et du Mont Kilimandjaro, il fait partie du parc national d’Arusha. C’est un volcan actif avec un cratère en forme de fer à cheval et des paysages variés allant des forêts tropicales aux prairies alpines.

L’ascension du Mont , plus technique que celle du Kilimandjaro, prend environ trois à quatre jours et traverse plusieurs zones climatiques. Il offre une vue spectaculaire sur le Kilimandjaro et la savane environnante.

Il est également important culturellement pour les Meru et les Masaï, et joue un rôle clé dans la conservation de la biodiversité au sein du parc national d’Arusha.

Samedi 25 mai 

Le temps est toujours mauvais, froid , humide et gris …oui je sais je ne suis jamais contente !!! Bon, ce matin l’objectif est de se rendre au Kilimandjaro, et nous préférons traverser le parc d’Arusha plutôt que de prendre la route.

Quelle agréable surprise ! La faune y est rare et éloignée, mais c’est la première fois que nous observons ces animaux dans cet environnement verdoyant.

Nous avons aussi la chance de voir un  cercopitheque stuhlmanni ( Merci Paul pour la rectification) Bon, la lumière n’est vraiment pas idéale avec ce ciel tout gris, mais il reste magnifique.

En plus, pas très coopérant !

Les reines du jour,sans aucun doute,sont ici . Jamais vu des girafes dans ce cadre.

Je parviens à trouver une piste légèrement …!

Et regardez un peu ou elles sont !

Nous quittons donc le parc par le nord, et le paysage change radicalement. Nous constatons que ce sont des enfants, vraisemblablement âgés de seulement 5 ou 6 ans, qui gardent les troupeaux de chèvres. Certains d’entre eux sont même particulièrement petits.

Arrivés au camp, nous sommes accueillis par la pluie ! Et notre ami, malgré les attentes, ne nous a toujours pas montré le bout de sa pointe ! Par contre une jolie vue sur le Mont Meru

Dimanche 26 mai

Ce matin le soleil semble vouloir percer et le Meru est superbe.

Petit tour au lodge du Camp ( Simba Farm) , vraiment très joli.

Vers l’ascension du Kilimandjaro ? Oh, non, non ! Nous ne sommes ni équipés et surtout ni préparés pour une telle épopée sportive. Nous allons plutôt nous contenter de faire le tour tranquillement avec un ciel qui recommence à se couvrir

Je vais la faire courte, car nous n’avons pas vu grand-chose ! Juste un tout petit bout du Kili .

Cependant, un conseil : si vous pouvez, évitez de faire le tour complet, surtout à l’Est, car la route est franchement pénible. Limitée à 50 km/h, voire 30 km/h, avec des ralentisseurs qui vous secouent comme un prunier ! annick c’est fait flasher à 77 km/h , photo à l’appui rien à contester . J’ai quand même essayé de négocier mais rien à faire , très gentiment le policer me dit que nous allons avoir un reçu pour le paiment . Effectivement, reçu 11$ .

À la croix jaune mieux vaut faire demi-tour et :

– soit repasser par le parc d’Arusha,

– soit prendre directement la route principale.

Nous comprenons très vite pourquoi la route est limitée à 50km/h ! Heuresement la citerne n’a pas explosee car il transportait du carburant!

Et il y a du monde sur cette route

Complètement épuisés, nous nous arrêtons au Coffee Tree Campsite, situé au sud du mont.

Ça caille, heureusement il y a un abri. Par contre, pas d’eau chaude pour la douche ! Malgré le système de chauffage que Yannick a installé dans le reservoir, l’eau n’est pas assez chaude. Donc, activation de l' »Article 15″ : Yann colle la plaque électrique que nous avons au réservoir. Impeccable, ça fonctionne !

Lundi 27 mai

Super, ce matin c’est brouillard et pluie , génial . Le Kili est là, juste en face !!!

La route pour aller à Arusha est encore pire que la veille avec beaucoup de circulation : camions, bus, tuk-tuks, motos, vélos… un véritable cauchemar !

Ras le bol, nous décidons de prendre un lodge à Arusha car la prochaine étape c’est Nogorongoro parc le Serengéti donc pas de tout repos , en espérant que nous soyons plus chanceux.

En attendant ,Tchin tchin

Mercredi 29 mail

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