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Du 17 au 23 Mai 2024:  MBEYA – SIGINDA

Vendredi 17 mai

En route pour le border post pour la Tanzanie. Ce matin, je fais un faux mouvement et bam, dos coincé ! Je sais, c’est le stress du passage de frontière qui recommence.

Nous y voila .Il nous faudra 2 heures pour entrer en Tanzanie. Un défilé interminable de papiers… L’atmosphère est calme, mais c’est long !

Welcome to Tanzania

La circulation sur les routes A104 et A7 en direction de Dar es Salaam est épouvantable, avec des centaines de camions et des bus qui doublent à toute allure. Nous pensions avoir atteint le summum de la circulation démente au Mozambique, mais non, ici c’est encore un niveau au-dessus. C’est le plus gros qui passe, les autres se rangent ! nous nous rangeons donc !

Nous arrivons à Mbeya et stoppons au camp de Utengule coffee , c’est TOP et ce soir c’est resto

Notre programme : aller à Arusha et au Kilimanjaro, oui, mais pas par la route « roulette russe » ! Je cherche une piste. Nous allons passer par l’est. La première partie est une vraie piste et ensuite, c’est de la route, enfin normalement !

Mardi 21 mai

Nous quittons le camping de Huttenleger Camp et disons au revoir à Marie, Quentin et Louise, la famille française que nous avons rencontrée.

La piste est vraiment sympa au début,

Whoua, mais qu’est-ce que c’est que ça ? Des vaches, oui, je sais, mais de quelle sorte ? Savez-vous, vous ?

Ces vaches qui sont célèbres en Tanzanie pour leurs grandes cornes sont appelées des vaches Ankole-Watusi. Leurs cornes impressionnantes peuvent atteindre jusqu’à 2,4 mètres d’envergure et pouvant peser chacune jusqu’à 10 kg ! Elles sont non seulement spectaculaires, mais servent également de système de régulation thermique pour l’animal dans les climats chauds. Incroyable ces animaux et cette nature.

Ces vaches sont élevées à la fois pour leur lait et pour leur viande. Cependant, elles sont particulièrement appréciées pour leur lait, qui est riche en matières grasses et considéré comme de très haute qualité. En plus de l’élevage pour la production de lait et de viande, les Ankole-Watusi ont aussi une grande valeur culturelle et symbolique dans les sociétés d’Afrique de l’Est, où elles sont souvent utilisées lors de cérémonies et comme signe de richesse et de statut.

La piste devient plus compliquée après 80 km car les camions qui passent pendant la saison des pluies ont creusé de belles ornières. Mais le paysage est agréable, alors nous prenons notre mal en patience. De plus, lorsque nous suivons des camions, les chauffeurs sont sympathiques et se rangent pour que nous puissions les doubler.

Avec toujours des scenes de la vie quotidiennes surprenantes, belles et couargeuses

La piste change de couleur

Quelques camions et bus beaucoup plus calmes que sur la route

Des rivieres

Mais la piste ne s’arrange pas !

Il est 16 h et la fatigue commence à se faire sentir, mais il n’y a pas d’emplacement pour camper. Nous ne cherchons pas un endroit fantastique avec une belle vue… juste un petit coin, mais c’est impossible, il y a beaucoup d’eau partout et de chaque côté de la piste. Nous continuons donc et arrivons au village de Mburgo, où il y a une école et je vois un grand champ. « STOOOP », et je vais demander l’hospitalité pour la nuit. Pas de souci, une fois de plus. Ouf !

Et avant tout , soufflage !

288 km de piste = Douche, diner , dodo …

Mercredi 22 mai.

Nous quittons l’école où les élèves sont en période d’examens, chacun à sa table et la classe est grande !

C’est reparti, mais malheureusement, la piste ne s’est pas améliorée pendant la nuit.

Ce qui est très fatiguant, c’est que nous avons le soleil sur le côté et les ombres des arbres cachent les ornières créées par les pluies et les camions. C’est un enfer pour le pilote car certains trous sont très profonds. 1H /26 kms !

Ces tas de terre que vous voyez, nous ne les aimons pas car cela signifie que la piste VA être nivelée ! Et donc, cela indique qu’il y a ENCORE des trous à combler !

Et ça , qu’est ce que c’est ? piège ? abris ?

Ces rondins sont des ruches traditionnelles. Fabriquées à partir de troncs d’arbres creusés, elles sont souvent suspendues dans les arbres pour attirer les abeilles et produire du miel. Ces ruches traditionnelles sont encore couramment utilisées dans de nombreuses régions rurales pour l’apiculture. Ce ne sont donc ni des pièges ni des abris, comme nous le pensions, mais bien des outils apicoles essentiels pour la production de miel.

Et toujours des rivières ; je ne me souviens plus combien nous en avons traversées, mais il y a de l’eau partout dans cette région.

Et le miracle arrive enfin, apres 290 km de piste.

C’est maintenant de l’autoroute.

Et ensuite du bitume qui nous permet de nous rendre à Sidinga.

Avec des formations rocheuses surprenantes un peu avant Siginda

Nous optons pour une chambre car il n’y a pas de camping disponible et le temps est loin d’être idéal. Après avoir parcouru 378 km, nous aspirons à un peu de repos et de tranquillité, mais voilà… c’était sans compter avec la porte arrière de la voiture ! Mon Dieu ( pour restée polie!), non, elle est encore bloquée, et cette fois-ci, c’est en haut. Rappelez-vous, il y a eu d’abord la petite porte bloquée, puis la grande (en bas) en Namibie, et maintenant c’est encore la grande, mais en haut ! Impossible d’ouvrir le frigo, donc ce soir, ce sera un repas à emporter tranquille dans la chambre. Bong sang qu’elle poisse cette porte !

Jeudi 23 mai

Nous sommes au bord du lac et ca matin le temps est épouvantable , vent, pluie et pas un rayon de soleil. Nous prenons un petit déjeuné et Yannick se met au boulot .

En photo le déblocage !

Premier acte : retirer la plaque d’aluminium pour renforcer notre porte rebelle, une addition astucieuse de Yannick après le rentre dedans qu’il a eu à Kinshasa.

Deuxième acte : marquer la cible et manier la disqueuse avec brio pour atteindre le mécanisme.

Troisième acte : « Sésame, ouvre-toi ! »

Explication

Maintenant, place au grand nettoyage et au dépoussiérage, car après deux jours de pistes, la Toy semble avoir participé à un concours de collecte de poussière — et autant vous dire, elle a remporté la palme ! Jamais nous n ‘en avions accumulé autant , et pourtant, nous avons une sacrée expérience en la matière. Mais là, c’est vraiment le pompon !

Pendant le dépoussierage Yannick se rend compte qu’une fenetre arrirère n’était pas fermée !! il semblerait que ce soit la mienne !!!

Vendredi 24 mai

Direction Arusha et cette fois que du bitume

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