Du 2 au 15 Avril 2024: HWANGE – MATOBO – Lac MUTIRIKWI – GREAT ZIMBABWE
Vendredi 5 avril
C’est le cœur léger que nous quittons Kasane en direction du parc Hwange au Zimbabwe. C’était prévu dans notre programme en 2023, mais nous avions finalement pris une autre direction vers le lac Kariba.
Vers la parc Hwange
Ce parc national est situé dans le coin nord-ouest du Zimbabwe, près de la frontière avec le Botswana. Il s’étend sur environ 14 650 kilomètres carrés. Il a été créé dans les années 1920, Hwange était initialement une réserve de chasse avant de devenir un parc national.
Hwange est célèbre pour sa grande diversité d’animaux sauvages, y compris , aie aie aie , une des plus grandes populations d’éléphants d’Afrique. Il est surtout connu pour ses vastes étendues de savane qui attirent des animaux de toute la région, en particulier pendant la saison sèche.
C’est une icône en matière de conservation en Afrique et offre une expérience de safari authentique et mémorable pour les passionnés de la nature et de la vie sauvage.
Nous stoppons au Robin’s camp . Vraiment très chouette.
Samedi 6 avril
En route vers le Sinamatella Camp, situé au nord du parc, nous remarquons que la faune se fait rare. Cela était prévu puisque c’est la fin de la saison des pluies et qu’il y a de l’eau un peu partout. Les animaux ne sont pas obligés de venir se désaltérer aux points d’eau artificiels, ce qui est tant mieux pour eux.
1, puis 2 puis 3 !
Les éléphnats toujours, partout et nombreux
Le Sinamatella Camp est extraordinaire, offrant une vue magnifique sur le bush. Vers 16h00, Yannick propose une petite sortie dans le parc avant sa fermeture à 18h00. C’est parti, et à peine 2 km après avoir quitté le camp, neuf chiens sauvages (wild dogs) débouchent devant nous sur la piste. Quelle chance !
Dimanche 7 et lundi 8 avril
Il commence à pleuvoir et la température baisse. À regret, nous décidons de quitter le parc. La route principale reste praticable, mais les petites pistes, que nous préférons, sont inondées et donc interdites en cas de pluie.
Derniere pistes du parc avec quelques oiseaux qui nous font le plaisir de se montrer.
Guêpier à front blanc
Bucorve du Sud ou Calao terrestre sud-africain. Celui ci vient de pecher une petite grenouille.
Nous nous dirigeons maintenant vers Bulawayo, au sud en espérant une meilleure météo.
La route est belle et la fraicheur ravie le pilote et la voiture ! Nous dormons dans le jardin d’une maison privée . Il pleut encore et encore quelle poisse !
Mardi 9, 10 et 11 avril
Arrêt au camp de Farmhouse, et c’est encore une fois top ! Nous pouvons courir et marcher en compagnie de girafes, gnous, zèbres et phacochères. Cela fait plus d’un mois que nous n’avons pas chaussé les baskets, et cela commençait à devenir pénible.
Alors ici, on en profite à fond !
Il est bien accroché .
De retour au camp c’est un gnou qui nous attend avec un couché de soleil fantastique.
Nous sommes à proximité du Parc de Matobo. À l’entrée, nous faisons la connaissance d’une famille suisse en vacances, Héléna et Stefano, ainsi que leurs trois garçons. Ils nous invitent à les rejoindre le lendemain à Bulawayo, et c’est avec plaisir que nous acceptons.
Nous passons une belle journée d’escapade dans ce petit parc.
Quelques infos.
Le parc abrite une large gamme d’espèces animales, notamment des léopards, des rhinocéros noirs et blancs, des aigles, et des girafes. C’est l’un des rares endroits où l’on peut encore voir des rhinocéros dans leur habitat naturel, ce qui fait de la conservation une priorité majeure du parc.
Nous ne nous faisons pas trop d’illusions quant à les voir ! En fait, c’est plutôt l’aspect culturel qui nous intéressait.
En effet, Matobo contient l’une des plus hautes concentrations de peintures rupestres en Afrique, avec plus de 3 000 sites enregistrés qui datent de plus de 13 000 ans. Ces peintures témoignent des pratiques spirituelles et quotidiennes des peuples San (Bushmen) qui vivaient dans la région.
Et c’est après quelques kilomètres sur une piste parfois chaotique que nous arrivons à la grotte de Nswatugi
Les paysages sont bien sur très symaps.
Le parc est également le lieu de sépulture de Cecil Rhodes, figure controversée de l’ère coloniale, dont la tombe est située sur la « Colline du Monde », un site avec une vue imprenable et un lieu de pèlerinage touristique.
Les peintures du site de rhino blancs sont, malheureusement, beaucoup moins bien conservées.
Nous profitons de notre dernière soirée dans ce magnifique camp.
Vendredi 12 avril
Comme prévu, nous rendons visite à Héléna et Stefano. Ce fut un moment inoubliable. Un énorme merci de nous avoir accueillis avec tant de gentillesse et de sincérité. Nous ne l’oublierons jamais.
Samedi 13 et dimanche 14 avril
En route vers le lac Mutirikwi. La météo est encore capricieuse, mais c’est parfait pour le chauffeur et la voiture. Après 350 km, nous arrivons au camp de Romelda, une véritable pépite.
Le lac Mutirikwi, connu aussi sous le nom de lac Kyle, est le plus grand lac intérieur du Zimbabwe. Situé près de la ville de Masvingo, c’est un réservoir artificiel créé en 1960 par la construction du barrage de Mutirikwi pour fournir de l’eau à l’irrigation des terres agricoles environnantes et pour le contrôle des crues.
À quelques kilomètres, des travaux sont en cours pour utiliser ce lac dans la production d’électricité.
Camp Romelda.
Aie aie la météo continue a être capricieuse.
Ce matin le soleil brille enfin, hop hop, nous enfilons nos baskets et hop, un petit 9 km pour se dégourdir les jambes.
À quelques kilomètres se trouve le célèbre « Great Zimbabwe ».En route vers ce nouveau site. Nous continuons de longer le lac avec des paysages toujours très beaux.
C’est ici que les travaux pour la production d’électricité sont en cours .
Un peu d’infos sur ce great zimbabwe.
C ‘esr un site archéologique emblématique célèbre pour ses impressionnantes structures en pierre construites entre le XIe et le XVe siècle. Le parc du Grand Zimbabwe englobe les ruines de cette ancienne ville qui était le centre de la culture du royaume du Zimbabwe durant l’âge d’or du commerce en Afrique australe.
Les ruines sont divisées en trois principales zones architecturales : le Grand Enclos, la Vallée des Ruines et la Colline du Zimbabwe. Le Grand Enclos est particulièrement remarquable pour son mur en pierre elliptique qui atteint jusqu’à 11 mètres de hauteur et 250 mètres de circonférence, ce qui en fait le plus grand édifice antique d’Afrique subsaharienne après les pyramides d’Égypte.
Le site était probablement un centre majeur pour la cérémonie et le commerce, avec des preuves de liens commerciaux s’étendant jusqu’à la Chine et l’Inde. Le Grand Zimbabwe est aussi considéré comme un symbole important de l’identité culturelle africaine, représentant une histoire de sophistication et d’accomplissement souvent négligée dans les récits traditionnels sur l’Afrique. Le site est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1986, témoignant de sa valeur universelle exceptionnelle.( wikipédia)
Nous allons tout en haut, et oui, ça grimpe dur… Pour ajouter un peu de pili pili à l’aventure, je décide de tester la solidité du linteau en granite de cette porte — une rencontre intéressante. Rassurez-vous, le granite est resté imperturbable, tandis que mon crâne, maintenant s’accommode d’une proéminence un peu douloureuse !
C’est franchement pas très large !
La vue est bien sur une belle récompense
Une très belle découverte et une balade des plus agréables. À présent, cap au sud-est vers le parc de Gonarezhou que nous attendons avec impatience.
Je vous recommande la lecture de l’Alliance de Michener, qui commence à l’époque du grand Zimbabwe, continue avec l’arrivée des blancs (réfugiés protestants)… Toute l’histoire de l’Afrique du Sud à travers quelques familles que l’on suit de générations en générations. Passionnant !!!
Merci Dom, je vais voir s il estven Ebook . Bises