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Du 11 au 21 sept : PLATJAN – NATA – ELEPHANT SANDS – CHOBE RIVER  

Lundi 11 septembre

Nous quittons le superbe parc de Marakele ainsi que le camping tout aussi excellent. Nous remontons vers le nord en direction du parc de D’Nyala, situé près de la ville de Laphalale.

Nous nous arrêtons dans le camping de Molalatau, plutôt bien noté. sur l’application 4×4. Hummm, nous ne sommes pas du même avis, et certains overlanders partagent notre sentiment. Les emplacements de camping sont coincés entre des lodges.

Heureusement, il n’y avait personne, mais l’endroit n’est vraiment pas très agréable. Quant aux sanitaires, je préfère ne même pas en parler ! Point positif : il ya de l’herbe. Aujourd’hui, le thermomètre a atteint les 38 °C. Nous avions un peu oublié cette sensation. C’est un peu chaud, mais c’est tout de même plus agréable que le froid du mois de juillet ! »

Mardi 12 septembre

Ciel gris, vent et… ça caille ! Il fait à peine 18 °C. Vite, nous déjeunons, plions tout et décollons. Direction Platjan, à la frontière du Botswana.

Le ciel reste couvert et le vent souffle, beurk ! Nous nous arrêtons pour deux nuits dans ce camping que nous avions tant aimés en juin. Comme il fait frais, nous enfilons nos baskets et hop, un bon footing de 8 km. Là, c’est idéal : c’est plat, c’est frais, et quand le vent est dans le dos, c’est tout simplement génial. Soirée au coin du feu puis au lit.

Mercredi 13 septembre

Toujours un ciel gris et une température mitigée. Yannick bricole sur le nouveau réservoir d’eau qui bouge un peu et risque de s’abîmer. Petite balade, mais le ciel demeure gris. Soirée au coin du feu puis au lit.

Jeudi 14 septembre.

Passage de la frontière vers le Botswana. Oui, on y retourne, car on a tellement aimé en juin et juillet. Le passage des deux frontières se fait à la vitesse de l’éclair, en à peine 20 minutes. Nous nous dirigeons ensuite vers Francistown, et j’ai prévu un joli camping avec des emplacements spacieux et tout le confort. Après tout, nous sommes dans un jour spécial, n’est-ce pas ? Le 14 septembre…


Ah, la sortie du poste frontière, j’ai choisi la mauvaise piste. Bon, je sais que ça arrive aux meilleurs d’entre nous, non ? Alors voilà, les 40 kilomètres de piste que Yannick a dû affronter sont, disons-le : absolument pourris !

Arrivée enfin à Francistown, quelques courses et en avant vers le nouveau camp, car celui que nous avions pris en juin n’était vraiment pas top. Nous y arrivons tout content, mais c’est la déception : le camp est en travaux. Donc, retour vers l’ancien camping.

Pas grave, nous fêtons mes 21 printemps sous un beau ciel bleu et une délicieuse température, c’est très chouette.

Vendredi 15 septembre.

Nous remontons vers le nord et prévoyons d’aller à Nata pour retourner au Nata Bird Sanctuary.

Je sais qu’il n’y aura pas d’oiseaux car les pluies ne sont pas encore arrivées, mais le Pan est toujours beau à voir. Quelques autruches, gnous, zèbres , une outarde et un rapace, donc nous sommes contents.

Nous allons au camp du Nata Lodge. Il fait chaud, mais ça va. Belle soirée, soirée douce et nuit agréable.

Samedi 16 septembre.

Debout à 7 heures, nous enfilons nos baskets et c’est parti pour un petit footing matinal. La température est idéale, et il est clair que désormais, si nous voulons courir, il faudra nous lever de plus en plus tôt.

Départ vers midi, direction Elephant Sands.

Le camp : C’est un espace de sable sans ombre, sans caractère, plutôt mal tenu, bref ça ne nous plaît pas du tout. Il y a 5 ou 6 éléphants dans le point d’eau, et l’odeur des excréments de ces pachydermes est vraiment nauséabonde. Nous mettons notre table en face du waterhole histoire de voir mes Babars préférés de plus près en fin de journée, Avant cela nous partons faire un tour dans le petit parc. par grand-chose à mettre sous l’objectif.

Nous revenons vers 17h00. Heureusement que nous avions déposé notre table, le camping est presque plein. La soirée se passe en compagnie des allées et venus des éléphants qui viennent boire et se baigner. Pourquoi viennent-ils dans ce point d’eau puant alors que nous en avons vu deux autres super propres à quelques centaines de mètres ? Des apports en minéraux sont déversés près de ce trou d’eau ! Pas vraiment sauvage tout ça.

Notre sommeil est rythmé par les barrissements, plus ou moins forts, voire très forts, des babars qui clapotent et se chamaillent. En ajoutant à ça les odeurs, vous avez compris… la nuit ne fut pas de tout repos.

Dimanche 17 septembre.

Debout à 7 heures, petit déjeuné et on remballe vite fait bien fait. Nous remontons vers Kasane. Nous nous arrêtons au camp Touch of Africa à 150 kilomètres vers le nord. Il semble bien, mais il n’y a pas un pet’ d’ombre et avec les températures que nous avons actuellement (38°), c’est impératif, donc demi-tour.

À 60 kilomètres de là, il y a le camp de Chobe Mopani.

Bloc sanitaire privé, grand emplacement et de l’ombre, adjugé, en plus nous sommes les seuls. Il y a également un point d’eau avec des éléphants, une piscine et tout cela dans un cadre très chouette. Yannick sort le hamac et plonge dans les bras de Morphée, bercé par une petite brise et le chant des oiseaux. Elle n’est pas belle la vie ?

Ici aussi il y a des éléphants !


Vers 15h00, direction la piscine avec vue sur le point d’eau. Une dizaine d’éléphants se baignent comme nous, avec grand plaisir. Soudain, nous en voyons d’autres qui arrivent. Je commence à les compter, 55… 59… 60… bref, à 100 j’arrête car ça continue d’arriver de tous les côtés. Le total ? Environ 150 à 200. Quel spectacle une fois de plus. Il y a unemajorité de femelles et elles sont toutes avec des bébés. Nous n’ avons jamais vu autant de petits en une fois.

Ils sont aussi au camping bien sur !

Lundi 18 septembre.

Nous quittons le camp et partons en direction de Kasane.

Je dois aller voir un médecin, car j’ai un petit bouton qui prend de l’ampleur et semble vouloir se prendre pour le roi de la pustule. Beurk … ! Dès que le docteur voit mon problème, il me dit : « piqûre d’araignée ». Dans 5 jours ce bouton rebelle ne décide pas de s’ouvrir, il faudra l’aider avec un petit bistouri ! Autant vous dire que j’en mène pas large, et la pustule non plus d’ailleurs !

Antibiotiques en poche, nous voilà repartis.

Tous les campings à Kasane sont complets . À 15 km, nous trouvons enfin un coin sympa, le Big 5 Camp. Sanitaires privés encore, ( oui je n’aime pas les grands blocs!) et des emplacements ombragés et spacieux.

En route pour le Chobe River Front ! Nous avions adoré cette destination en février 2016, alors voyons comment ça se passe en septembre, une période privilégiée semble-t-il d’après les guides.

Brièvement l’histoire de ce parc.

La région de Chobe était autrefois principalement utilisée à des fins de chasse et d’exploitation forestière par les populations locales et les colons européens. Les populations autochtones, telles que les San (Bushmen) et les Basarwa, y vivaient depuis des millénaires et pratiquaient la chasse et la cueillette.

Au fur et à mesure que les colonies européennes se sont étendues en Afrique australe, la chasse commerciale et la déforestation se sont accentuées, menaçant en particulier les éléphants, chassés pour leurs précieuses défenses

La décision de créer le parc de Chobe River Front en 1967 a été un tournant dans l’histoire de la région. En effet, cette décision a permis de préserver la faune et la flore de manière efficace et d’en faire un bastion de la vie sauvage. Il est également devenu le premier parc national du Botswana.

Le grand intérêt de ce parc, bien sûr, c’est la rivière Chobe. Cette rivière prend sa source en Angola à l’ouest du Botswana. Elle coule ensuite vers l’Est à travers le nord du Botswana, formant la frontière avec la Namibie sur une petite partie. Elle rejoint ensuite la rivière Zambèze et finit par se jeter dans le fleuve Zambèze. Ce dernier traverse plusieurs pays d’Afrique australe et se jette dans l’océan Indien.

Allons-y :

Un Tantale Ibis qui utilise la technique connue sous le nom de « pêche à l’ombre ».C’est une méthode utilisée par certains oiseaux échassiers.

L’idée est que l’ombre créée par l’aile de l’oiseau pourrait attirer des poissons ou d’autres proies, qui voient cette ombre comme un abri ou un endroit sûr. Une fois les proies attirées dans l’ombre, elles sont plus faciles à capturer pour l’oiseau.

L’ombre de l’aile pourrait également aider à réduire les reflets de l’eau ,comme un faux jour, , donnant à l’oiseau une meilleure visibilité pour détecter les mouvements de ses proies. Ceci n’est que deux hypothèses un spécialiste pourrait en dire plus que moi .

Il lui faudra au moins 10 minutes avant de l’avaler. C’est peut-être parce qu’il utilise des sécrétions salivaires pour aider à lubrifier le poisson, ce qui facilite la digestion. Ou parce qu’il hésite ou ne l’aime pas trop !

Finalement il devait être bon !

Le Bec-ouvert africain ou cigogne à bec-ouvert.

Le canard d’Egypte .

Une oie-armée de Gambie… un gros canard pour moi !

Difficile de trouver le nom , si vous connaissez dites le moi

Une belle spatule d’afrique

Toujours impressionnant nos belles girafes.

Ah les Babars , tellement plus calmes qu’en février 2016 et aussi que tous ceux que l on a vu cette année.

Et soudain , qui voila ? Il a attrapé un veau ! effectivement ici les animaux domestiques sont présents ils traversent la rivière tout simplement .

Nous repassons près de la rivière ou se promène un beau héron cendré.

Des centaines de buffles. Un peu difficiles a photographier car la lumière n est vraiment pas top .

Idem pour les antilopes

Aigle pécheur

Pour se protéger les yeux, les aigles pêcheurs ont une paupière transparente qui agit comme une lentille de plongée lorsqu’ils plongent pour attraper le poisson.

Habituée à voir les pélicans pêcher en piqué, en voir un effectuer un plongeon horizontal est un spectacle impressionnant.

Nous repartons au camp et laissons tout ce petit monde tranquille.

Mercredi 20 septembre

Nous restons une journée de plus afin que le docteur puisse surveiller ma pustule, qui semble ne pas avoir apprécié le traitement. Ouf !

Ce matin, c’est running.

Nous allons faire un tour de bateau sur la rivière Chobe, histoire de passer le temps.

Hum hum, nous ne sommes pas vraiment emballés par l’excursion. Certes, nous avons vu de la faune, mais à quel prix pour ces animaux ? Les bateaux, très (voire trop) nombreux, sont vraiment intrusifs et n’hésitent pas à effrayer les éléphants, qui, par exemple, tentent de traverser un bras de rivière pour rejoindre la rive. .

Nous commençons par les oiseaux. Un ibis sacré

Un Jacana, j’adore ses grands doigts. Mais en fait ,pourquoi avoir des doigts aussi démesurés ?

Ils sont souvent appelés « marcheurs d’eau » car leurs longs doigts leur permettent de marcher sur des plantes flottantes comme les nénuphars. Ils leur servent aussi à :

Répartir leur poids pour éviter de couler.

Accéder à la nourriture sur et sous les plantes flottantes.

Se protéger des prédateurs en restant loin des rives.

Construire des nids sur la végétation instable.

En résumé ces longs doigts sont une adaptation clé à leur environnement particulier. ( désolée photos très moyennes )

Un Vanneau à ailes blanches et un cormoran qui se sèche

L’aigle pêcheur ou Pygargue vocifer qui nous fait un clin d’œil.

une spatule d’Afrique

Un Bec-ouvert africain.

un beau gros canard d’Egypte .

Changeons de registre

Mais, et celui ci qui est ce ? Un Bec-en-ciseaux d’Afrique. C’est un oiseau aquatique qui a un bec unique, car la mandibule supérieure est plus courte que la mandibule inférieure. Il capture des poissons en volant bas au-dessus de l’eau, plongeant la mandibule inférieure dans l’eau.

Et celui-là non plus nous ne le connaissons pas . Le héron Squacco ou crabier blanc …je ne sais pas !

les belles cuisses de l’aigle pêcheur

l’hippo toujours impressionnant surtout quand il est très près.

2 Kudus

Ma photo préférée, pas pour sa qualité mais pour le geste .

Belle bête , non ?

Pour terminer les fameux éléphants qui tentent désespérément de traverser.

J’ai filmé une scène terrifiante pour l’un d’entre eux qui a tenté de traverser. Il pouvait passer à autre endroit mais les bateaux lui coupait le passage. il a donc essayé par ici et , le pauvre, a failli s’enliser ou s’étouffer. L’horreur

Nous quittons les lieux et laissons enfin tout ce petit monde tranquille

Jeudi 21 septembre

Nous restons une journée de plus au camp.

Vendredi 22 septembre

Dernier petit déjeuné au camp et direction le Zimbabwe.

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