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5 novembre, nous nous dirigeons vers la frontière.

Lubango, nous trouvons un cyber café. 2 h de connexion plus tard, je n’arrive  à poster que quelques photos, grrrr. Il est déjà 13h, nous allons faire le plein de carburant. Yann ouvre le capot avant pour remplir les réservoirs qu’il a rajouté. C’est l’attraction et les questions fusent. Yann explique dans un portugais de 3 semaines et tout le monde à l’air de comprendre. Je distribue quelques cartes de visites et nous repartons.

C’est à une quarantaine de kilomètre de Lubango que nous voyons les 1 ers Zena ( je crois que c’est ça , si je me trompe merci de rectifier dans un commentaire). Le paysage est très différent, des épineux un peu partout, latérite au sol  et des propriétés délimitées par des clôtures.

Arrêt campement à 80 km de Lubango, il fait lourd et le ciel se charge. Le coin est joli et sauvage comme on aime. J’entends des cloches, oh non … encore des vaches, questions ? On reste ? On part ? On attend, mais celles-là semblent avoir mieux et nous laissent tranquille. Les villageois rentrent chez eux, « Bom dia », ah non zut c’est « Bom Tarde » ; Ils sont morts de rire à chaque fois que l’on se trompe.

On prépare vite fait le makala, oignons, ail,  courgettes, poivrons, huila d’olive dans la poêle, je laisse mijoter quelques minutes, j’ajoute la viande bœuf coupée en lanières, tout est bien grillé un filet de sauce soja par-dessus et c’est prêt. Un régal a dit le chef (oui,  il est très objectif) bien sûr on est à l’arrière de la voiture car il pleut, ah cette bâche elle est vraiment top en plus à chaque pluie nous récupérons 10 à 12 L d’eau.

6 novembre, 6h il pleuvine encore.

Départ 9h, il a plu dans la nuit : conclusion, la machine à laver est plus étanche que le pare-brise !  « Y’a une fouite patron » Nous allons refaire une tentative de réparation en suivant les conseils de Patrick, soulever de l’intérieur et mettre du bon silicone, on en a un stock maintenant, 3 tubes achetés dans chaque villes traversées !

La route est belle, les arbres verdisses, de plus en plus de vaches mais aussi des ânes, des chèvres, la prudence est de mise.

Sur le bord de route une Toy, complétement explosée, un méga accident certainement.

Depuis notre campement il y a de plus en plus de pompes à eau. Avant Xangongo, nous avons un contrôle de police et immigration, papiers de la voiture et passeport et 2 minutes plus tard nous repartons. Nous prenons la piste pour le poste frontière de Ruacana, il est 13h30, Yann s’arrête pour baisser la pression des pneus. La roue arrière gauche se « depressionne » toute seule ! 2 ème crevaison !  les boules …

Réparation chez le Quado

Campement sauvage au bord de la piste, grand, vide, comme on aime !

7 novembre : départ pour la frontière qui est à 80 km. Je fais une vidéo sur la voiture, Yann se prépare pour un footing (j’avais une interview du coureur  sauf que, j’ai oublié d’appuyer sur le bouton rouge !) Il passait le bonjour à tous nos amis du RCK et en particulier à notre Président Boualem Kali (je fayote).

La frontière approche. Tout au long de notre traversée nous avons vu beaucoup d’ancienne maison abandonnées . Elles ne sont ni retapées ni squattées que ce soit sur la route ou en ville . celle ci dessous était criblée de balles . La rivière Cunene est en vue, la frontière approche. Les vaches  traversent la rivière à la nage pour aller d’une rive à l’autre, impressionnant avec quelle aisance.

1er poste coté Angola : Les bâtiments sont neufs et presque luxueux avec du marbre. Contrôle passeport, contrôle papier voiture, contrôle physique de la voiture. Courtoisie, bonne humeur, et gentillesse, 15 minutes après nous passons au poste Namibien.

3603 kms en 3 semaines , 2 crevaisons, 1 ensablement et 1 pare brise volant.

Ce que nous avons aimé en Angola :

Gens adorables et accueillants sans être envahissants.

Calme, paisible, même dans les villes que nous avons traversées (pas de klaxon ou vraiment très peu, pas de musique)

Pas de tracasserie administrative comme en RDC

Infrastructure routière bonne, sauf quelques nids de poules que le pare-brise n’a pas aimé.

Camping sauvage possible partout où nous sommes passés

Ce que nous avons moins aimé

Ils roulent trop vite, les piétons n’ont aucun droit. Le signal pour traverser  sont les warning, sans ce mot de passe ne pas traverser ! Mais étrangement malgré la vitesse il n’y a pas d’agressivité entre eux. Lorsqu’une voiture roule moins vite ou lorsque des touristes regardent[1] le beau paysage ils doublent normalement et sans coup de klaxon. Mais ils roulent trop trop vite

Les sites touristiques, et les plages sont très sales, des bouteilles de verre cassées un peu partout. Je n’ai jamais vu autant de verre cassé. Exception : Le site de la faille est mieux entretenu

Côté pratique :

Pas de paiement en dollars, que du Kwanza
Possible de changer dans la rue, le taux à la banque est de 135 pour 1$, dans la rue cela va de 150 à 200 nous avons changé à 170 et 190

Magasins pour les courses partout. Pharmacie, internet Unitel avec clé USB

Carburant 0.5/Litre pour le diesel

Des complexes hôteliers construits par les chinois s’installent un peu partout. Immeuble jaune et rose, on ne peut pas les manquer. Pour l’instant, dans les petites villes et sur les sites touristiques, aucune infrastructure de logement sauf à côté du site de la faille.  Véhicule préparé obligatoire.

Pays à découvrir absolument  mais si vous souhaitez le faire comme nous, il faut le faire rapidement car les hôtels, les barrages sur les rivières pointent à l’horizon.

https://www.facebook.com/cfaomotorsrdc?fref=ts

 

banière

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